Bonjour,
Je ne sais pas si les animaux ont une âme. Pour moi, c'est un concept religieux, et comme je suis profondément athée...
Mais pour ce qui est de l'intelligence, ça oui, ils en sont dotés. Vendredi dernier, je suis allée discuter avec ma véto, et je lui racontais le numéro de charme que ma Nénette avait fait à ma mère.
Nénette était apparue dans ma vie fin octobre 2003, un matin alors que je sortais ma voiture pour partir travailler. Je lui avais dit qu'elle était un beau chat en lui faisant quelques caresses, et elle était repartie. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir revenir le lendemain matin, au même moment. Puis elle est venue aussi le soir quand je rentrais, elle voulait rentrer dans le garage mais je ne pouvais pas la laisser faire car à cette période, ma mère était partie chez mon frère et je ne savais pas si elle accepterait que nous la gardions. Mais tous les jours, je l'appelais pour lui parler de cette chatte magnifique, et combien ça me faisait mal de lui fermer la porte à la truffe. Ma mère est rentrée peu après la Toussaint, et elle a été d'accord pour que la belle rentre dans la maison. Comme elle n'était pas maigre, nous avons pensé que ses maîtres étaient partis en vacances et qu'elle cherchait un endroit où dormir au chaud. Nous lui avons offert le gîte sans le couvert, mais elle ne réclamait pas à manger. Deux jours plus tard, nous lui donnions à manger et lui installions un oreiller dans le couloir, près d'un radiateur. C'était tellement beau pour elle qu'elle n'osait pas s'y installer. Puis elle y avait posé une patte, et une autre, jusqu'à s'y coucher en ronronnant. Mais si la belle avait compris que je l'avais "adoptée" dès le premier regard, elle ne savait pas trop à quoi s'en tenir avec ma mère. Alors tous les soirs, pendant que nous regardions la télé, elle sautait sur les genoux de ma mère pour faire un câlin. Cela a duré environ deux semaines, le temps pour elle de s'assurer que ma mère l'avait adoptée et qu'elle était désormais chez elle. Dès lors qu'elle a compris que ma mère était d'accord pour la garder, plus jamais elle n'est allée sur ses genoux pour lui faire un câlin. Pour elle, qui était plutôt sauvage, ça avait dû lui coûter de faire des câlins, elle qui, après, mordait et griffait dès que je la caressais plus de 10 secondes. Mais comme on dit, la fin justifie les moyens. Quant à moi, inutile de dire que les câlins sur les genoux, je n'y ai jamais eu droit !
Bonne journée Marie-Catherine |