Auto biographie : ma vie de chat

Bonjour à toutes et tous,
L'idée de mettre un post en ligne me trotte dans la tête depuis quelques jours. Aussi, je vous propose ce thème "auto biographie d'une vie de chat". Chacun pourrait, non pas parler de son chat, mais faire raconter à son chat disparu sa vie, de son arrivée, ses bêtises, ses moments drôles et tendres. Que de belles histoires cela pourrait être et quel hommage à nos chers compagnons que de leur donner la parole ! Quelques photos seraient mêmes l'idéal. Vous ne trouvez pas ?
Vos avis m'intéressent, positifs ou négatifs. Aussi, pour le moment, je me limiterai à ces quelques lignes.
Je vous souhaite un bon dimanche à tous
Patricia

Très bonne idée, Patricia. A une époque, quand ma Nénette était encore de ce monde, j'avais eu l'idée de faire un petit livre (tant par le format que par le nombre de pages), illustré de quelques photos d'elle, dans lequel elle aurait raconté sa vie depuis le jour où nous l'avons recueillie. J'avais décidé que lorsqu'il serait fait, je le donnerai à un refuge SPA et que l'argent récupéré de sa vente, si vente il y avait, lui reviendrait. Maintenant, j'avoue avoir abandonné cette idée, c'est trop dur de penser à elle. Mais qui sait, un jour peut-être l'envie reviendra, Nénette, Ying & Yang raconteront alors leur vie.
Bref, moi je trouve l'idée très sympa, et ça peut être aussi très drôle de faire parler nos petits félins.
Bon dimanche
MC

Super idée.

Voilà le récit de Joe le Killer, récemment disparu.

Bon moi, on m'a dit que je m'appelais Joe le Killer. Ai jamais vraiment pigé pourquoi. Ai tué personne, moi. Mordu un humain ou deux, oui, mais j'ai toujours eu la trouille de tout. La vie, vous trouvez pas ça effrayant, vous? Moi, si. Alors, comme l'a dit l'humaine qui me posait ma bouffe sur la mezzanine, je suis mort comme j'ai vécu: seul. Caché. Triste, mais pas trop. J'avais quand même quelques copains chats. A la fin, je puais vraiment trop, alors ils s'éloignaient...

Ce qui nous tue à coup sûr, comme dit mon humaine, c'est de naître. Moi, j'aurais préféré pas naître, mais on a pas le choix, hein?

Allez, salut les copains, je sais pas si je suis au paradis, sur le Pont Arc-en-ciel (ce serait chouette, ça...) ou juste cramé et retourné dans le grand cycle universel sous forme d'atomes... A vous de choisir. Moi, je souffre plus, c'est déjà ça. Encore que la souffrance, comme la vie et la mort, c'est terriblement temporaire.

Que tout ça ne vous attriste pas trop. De là où je suis (mais suis-je quelque part? "je" est un autre, comme disait le philosophe dont j'ai jamais su le nom et que mon humaine a oublié... Alors, "je", c'est qui? Moi, vous ? à vous de choisir, là aussi...

Bon assez philosophé, je viens de voir passer un sachet de Félix, alors je me précipite dessus.

Amitiés de mon hypothétique paradis. (et, oui, mon humaine, j'ai vu ton pap', il venait voir si le Morgon coulait à flots chez nous. Sont fous, ces humains: du pinard dans le paradis des chats???? Le paradis des uns est l'enfer des autres...)

note de son humaine : oe était un chat philosophe... Le Kant des chats, quoi.

Bonjour, moi c'est Khéty. Voilà, je suis née quelque part dans le mois d'octobre 1990. J'avais à peine 2 mois quand les parents de ma maman de cœur, que je ne connaissais pas encore bien sûr, sont venus me chercher alors que j'étais dans une cage avec plein de bruit autour de moi. Puis ils m'ont apporté à ma nouvelle maman, pour qui c'était une surprise. Elle m'a prise dans ses bras, m'a fait plein de caresses et de bisous, m'appelait son Khétynou d'amour. Cela m'a fait tout bizarre, mais j'ai très vite apprécié. Plus de cage ; juste un appartement où je pouvais aller partout, dormir où je voulais. Eh oui, même le lit, je me suis imposé ! Hors de question que je ne perde ne serait-ce qu'une seule de ses caresses !
Parfois, j'allais chez les parents de ma maman, ou alors ils venaient. Ils avaient un grand et gros chat (11kg), Pussy. Il était gentil et très paresseux ; alors je l'ai bien aimé tout de suite. Mais catastrophe : il y avait un chien, une épagneule breton appelée Belle. Les premiers jours, elle m'a un peu couru après et moi j'ai craché. Mais elle aussi venait d'une cage et en plus, on lui avait fait du mal. Alors mon petit cœur de chat a craqué. Et puis, ma maman l'aimait tellement... Belle, Pussy et moi formions une famille. MOI, le petit rouquin, la petite crevette rose comme on m'appelait, j'avais une famille à MOI !
Au mois d'août 1991, ma maman m'a emmené en voiture. Comme c'était long et inquiétant ! Puis je suis arrivé « en vacances » on m'a dit. J'étais perdu, mais très vite, j'ai découvert un jardin et plein de bêtises à faire. Il y avait aussi toute cette maison à explorer, avec Belle et Pussy qui nous avaient suivis. Mais voilà qu'à peine habitué aux vacances, je vous donne en mille ce que ma maman m'a ramené : un bébé épagneul breton appelé Sarah. Ca été le coup de foudre entre nous. Je sais : chien et chat, c'est pas normal. Mais je vous promets, Sarah est très vite devenue ma grande sœur. Ce jour-là, je n'ai eu qu'un mot : qu'elle est belle la vie.
Bon, je vais arrêter là pour aujourd'hui. Je vous mets une photo de moi bébé et de Sarah bébé avec moi. Mais j'ai encore plein de choses à vous raconter.
Chamitiés à tous

...

Aujourd'hui, je vais vous parler un peu de moi. Pas tout, hein, parce qu'en vingt ans de vie, il s'en passe, des choses...

Je m'appelle Tiberius. J'ai eu la chance de vivre presque toute ma vie sans maladie. Pourtant, j'avais connu des débuts pas très drôles: à 2/3 mois, j'étais perdu dans un parc, tellement maigre qu'on pouvait toucher ses doigts à travers ce qui me servait de ventre. J'ai été sauvé in extremis par une gentille dame qui s'occupait des minous perdus comme moi, et elle m'a arraché de justesse à de sales humains qui avaient décidé de me tuer à coups de pierre.

Elle m'a gardée chez elle et baptisé Junior. Il y avait d'autres chats, des chats de récup, des chats de fortune, comme moi. Au mois d'Août de la même année, elle a demandé à Nicole de me garder pour le mois car elle partait en vacances. Je suis arrivé avec deux autres chats, Moustache et Tribulle. Et, le mois fini... Je ne suis jamais reparti, car une autre gentille dame, la belle-soeur de l'humaine en question, m'a vu et est tombée amoureuse de moi. Elle a commencé par dire qu'elle me garderait pour le mois d'août, car il y avait beaucoup d'autres chats chez l'humaine du rez-de-chaussée, et ils n'étaient pas très accueillants. Puis, à la fin du mois, quand la dame qui m'avait sauvée est revenue chercher ses chats, on lui a demandé si je pouvais rester. Elle a dit oui tout de suite... parce que c'était une astuce qu'elle utilisait souvent pour placer des chats, de les confier à garder dans une bonne maison ! Voilà. mal commencé, je vous disais, mais après, j'ai passé presque 20 formidables années dans cette maison. Enfin, j'ai connu trois maisons, en tout, car mes humains ont déménagé plusieurs fois, mais j'étais bien avec eux, et changer de maison ne m'a jamais traumatisé. Ce qui comptait, c'était d'avoir mes humains, le gîte et le couvert !

J'aurais encore bien d'autres choses à vous dire, mais ce sera pour une autre fois.

Tibzrius (qui doit son nom à James Tiberius Kirk, le héros de Star Trek)

Tiberius,

Manifique histoire!!
Vanille