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nos amours

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Auteur
CORIA2510
Membre
#31 | Posté le:
12 Mai 2010 10:22
 
Bonjour
un grand merci à toutes et à tous pour vos messages de soutien pour ma chippie morte ce lundi. elle représente tant pour mon mari et moi que ce vide nous est insupportable. pour nous c etait le dernier enfant de notre famille recomposée. d'ailleurs nous l avions adoptée parce quelle portait le surnom de ma dernière fille. avec nous elle a eu tout l amour possible et elle portait bien son nom : les mêmes qualités et défauts que ma fille. d'ailleurs elle a très vite squatter le petit dauphin qui etait le ninin de ma fille et jouait toujours avec. les enfants ont grandis et sont partis. Chippie etait notre petite dernière toujours là avec nous. parfois même je crois qu elle nous maternait . on avait même l impression qu elle répondait et qu elle dialogiait avec nous. Ce fut une merveilleuse vie avec elle. sa mort est injuste car c'est un humain qui le lui a envelevé. c est trop difficile sans elle.
coria89 et jenaodm 58

Auteur
tremere14
Membre
#32 | Posté le:
31 Juil 2010 02:49
 
Ce site de recueillement est merveilleux. J'ai l'impression d'avoir une place pour me recueillir auprès de mon Simba, car je ne pouvais l'enterrer dans le jardin et je n'avais pas les fonds nécessaires pour l'incinération privée. Les gens sont également très chaleureux.
Merci

Auteur
Ammonet
Membre
#33 | Posté le:
31 Juil 2010 03:59
 
"Prononcer le nom du mort, c'est le faire revivre", disaient les Egyptiens anciens. C'est tellement vrai ! Le plus beau monument qu'on puisse faire à nos amis félins ou canins disparus, c'est de les porter dans notre coeur et notre souvenir. Quelques cendres que la substance vitale et l'âme ont quittées ne sont pas si importantes, à mon avis. L'amour qu'on a partagé avec eux, et que nos compagnons animaux nous donnent avec tant de chaleur et sans compter, voilà ce qui compte avant tout.
Vous n'oublierez jamais votre Simba, car il est là, dans votre coeur, bien au chaud, et sa petite lumière ne vous quittera jamais. Je suis de tout coeur avec vous, comme tous les autres habitué(e)s de ce forum.
N'hésitez pas à revenir nous parler de Simba! Je vais aller lui rendre visite et lui laisser un petit bouquet.
Amicalement
Nicole

Auteur
Migisa
Membre
#34 | Posté le:
30 Aou 2011 18:37
| Edité par :Migisa
 
Je pourrais écrire des pages et des pages sur Parnelle qui nous a quittés le 2 juillet 2011... un samedi. Les samedis plus le 2 juillet ne feront plus partie des journées que j'affectionne.
Plus rien ne sera comme avant maintenant qu'elle n'est plus. Mon épouse et moi avons adoré cette chatte au-delà du raisonable et elle nous l'a bien rendu.

Elle avait de très beaux yeux verts clairs qu'aucune photo hélas ne rend vraiment, c'était le miroir de ses émotions: malice, colère, inquiétude, curiosité, confiance, envie, plaisir... j'y lisais tout. Elle adorait nous sonder aussi. Elle le faisait particulièrement avec moi, peut-être parce que j'étais plus souvent absent (travail, réunions...) et aussi parce qu'au fil du temps, j'étais pour elle une sorte de protecteur. Parfois, elle se plantait sur le haut de la banquette et assise, me dévisageait pendant plusieurs minutes, immobile. C'était hallucinant et étonnait les visiteurs, ma femme me disait tu es son "dieu-papa" :)

Je l'aimais tellement, je crois qu'elle m'aimait encore plus

Auteur
Migisa
Membre
#35 | Posté le:
19 Sep 2011 09:04
 
Parnelle ma belle sont des mots...


tu étais une petite beauté naturelle, une fille de la campagne

ta robe Isabelle a changé de teinte et de lumière au fil des saisons

pâle certains étés, sombre au crépuscule de ta vie

tu logeais dans notre main quand tu es entrée dans notre foyer

agile, fine et grâcieuse, tu étais le "p'tit minou de 3 kilos"

comme j'aimais tes belles moustaches blanches, épaisses et dures

les anneaux noirs de ta queue qui semblaient doués d'une vie propre

ta fourrure était douce et épaisse, minoune à poils courts

tu avais la douceur et le soyeux angora

petite j'aimais gratouiller ton petit bidou blanc

plus tard, j'aimais enfouir mon nez dans ton beau poil d'hiver

tu avais un parfum étrange, suave et miel

j'aimais par dessus tout tes beaux yeux verts

on pouvait te lire dans ce regard d'opale

ta joie, ton amour, tes angoisses, ta colère

tes peurs, ta confiance et ton mystère

que voulais-tu que j'y voie ces derniers mois?

Avant de t'installer sur mes genoux

tu restais un moment campée là, debout sur tes pattes

à me scruter et à me sonder ...

je te disais que je t'aimais, que tu étais la plus belle

et que j'aurais du chagrin le jour où tu partirais

le sentais-tu? me le disais-tu sans me le dire?

Je t'aimais pour l'histoire bâtie avec nous

avec ses drames et ses joies

je t'aimais pour tes lubies et tes facéties,

ma sauvageonne, mon p'tit clown, ma boudeuse

et je t'aimais parce que tu étais si belle, Ma Parnelle...

Auteur
Migisa
Membre
#36 | Posté le:
24 Sep 2011 14:49
 
c'est samedi aujourd'hui et le samedi c'est dur. Je ne sais pas ce que je donnerai pour pouvoir l'étreindre encore, la sentir se blottir contre moi ou s'étaler sur mes genoux. J'ai des "remontées" très violentes de sa présence, presque à pouvoir la toucher, c'est difficile. J'ai toujours beaucoup de mal à admettre que ma vie va se poursuivre sans ma petite Parnelle ...

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#37 | Posté le:
24 Sep 2011 15:30
 
Je comprends que tu as horreur de la date du 2 juillet car elle est synonyme de tristesse. Pour moi ce n'est pas aussi grave que toi mais elle est synonyme de peur (de la vieilliesse) car j'ai un an de plus !

Courage, samedi, ce n'est que 24 h ! Et puis elle n'est plus là mais sera toujours dans ton coeur quelque soit les jours de la semaine !

Ne sois pas trop triste car elle te voit et je suis sûre qu'elle n'aimerait pas ça !

Bisous. Sandrine

Auteur
Migisa
Membre
#38 | Posté le:
30 Sep 2011 23:14
| Edité par :Migisa
 
Parnelle, protectrice et guérisseuse


Parnelle a toujours eu des rapports très particuliers avec sa maîtresse. Elle n'a jamais eu la moindre autorité sur le petit félin qui tantôt la traitait comme une grande soeur, tantôt comme une petite frangine.

Si Parnelle avait envie de câlins, sa maîtresse devenait la dame aux genoux avec qui on se montre tout miel, mais si elle n'avait pas envie, vlan! un coup de patte (et parfois avec griffes, surtout quand elle était petite) ou un petit mordillou histoire de dire que c'était elle "la chef", choses qu'elle n'aurait jamais faites avec moi. Elle lui tendait des embuscades aussi, fonçant sur elle de derrière une porte par exemple...

Et pourtant, elle était profondément attachée à sa "soeur-maman". Venir se loger dans ses bras, ou grimper sur le lit pour une séance exclusive de bisous étaient des privilèges qu'elle lui donnait, pas à moi. Si la séance ne durait pas assez à son goût, Parnelle en bon tyran, rappelait sa maîtresse à l'ordre en agrippant son bras ou sa main, c'était une minoune très possessive...

Elle jouait la guérisseuse aussi. Ma femme sommatise beaucoup et est fréquemment victime de psoriasis. Sur le lit ou sur le canapé, la chatte passait des heures carrées à lui lécher les zones atteintes et inspectait soigneusement ses coudes. Malade chronique depuis des années, la maîtresse de Parnelle a multiplié les séjours à l'hôpital. Quand nous vivions à la campagne, le rituel était toujours le même, dès le premier soir d'absence, la Pupuce laissait une souris sur le tapis à l'entrée de la maison et le soir qui suivait son retour elle en déposait trois voire quatre.
Lorsque nous avons dû déménager, Parnelle fut privée du plaisir de faire ses petites offrandes. Elle changea de rituel: monter sur le lit, renifler l'oreiller de sa maîtresse, parcourir en humant toute la longueur de la couche puis venir se blottir contre les jambes de son papa...


J'ai écrit aujourd'hui cette petite histoire parce que sa maîtresse est plus malade que jamais et que la nounou protectrice et guérisseuse n'est plus là pour veiller sur elle... Elle lui donnait de la force et de la patience, à chaque séjour prolongé à l'hosto, ma femme me demandait une photo de sa Parnelle, dorénavant, il n'y a plus qu'un grand vide, un grand manque et une profonde solitude. Où-es tu bébé minou? alors qu'on a tant besoin de toi... Es-tu partie pour que ton maître n'ait plus qu'un seul fardeau?

Auteur
Ammonet
Membre
#39 | Posté le:
1 Oct 2011 00:53
 
Migisa, j'ai les larmes aux yeux en te lisant. Si tu savais comme je suis triste pour toi et ta femme, privés de celle qui vous a tant aidé dans vos épreuves. Ton épouse est-elle tombée plus malade en partie à cause du chagrin ? C'est hélas possible, surtout si elle est de santé aussi fragile...

Je ne sais que te dire, sinon, et c'est bien banal, "courage", parce que du courage, il faut que tu en aies pour deux, si j'ai bien compris.

J'espère que le souvenir et l'amour de Parnelle pourront t'aider un peu, car quelque chose d'elle est toujours là, avec toi et ta femme, l'amour qu'elle avait pour vous, et qui lui ne mourra jamaiis...

Amitiés à vous deux

Nicole

Auteur
Migisa
Membre
#40 | Posté le:
1 Oct 2011 07:56
| Edité par :Migisa
 
"Ton épouse est-elle tombée plus malade en partie à cause du chagrin ? "

ce n'est pas exclu et ça me terrifie. Elle a beaucoup pleuré la première semaine puis elle a passé une période de deux mois où elle a tout rentré en elle, en s'emmurant dans un silence lourd de tristesse muette, jusqu'à il y a trois ou quatre jours où ça a explosé à nouveau et son corps semble avoir généré des problèmes comme si le chagrin avait secrété du mal en elle...

On va s'accrocher mais c'est dur. On se dit que Pupuce veille de là où elle est mais bon, tu sais ce que j'en pense :(

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#41 | Posté le:
1 Oct 2011 19:38
 
Moi aussi, cela va être un peu banal mais je souhaite à ta femme, Migisa, une meilleure santé et à toi, je t'envoie plein de courage ! Si le fardeau est trop lourd, nous n'hésiterons pas à la partager avec toi ...

Bisous. Sandrine

Auteur
Migisa
Membre
#42 | Posté le:
2 Oct 2011 18:02
| Edité par :Migisa
 
ça fait trois mois que Parnelle nous a quittés...

elle qui avait échappé à tellement de choses, la mort et la perte, on la croyait éternelle et immortelle.

On l'a tant rêvée doyenne de 18, 20 ans ou plus, on se disait qu'un jour elle partirait paisiblement dans son sommeil mais c'est le pire qui est arrivé, elle est tombée malade et à cause de sa vieille blessure, il a fallu se résoudre à lui donner la mort pour qu'elle ne souffre plus. Le 2 juillet, jour maudit et détestable.

Comme on l'a aimée, sa maman et moi, pendant ces quinze années où nous avons eu le privilège de l'avoir à nos côtés: Parnelle était si drôle, intelligente, à la fois tendre et sauvage...

Comme elle nous manque, comme je voudrais l'étreindre encore, la prendre sur mes genoux pour qu'elle s'y vautre comme une fofolle. Son regard clair, ses mouvements grâcieux d'un meuble à l'autre, ses petits sauts de lapin en descendant les escaliers, ses petits grognous de surprise et de plaisir lorsque je lui donnais une petite caresse à l'improviste pendant sa sieste, toutes ses frasques et ses petites manies à l'heure du film, des repas ou le dimanche matin à l'heure du joujou quand elle s'excitait parce que nous étions tous les deux levés et disponibles. Même la gronder ça me manque...

J'aimais ses miaous et son petit parfum mais faute de films et de capteurs, le temps destructeur me les fera oublier.

Nous sommes amputés car elle faisait partie de nous. Les petits noms qu'on lui donnait, les petits mots idiots du quotidien créés pour elle et en sa présence, se sont envolés à jamais.

-----------------------------------------
Je n'oublierai pas l'essentiel de toi, ma Pupuce, cet amour que tu avais pour nous et que nous avions pour toi. Je sais hélas que je ne te reverrai plus, ni dans cette vie, ni dans une autre... Toi, Parnelle, le témoin des pus beaux jours de notre vie quand tu étais libre et ta maman valide, toi la compagne des années de pluie, tu n'es plus. Ta patience, ta présence nous donnaient tant de courage. Où es tu bébé Parnelle, alors qu'on a tant besoin de toi. Si seulement il y avait un signe, ne serait-ce que dans nos rêves...

Auteur
Migisa
Membre
#43 | Posté le:
8 Oct 2011 22:16
| Edité par :Migisa
 
comme presque tous les samedis, c'est dur. J'ai beaucoup pensé à elle aujourd'hui, elle me manque terriblement. J'ai beau sourire en évoquant certains souvenirs, faire des choses, m'occuper l'esprit et avec mon épouse malade, dieu sait qu'il y aussi beaucoup de choses à gérer mais rien n'y fait, la tristesse et surtout le manque, ce vide créé par l'absence est toujours là.
Je crois bien que j'aurai toujours du chagrin, Parnelle était tellement là, elle faisait tellement partie de ma vie que j'ai du mal à admettre qu'elle soit partie. Au delà des câlins, de la nourrir ou de jouer un peu avec elle, sa seule présence me réconfortait.

Et je me sens tellement frustré de ne pas avoir pu la bichonner à la fin de sa vie, elle est partie si vite, si brutalement, c'était tellement inattendu...

Auteur
Ammonet
Membre
#44 | Posté le:
8 Oct 2011 23:36
 
Misisa, je te comprends très bien, tu sais !
Ma Pussy, 12 ans, est morte en une journée, et encore ! Le samedi, elle s'était un peu isolée sur la mezzanine, mais j'avais fait plein de rangements chez moi, et les chats n'aiment pas ça. Je suis allée voir avant de me coucher, vers 4 h du matin, je l'ai appelée, elle a levé la tête et m'a regardée, mais n'est pas descendue dormir avec moi comme elle faisait pratiquement toujours.
A 10 heures le dimanche matin, en allant au petit coin, je l'ai trouvée étendue, agonisante, au pied de la mezzanine. Elle est morte à 17 h 30 à la clinique où je l'avais emmenée en urgence.
Certes, ces quelques heures n'ont probablement rien changé, et vu les examens faits à la clinique, il aurait été impossible de la sauver, mais si tu savais comme ça m'a hanté, le fait qu'elle soit virtuellement morte toute seule, sans le soutien de ma présence... Parfois, quand ce souvenir me revient, j'en ai les larmes aux yeux et j'en fais des cauchemars.

Et je ne cesse de me dire que j'aurais dû aller la chercher, etc. Alors que mon attitude, c'est de laisser les chats faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent. Et là, j'ai eu tort, bien sûr, mais comment aurais-je pu le savoir? N'empêche. Comme toi, je me dis que je n'ai pas été à la hauteur, que j'aurais dû mieux m'occuper d'elle... (Quand je pense qu'elle avait rendez-vous le lundi matin chez mon véto, parce que je trouvais qu'elle avait un peu maigri, et je voulais lui faire faire un bilan de santé complet...) Bref, tout ce qu'on se dit dans ces cas-là. Et ça ne sert pas à grand-chose, mais l'humain est ainsi fait.

Tu l'as aimée, que te dire de plus? Elle le savait, et te le rendait bien. Plus que ça, personne ne peut dire ni faire...

Amitiés
Nicole

Auteur
Migisa
Membre
#45 | Posté le:
9 Oct 2011 00:26
| Edité par :Migisa
 
oui...

tu sais, plus j'y pense et plus je me dis que si Parnelle avait encore été une chatte libre avec un grand jardin, elle serait venue nous dire au revoir puis se serait isolée pour mourir dans son coin, avec son côté sauvageonne, ça ne m'aurait pas étonné.
C'est un peu ce qu'elle a fait d'ailleurs: elle avait "la pêche" jusqu'à ce que je vienne la chercher, m'a fait un accueil touchant quand elle m'a vu et jusqu'à la maison elle a tenu le coup, elle s'est même dressée dans sa boîte quand elle a vu le portail de cette maison -sa quatrième- qui lui plaisait bien. Après, elle s'est effondrée. Peu avant que je ne la ramène à la clinique, elle a cherché à monter les escaliers pour aller s'isoler dans mon bureau qu'elle aimait tant, au chaud (c'est sous les toits et elle était un vrai minou d'Egypte, gourmande de chaleur...). La pauvre n'a pas eu la force...

Je suis restée avec elle à la clinique comme je l'ai raconté sur ce forum mais bien qu'elle me voyait, elle était résignée et presque distante, elle ne luttait plus et s'était mise en sphinx pour avoir moins mal.

Ma seule consolation c'est qu'avant le moment fatidique, quand je l'ai prise dans mes bras, elle s'est complétement détendue et relâchée. Elle a dû sentir ma peine bien sûr mais aussi ma chaleur, mon amour pour elle. Peut-être a-t-elle pensé que j'allais la remettre dans sa boîte, ce qui était son moment préféré -le seul moment qu'elle aimait en fait- lors des visites chez le véto: la sensation du retour.

Je suis content de l'avoir accompagnée, et qu'elle ne soit pas morte dans la solitude et la souffrance.

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