Depuis qu'elle est partie, que du malheur...

je ne suis pas superstitieux mais je m'interroge... depuis que Parnelle nous a quittés, nous cumulons les ennuis. Elle est morte le 2 juillet, moins de trois mois après, ma femme développait un cancer (comme si sa SEP ne suffisait pas), à la maison c'est galère sur galère (pannes, problèmes de tuyauterie...) et en ce moment, je suis bloqué chez moi à cause d'une foutue sciatique qui me torture depuis près d'un mois. Si on ajoute à ça diverses galères de fric, je me dis qu'avec notre Nounou, une sorte d'aura protectrice s'en est allée aussi...

Un peu de temps a passé et je n'ai pas avancé beaucoup, elle me manque horriblement, elle faisait tellement partie du petit monde que nous avions construit et elle n'est plus là. Je crois que j'encaisse aussi très mal qu'elle soit partie aussi vite, de manière si inattendue. J'ai l'impression qu'elle n'est plus parmi nous depuis longtemps mais en revanche, son dernier jour sur cette terre est terriblement présent et douloureusement vivace.

Nous allons de l'avant, il faut bien mais parfois, on a comme envie de s'endormir, pour ne pas se réveiller et la retrouver...

Migisa, je suis vraiment désolée de tous ces malheurs qui vous sont tombés dessus, parfois on dirait vraiment que la vie s'acharne. Et il n'y a hélas pas grand-chose à dire ou à faire.
Sache qu'ici tu trouveras toujours une oreille attentive, même si on se sent bien impuissants devant ce qui vous arrive.

Oui, chez les chats, ça va souvent très vite, et on n'a pas le temps de se retourner quand ils décident de tirer leur révérence. C'est comme ça, mais le savoir ne rend pas les choses plus faciles, je sais. Quand ma Pussy de 12 ans seulement est morte en moins d'une journée, j'ai été comme assommée, moi aussi. Mais quand on a d'autres chats, on est bien obligé d'assurer pour les autres, et quelque part ça aide un peu, car même si elle me manque beaucoup depuis un an et demi qu'elle est partie, il y a les autres qui remplissent quand même l'espace, sans compter les nouveaux récupérés qui sont jeunes et prennent donc plus de place... Mais il m'arrive encore souvent de penser à elle et à mes autres disparus, et je ne te cache pas que j'ai souvent la larme à l'oeil, parce qu'on ne s'y fait jamais vraiment.

Que te dire sinon "courage", je sais, il en faut des tas dans ton cas et celui de ton épouse, car ce n'est vraiment pas une sinécure, ces maladies qui s'acharnent sur elle. Heureusement qu'elle t'a... J'ai une amie qui vient de faire un deuxième cancer du sein, et son mari l'a trompée et divorce, après plus de trente ans de mariage... Elle est dévastée, et je la comprends.

Toutes mes amitiés à vous deux (Et, Parnelle, revient vite faire ton boulot de protectrice, de là où tu es, tes humains ont bien besoin de toi !)

Nicole

bon courage a vous deux. amicalement florence

bonjour Migisa,
comme je vous comprends même si pour moi le départ de Charlotte est un traumatisme venu se greffer à la spirale infernale des épreuves auxquelles je fais face depuis 1 an et demi.
Le plus difficile étant de ne plus pouvoir compter sur ma délicieuse et si fidèle "béquille" affective.
Mais comme vous le dites, il faut faire face et malgré la mise à rude épreuve de ma nature enjouée je me dis que la vie est faite de cycles, de hauts et parfois de (très) bas et qu'un jour ou l'autre le schéma fini par s'inverser pour rétablir un "potentiel" équilibre de la balance.
Je pense aussi à accueillir un (voir deux) nouveaux poilus compagnons pour la joie de vivre qu'ils transmettent..et quoi de plus rassurant et curatif que le doux ronronnement de ces adorables boules de poil?
Je vous souhaite beaucoup de courage et vous envoie mes amitiés virtuelles.
Bien à vous,
valerie

@Valérie : comme je le dis toujours, et surtout aux personnes qui travaillent à l'extérieur, si on a les moyens financiers, il vaut toujours mieux prendre deux chats en même temps, surtout si ce sont des chatons. Dans ce cas, des petits de la même portée, c'est l'idéal. Et ça limite aussi le nombre de bêtises faites par un chaton seul ! j'ai donné ce conseil à une amie, elle m'a écoutée... et, deux ans après, elle en avait six chez elle !

Maintenant, si on prend un chat adulte voire senior, il n'est pas vraiment nécessaire d'en adopter deux ensemble pour ce qui concerne les dégâts, et si on le fait, attention à ce que ce soit des chats qui s'entendent déjà bien, ce n'est pas toujours évident avec les adultes.

Et surtout (j'enfonce le clou dans la caisse à savons, là...) NE JAMAIS LES ACHETER EN ANIMALERIE mais les adopter dans un refuge ou par le biais de votre vétérinaire (ou, si on tient à un chat de race, l'acheter chez un bon éleveur, après avoir vérifié les conditions de vie et de sociabilisation des chatons - se méfier de ceux qui vous refuseraient le "droit de visite", c'est qu'ils ont quelque chose à cacher...).

C'est une décision importante qui engage pour plusieurs années, parfois jusqu'à 20 ans ! Mais c'est vrai que les chats nous repayent au centuple ce qu'on fait pour eux. Ma mère est très âgée, et, sans être Alzheimer, elle est un peu retirée dans sa "coquille", comme souvent les personnes de son âge (91 ans). Hélas, comme elle est en fauteuil roulant et assez déformée, les chats ne peuvent pas s'installer sur elle, et ce serait dangereux à cause des griffes, s'ils glissent. Mais chaque fois qu'on peut, on lui tient un chat à portée de mains (tant qu'ils acceptent de rester au bras...) et elle le caresse avec un plaisir évident, alors que plus grand-chose d'autre ne l'intéresse. Le contact du chat est thérapeutique, c'est bien connu. Et deux d'entre eux ont le droit d'aller sur son lit, sous surveillance, ils sont prudents et se couchent à ses pieds, et là aussi, elle est contente de savoir qu'il y a un chat près d'elle. On ne peut pas les laisser la nuit, mais dans la journée, il y a souvent un chat avec elle. Certaines maisons de retraite (encore trop peu, hélas) acceptent de prendre le chat ou le chien avec un retraité, ou même ont des chats "communaux" stérilisés et nourris par l'établissement, qui font le tour des chambres ou du salon commun. Ce serait un exemple à suivre, et un médicament pas très cher (même s'il n'est pas remboursé par la sécu wWG>) pour aider les personnes âgées à se sentir encore un peu en prise avec la vie. Mais le chat est thérapeutique pour tous les âges de la vie, en fait, du tout petit gamin au grand vieillard.

Amitiés
Nicole