Présentation Joëlle alias doris07 pour la petite chatte Miya

Je suis allée sur la page de Miya et j'ai vu toutes les magnifiques photos ! As-tu encore les compagnons de Miya ? Elle semblait bien s'entendre avec eux.
Actuellement, ma soeur et moi avons 4 chats, Blackie, Karna, Bastet et Bidou (la doyenne, presque 17 ans, soeur d'Orion et de Joe).
Mais nous pensons souvent à nos amours disparus, non, on ne les oublie jamais, mais au bout d'un moment, les souvenirs plus doux prennent un peu le pas sur le chagrin de leur disparition.
Pompon, le premier chat de notre famille, qui a sauvé la vie de notre petit frère, c'était quelqu'un, hein ? Notre mère l'aimait tant qu'elle n'a jamais voulu reprendre de chat. C'est un peu dommage, car elle adorait les nôtres et aimait s'occuper d'eux. Mais Pompon a été LE chat de sa vie. Elle ne l'a jamais oublié, sauf à la fin de sa propre vie, car elle perdait beaucoup la mémoire, mais jusque-là elle en parlait toujours avec émotion.
Ah, si tous les chats avaient la chance d'avoir des humains comme nous !!!!

Amicalement
Nicole

Bonjour Nicole,

Les 2 chats en photos avec Miya ne sont pas "mes" chats.

Je partageais une maison avec le "maitre" de Chatounet lorsque j'ai recueilli Miya à l'âge de 8 mois.
Elle a eu de suite un coup de cœur pour lui.

Gaîa était le chat de voisins dans un autre logement.
Là, c'est lui qui a d'abord "craqué" pour elle.
Ensuite, ils sont devenus inséparables.

Il faut que je raconte l'histoire de Miya sur sa page.
Elle aimait les autres chats.
Hélas, lorsque nous sommes partis à la campagne, elle a découvert que tous les chats n'étaient pas amicaux...

Merci pour votre intérêt.

Amicalement.

Joëlle

Lorsque j'étais plus jeune, j'ai vécu avec plusieurs chats.
Il y avait mes 3 premières chattes, auxquelles se sont jointes 2 autres qui venaient de la rue et tous les autres qui vivaient dans la rue que je nourrissais, soignais, etc...

A la mort de mes deux dernières chattes en l'espace de 15 jours, en 1997, je n'ai plus voulu prendre de chats : trop douloureux...

Miya est entrée dans ma vie par hasard, mais ce fut une évidence dès que je l'ai vu.

Pour reprendre un terme lu sur le site : elle fut LA chatte de ma vie.

Ma relation avec elle fut unique à plus d'un titre.

Ceci explique pourquoi son départ brutal est si douloureux.

Merci à vous de m'avoir lu.

Amicalement.

Joëlle

Ce qui m'a fait mal hier...

J'habite donc depuis peu un studio dans un immeuble.

Mise à la retraite avant l'âge pour raisons de santé, j'ai de petits moyens financiers.

En quittant la région parisienne en 2009, pour revenir dans ma région, j'ai dû acheter une vieille super 5, qui me cause des soucis (fuite d'huile par ci, fuite de liquide de refroidissement par là), ce qui est normal vu son âge canonique.

Hier, j'ai donc vu qu'à nouveau, il y avait une fuite d'huile.
Le parking était tâché et le syndic ne plaisante pas avec ce genre d'incident.
J'ai mis la voiture dans la rue en attendant de la faire réparer.

Deux voisins étaient là.
Ils m'avaient vu plusieurs fois dehors avec Miya et ne comprenaient que je lui mette pas un harnais.
Ils me disaient que j'allais la perdre ou qu'elle allait se faire écraser, hélas c'est ce qui est arrivé.
Ils ne pouvaient comprendre Miya et sa soif de liberté.

Ils ne m'ont pas parlé de la mort de Miya mais comment dire, j'ai entendu dans mon cœur ce qu'ils pensaient.
J'ai entendu leur jugement sévère.

Je n'ai pas parler de Miya puisqu'ils ne l'ont jamais comprise, mais çà m'a fait mal...

Il fallait bien sûr lire : que je Ne lui mette pas un harnais

Bonjour Joëlle,

Ne vous préoccupez donc pas de ce que pensent les uns ou les autres, vous avez votre conscience pour vous, et vous savez très bien au fond de vous-même que vous n'avez rien à vous reprocher, n'ayez pas de regrets...

Mais.... je comprends bien ce que vous ressentez, j'aurai un peu tendance à faire de même, on ne se refait pas... mais j'essaie de m'améliorer en ne prêtant pas l'oreille aux critiques ou aux regards désobligeants !

Courage, nous pensons bien à vous,

Anne-Marie

Ne vous attardez pas sur des réflexions, des jugements de personnes qui sont incapables de sentir votre sensibilité et qui en plus ne connaissaient pas Miya ; vous , vous la connaissiez !

Sinon vous allez culpabiliser encore plus et vous finirez que vous n'arriverez même plus à croiser le regard des voisins comme si vous étiez coupable.

Votre malheur n'est dû qu'à la malchance

Bonjour Joëlle,
Vous vous faîtes du mal inutilement comme si vous aviez besoin de ça !
C'est votre regard sur vous-même qui importe et pas celui des autres qui ne connaissaient pas Mya. Vous n'êtes pas responsable de la mort de votre minette...
Amicalement.
Elise

Bonjour Joëlle,

Faut pas te préoccuper de ce que disent les autres, ils ne la connaissaient que de vue, ils ne savaient rien d'elle. Et ils n'ont peut-être jamais eu de chats eux-mêmes.

Une amie de ma mère a des chats avec lesquels elle va se promener, ils restent à ses côtés pendant la balade et ne cherchent pas à s'enfuir. Ils n'ont pas de collier, pas de harnais, et il n'y a jamais eu de problème.

On ne peut pas retenir les chats épris de liberté, ce serait les rendre malheureux. Ma Nénette, chatte errante qui a un jour décidé de poser ses valises chez nous, ne pouvait pas se contenter de son jardin et de ses annexes (les 2 jardins mitoyens). Il fallait qu'elle aille dans la rue, visiter aussi les autres jardins, jamais loin, mais il fallait qu'elle aille faire son petit tour. Il a bien fallu que je m'y fasse. Elle aurait été malheureusement si je l'avais laissée aller dans le jardin avec une grande corde attachée à un harnais. En plus, elle savait grimper au grillage, alors elle aurait pu se blesser en cherchant à partir. Et il aurait suffi d'un moment d'inattention pour qu'elle sorte sans être attachée et qu'elle parte pour ne jamais vouloir revenir.

Tu n'as rien à te reprocher, tu lui as offert la vie qu'elle aimait. Ce n'est ni ta faute, ni la sienne, c'est un malheureux concours de circonstances.

Courage
Marie-Catherine

Merci à vous toutes.

Vous avez raison bien sûr, je le sais au fond de moi, mais j'ai encore du travail à faire sur moi, pour affirmer ce que je suis et ne pas tenir compte du jugement des autres.
Je ne désespère pas d'y parvenir un jour...

Merci encore.

Amicalement.

Joëlle

Quand Miya était là, nous faisions de grandes ballades et que ce soit en ville ou à la campagne, beaucoup de gens étaient interloqués voire moqueurs, mais Miya me donnait sa force.

Sa force, son énergie, son audace, son courage, son amour de la vie, me rendaient forte moi aussi.
J'assumais complétement face à tous ces gens qui dans mon dos me traitaient de folle.

Miya me rendait forte, parce que pour elle, j'aurais fait n'importe quoi.
Et j'en ai fait des choses qui m'ont fait passer pour une cinglée auprès de beaucoup.
J'assumais complètement parce que c'était pour elle et que je l'aimais.

Elle passait avant moi et avant tous les humains que je pouvais connaitre.
C'était d'abord Miya, toujours et je suis contente qu'il en est été ainsi parce qu'elle m'a tellement donné d'amour, tellement aidée alors que j'allais mal.

Elle seule m'a aidée autant, n'en déplaise aux bien pensants.

Merci à ce site qui me permet de rencontrer des gens qui comprennent ce que je dis là.
Merci à vous pour vos messages qui m'aident beaucoup.

Amicalement.

Joëlle

Bonsoir Joëlle,

Merci de votre message, mais je sais bien que je ne peux pas grand'chose pour vous aider à aller mieux, sauf vous écouter, et vous assurer que je ressens moi aussi pas mal de choses en commun avec vous.

Nos amis les chats représentent tellement pour nous, et nous manquent tant lorsqu'ils nous quittent, c'est le seul chagrin qu'ils nous causent...

courage, nous sommes là pour échanger et nous raconter nos histoires de minous, cela soulage bien parfois !

amicalement,

Anne-Marie

Merci pour votre message Anne-Marie,

Ne doutez pas, vous m'avez aidée.

Votre histoire avec Dudu, votre Duchesse, était aussi une histoire unique, je l'ai compris.

Merci à vous pour ce partage.

Amicalement.

Joëlle

Joëlle je comprends votre désarroi mais il ne faut pas vous sentir responsable du départ de votre petite Miya. Elle aimait les grands espaces sans restriction et la rue ce fruit défendu l' a attirée.Je vous souhaite de trouver un peu d'apaisement.
Gi.

Bonsoir Joëlle,
Miya était une chatte libre, une chatte qui avait besoin d'un grand territoire. Mimine était comme cela et nous l'avons accepté. Il passait ses nuits dehors à parcourir le quartier. La journée, il dormait à la maison. Le matin du 29 décembre, il a eu son problème cardiaque. Il a réussi à rejoindre le bout de l'impasse et se réfugier sous la voiture du voisin. Il était 6 heures du matin. Le voisin nous a prévenus seulement à 9 h car Mimine ne sortait pas le jour et personne ne savait qu'il venait chez nous.. 3 heures dans le froid, trois heures à souffrir avant que nous l'amenions chez le vétérinaire. Presque trois mois à me dire que j'aurais dû l'entendre, que j'aurais dû le faire examiner alors qu'il était impossible de le prendre dans nos bras et que la maladie n'était pas détectable.
Miya avait besoin de cet espace pour être épanouie, pour vivre sa vie de chat et vous lui avez offert cela. Attachée ou enfermée, elle aurait été très malheureuse et vous aussi. Ces chats sont des esprits libres, qui aiment très sincèrement les humains qu'ils rencontrent.
N'ecoutez pas les critiques, ne vous reprochez pas son départ tragique, gardez les magnifiques souvenirs et Miya sera belle et tout près de vous et vous vous surprendrez à sourire dans votre désarroi. ..
Danièle