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En hommage à
BRITISH-SHORTHAIRAgathe (cleo)
Il est né le:26/01/2005
Il nous a quittés le:04/04/2013
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En hommage à
Agathe (cleo)
0 bougie
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1610 Fleurs
Déposé par KEKER Pour tes 8 ans au paradis des minous, belle minette !!! tu avais l'air tellement gentille !! voici des roses en hommage, plein de caresses pour toi... tu ne seras jamais oubliée ! Déposé par Kimon 10 années déjà ont passées sur terre depuis que tu rayonnes au paradis, Tendres caresses 🌈😺💕🌼🌷😺🌈 Déposé par KEKER Pour tes 9 ans au paradis des minous, tu n'es pas oubliée, belle princesse ! voici des roses en tendre hommage, et plein de câlins affectueux, que tu étais belle !!! |
402 messages
Déposé par chacaju le 02/06/2014Sonnet Mon chat, hôte sacré de ma vielle maison, De ton dos élastique arrondis la souplesse. Viens te pelotonner sur mes genoux et laisse Que je passe mes mains dans ta toison. Ferme à demi, les reins émus d'un long frisson, Ton œil vert qui me raille et pourtant me caresse, Ton œil vert, mêlé d'or qui, chargé de paresse, M'observe, d'ironique et bénigne façon. Tu n'as jamais connu, philosophe, ô vieux frère, La fidélité sotte et bruyante du chien. Tu m'aimes cependant, et mon cœur le sent bien. Ton amour clairvoyant et peut-être éphémère Me plaît, et je salue en toi, calme penseur, Des exquises vertus: scepticisme et douceur. Jules Lemaitre Pour toi mo petit chat. |
Déposé par elise2512 le 30/05/2014LE CHAT CONFIDENT ***************** Avec tes pattes de velours, Tu caresses les creux de mon âme, Dont tu connais tous les détours, Avec ses ombres, avec ses flammes... Avec tes rêves en fil de soie, Tu captures ma nostalgie, En m'emmenant très loin parfois Dans ton monde au creux de l'oubli... Avec ton ronron violoncelle, Tu berces mon cœur nuageux, O chat! Confident merveilleux, Notre amitié est éternelle ! ***** (Annapole) |
Déposé par chacaju le 28/05/2014Chat Plume de Anne Hébert Avoir un chat à la maison, pour moi, c'est un enrichissement. Quand je travaille, j'ai l'impression qu'il s'intéresse à ce que je fais. Dès que je m'installe, il accourt. L'odeur de l'encre ou celle des feuilles de papier, ça l'intéresse. Il s'installe sur le paquet de feuilles, ce n'est pourtant pas très confortable. Sa compagnie demeure discrète, délicate, il n'est pas envahissant. Parfois dans la journée, il va se coucher dans les rayons du soleil. Quand il a trop chaud et qu'il en a marre, il revient. Il essaie de prendre le stylo. Si je tape à la machine il essaie d'attraper les touches au vol. Ce qu'il préfère par dessus tout c'est s'étaler sur mon manuscrit, sous la lampe, de toute sa longueur. Ca ne m'agace pas. Ca n'est pas que je sois patiente. Je trouve ça charmant. |
Déposé par elise2512 le 24/05/2014 Etre un chat ************ Etre un chat, grand dieu quelle ivresse ! C'est mieux qu'un toutou tristounet. De bon matin paître au minet, Offrir sa langue à sa maîtresse, Un bon coussin, une caresse, Ne pas s'enfler le coussinet... Etre un chat, grand Dieu quelle ivresse ! C'est mieux qu'un toutou tristounet. Se prélasser comme en paresse, Courir un peu au jardinet, Rêver en rond un tantinet, Mais avant tout pour sa princesse : Etre un chat, grand Dieu quelle ivresse ! |
Déposé par MC le 23/05/2014Nous préparons notre avenir mais rarement notre voyage pour l'éternité. Ce qui est tout a fait compréhensible me direz-vous. Nous y réfléchissons bien sûr mais intérieurement nous pensons, Que le plus tard sera le mieux et pourtant, Nous savons qu'un moment donné cet instant arrivera. Nous ne pourrons y échapper car celui-ci sera furtif et imprévu. Pourquoi écrire sur ce sujet et bien... En peu de temps j'ai eu près de moi des personnes proches Qui sont parties pour ce voyage inédit. Ceci est loin d'être facile car cette situation comporte de la souffrance. Leurs yeux se sont fermés pour l'éternité et une autre destination. Elles sont hors de notre portée et, Ce qui est douloureux c'est de ne pas savoir où elles sont. Et paradoxalement nous avons des témoignages qui nous disent, Qu'elles sont juste de l'autre côté de la route Alors vous me direz, c'est facile à dire mais difficile à imaginer. Nous savons que notre voyage terrestre est temporaire. Que nous sommes ici bas pour une raison bien précise. Nous sommes là pour grandir et évoluer. Nous ne pouvons imaginer justement que ce voyage s'arrêtera complètement sans rien après. C'est impossible et ceci n'aurait aucun sens. Je vais vous dire comment je vois ce voyage intemporel. Pour ma part moi qui crois aux anges depuis mon enfance. Je sais que je les retrouverai comme tous ceux que j'ai aimé inconditionnellement. Pour moi c'est une destination vers l'amour empreinte de douceur et de tendresse infinie. Evidemment quand une personne proche quitte le plan terrestre. La souffrance est immense car nous ne la verrons plus. Son absence physique nous manquera beaucoup. Et pourtant notre énergie Divine la rejoindra à travers les rêves que nous ferons. La musique que nous écouterons nous la rappellera. Elle sera là d'une autre façon. Ce que les yeux ne voient pas le coeur peut le ressentir. Elles nous rejoindrons à travers notre âme. C'est ainsi que nous commencerons notre voyage. Tout simplement en imaginant que nos proches sont juste de l'autre côté de la route. Avant de partir faire ce voyage pour l'éternité. Faisons de celui-ci un voyage extraordinaire. Qu'il soit fait d'amour et des plus beaux sentiments qui existent. Et le moment venu nous serons prêt pour ce voyage vers l'éternité. Mais le plus tard possible... ******** |
Déposé par chacaju le 22/05/2014Mon bébé, tu auras vraiment marqué ma vie... à tout jamais... Je t'aime si fort... je peux encore te sentir tout contre moi... lorsque je croisais mes bras, et que tu accourais pour t'appuyer dessus afin de blottir ta petite tête chérie dans mon cou... en ronronnant de bonheur... Je peux encore sentir ton odeur, ta chaleur et tout l'amour que tu ressentais pour moi... Je peux encore voir tes yeux me montrer combien tu m'aimais... Je peux encore ressentir le bonheur infini que je ressentais alors dans ces moments-là... un plaisir fou, indescriptible... une sérénité absolue... , Ju.... |
Déposé par maninette le 22/05/2014Pour toi petite Cléo Pour toi trésor. Le cœur brisé je suis partie. A la maison je t’ai cherchée. Au jardin j’ai cru apercevoir ton ombre mais c’était la mienne. Le temps qui m’a paru si court avec toi à mes côtés S’étire, n’en finit pas et pourtant c’est déjà demain comment ais je survécu à cette nuit sans toi ? Je te cherche, tu es là sur le tapis. Mais non ce sont mes larmes qui brouillent ma vue. Des jours,des mois ont passé... Le vent dans les rideaux Un bruit comme des pattes sur le parquet, non le chagrin ne m’a pas rendu folle. Tu es là tout prés dans mon cœur à l’abri mon chat, mon ange… internet auteur anonyme |
Déposé par chacaju le 22/05/2014Devant ma tombe ne pleure pas Devant ma tombe ne pleure pas Je n'y suis pas, je ne dors pas Dans le ciel je suis mille vents qui soufflent Je suis l'éclat du diamant sur la neige Je suis la lumière qui éclaire les champs Je suis la pluie d'automne tombant doucement Devant ma tombe ne pleure pas Je ne suis pas mort, je n'y suis pas Je suis les rivières qui courent, libres Je suis les étoiles de l'infini, je brille Je suis les rêves qui n'ont pas de fin Je suis le soleil qui caresse tes matins. En hiver je suis la neige qui tombe à ta fenêtre Au printemps je suis les fleurs dans ton jardin En été je suis je suis les feuilles où tu t'endors Je ne suis ni vérités ni torts. Je suis la rose que tu tiens sur ton coeur Douce et amère comme tes larmes intérieures Je suis l'ange qui a toujours veillé sur toi, Devant ma tombe ne pleure pas Je ne suis pas mort, je n'y suis pas , Pour toi ma Cléo, sache mon petit cœur que jamais je ne t'oublierai ni n'oublierai note complicité. Bises |
Déposé par elise2512 le 21/05/2014LE CHAT ******* un jardin, un arbre,des oiseaux, des chants, c'est le printemps. assise dans un coin, je lis. un chat passe, il crie. sa robe est noire, ses yeux "or", il me regarde et crie encore. d'où vient-il? peu m'importe, il se sera sans doute trompé de porte. le silence revient. j'écris, tout à coup de grands cris! le merle que j'aimais s'échappe de son nid. près de moi, comme une ombre, arrive le matou. il dépose à mes pieds une forme un peu sombre. "un oiseau! vraiment tu es un vilain chat." ses yeux croisent les miens, j'y vois de la tristesse. "c'est pour toi!"avoue t-il. "je t'aime ma maîtresse." "je suis seul, garde moi." et mon coeur en émoi, lui offre le pardon et l'abri sous mon toit. ****** (Yodvir) |
Déposé par elise2512 le 20/05/2014Nos Absents (Grand corps malade) ******************************** C´est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte Qu´elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte C´est ceux qu´on a aimés qui créent un vide presque tangible Car l´amour qu´on leur donnait est orphelin et cherche une cible Pour certains on le savait, on s´était préparé au pire Mais d´autres ont disparu d´un seul coup, sans prévenir On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord Car la mort a ses raisons que notre raison ignore Alors on s´est regroupé d´un réconfort utopiste À plusieurs on est plus fort mais on n´est pas moins triste C´est seul qu´on fait son deuil, car on est seul quand on ressent On apprivoise la douleur et la présence de nos absents Nos absents sont toujours là, à l´esprit, dans nos souvenirs Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n´était On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains On décide du chemin, on regarde l´avenir entre nos mains Et au cœur de l´action, dans nos victoires ou nos enfers On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant Je me suis bien renseigné, on n´en sortira pas vivant Il faut apprendre à l´accepter pour essayer de vieillir heureux Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers Moi, les morts, les disparus, je n´en parle pas beaucoup Alors j´écris sur eux, je titille mes sujets tabous Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous Qui fait qu´on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses C´est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte Qu´elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte C´est ceux qu´on a aimés qui créent un vide presque infini Qu´inspirent des textes premier degré Faut dire que la mort manque d´ironie |
Déposé par elise2512 le 18/05/2014Tu peux verser une larme parce qu’elle est partie, Ou tu peux sourire parce qu’elle a vécu. Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne Ou tu peux ouvrir les yeux et t’apercevoir tout ce qu’elle a laissé Ton cœur peut être vide parce que tu ne peux plus la voir Ou tu peux être comblé de l’amour que vous avez partagé Tu peux tourner le dos à demain et vivre hier Ou tu peux être heureux pour demain grâce à hier Tu peux te souvenir d’elle et uniquement qu’elle est partie Ou tu peux chérir sa mémoire et la faire revivre Tu peux pleurer et te refermer, te vider et tourner le dos Ou tu peux faire ce qu’elle aurait souhaité : sourire, ouvrir les yeux, aimer et avancer. (David Harkins) |
Déposé par chacaju le 18/05/2014Coeur d'ange... Une fée diamant aux ailes dorées A capturé ton coeur d'ange Entre ses mains... Et tu voles à ses côtés Sous la voûte céleste, Ses yeux d'opale Eblouissent ta vie... Les nuages te font un tapis De coton blanc, Où tes jours se blottissent Au creux de son coeur ! Et tu danses avec elle Sur la Voie Lactée, Son regard de cristal Illumine tes rêves... Les astres te font un lit De poussière d'étoiles, Où tes nuits se reposent A l'ombre de son âme ! Véronique Audelon |
Déposé par KEKER le 18/05/2014ça y est, Cléo, j'ai enfin trouvé un poème pour toi, sur le net... Mon ami est parti et mon cœur se morcelle, Maudite sois-tu Mort, toi qui prends à tout va Les âmes et les vies immolées sur l'autel Des viles vanités dont tu es le légat ! Que serais-je sans toi qui fis mon élégie, Toi, mon chat discret qui me manque déjà, Toi qui miaulais, sans fin, les splendeurs de la vie, Contemplant l'Univers avec tes yeux de chat La matinée se lève en cherchant à tâtons Ce chat qui rêvait de refaire le monde. Tous ses miaulements que j'aimais jusqu'à la déraison, Il ne les dira plus et ma peine est profonde Un ami est parti... Là-haut au paradis, A son dernier soupir, un ange s'est posé En murmurant, ému : Ton ami est parti Le voici endormi sous la terre allongé... |
Déposé par KEKER le 17/05/2014Pour Cléo, Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu'en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Quand il miaule, on l'entend à peine, Tant son timbre est tendre et discret; Mais que sa voix s'apaise ou gronde, Elle est toujours riche et profonde. C'est là son charme et son secret. Cette voix, qui perle et qui filtre Dans mon fonds le plus ténébreux, Me remplit comme un vers nombreux Et me réjouit comme un philtre. Elle endort les plus cruels maux Et contient toutes les extases; Pour dire les plus longues phrases, Elle n'a plus besoin de mots. Non, il n'est pas d'archet qui morde Sur mon coeur, parfait instrument, Et fasse plus royalement Chanter sa plus vibrante corde, Que ta voix, chat mystérieux, Chat séraphique, chat étrange, En qui tout est, comme en un ange, Aussi subtil qu'harmonieux ! CHARLES BAUDELAIRE |
Déposé par chacaju le 16/05/2014Ma petite Cléo, pour toi un petit message tout simple qui décrit si bien mes sentiments. Tu as fermé tes beaux yeux d'ambre, il y a maintenant plus d'un an. Tu es partie loin de moi, pour le paradis des petits chats. Chaque jour, je pense à toi, mon ange, ta présence me manque, malgré le temps qui allège un peu la souffrance de cette déchirure. Tu es toujours dans mon coeur, dans mes pensées, tu fais partie de moi, de mon histoire, de notre complicité. Tu m'as apportée beaucoup de bonheur, d'amour, de tendresse, et j'espère te les avoir données en retour. Tu es partie désormais mais n'oublie jamais que je t'aime très très fort ma Cléclé. Reçois encore tout mon amour, mon petit trésor. JE T'AIME SI FORT. |
Déposé par KEKER le 14/05/2014 Pour toi, Cléo, et ta si gentille maman, Petit félin de laine grise Tu marches sur les eaux Tu vas t'arrimer au coeur de l'appartement Où tu te berces Doucement dormeur Petit félin de sable et d'épines Tu sors de ton velours Et tes griffes et tes crocs Egratignent dérisoires Le marbre mort Petit félin mon ombre grise Pas à patte Nous tissons notre marche Tu sais mieux que moi où l'on va Et quand la nuit tombe Tu roules contre ma tête et ses douleurs Et tu me calmes |
Déposé par elise2512 le 14/05/2014La chatte et l’oisillon *********************** Un petit oisillon étant tombé du nid, Dans la neige et le froid pleurait à grosses larmes, Il ne savait voler et il était transi, Se retrouvant tout seul démuni et sans arme. Le papa au travail et maman au marché, Personne aux alentours pour venir au secours, Et il avait très froid et ses ailes grelottaient, Il aurait bien aimé un petit geste d’amour. Et voilà que gracieuse, passe une maman chat, Qui entend l’oisillon et s’approche en douceur, Et le voyant ainsi elle s’avance d’un pas, Et décide aussitôt de calmer ses malheurs. Elle se couche dans la neige et elle prend l’oisillon, Et le dépose au chaud entre ses quatre pattes, Puis elle penche la tête et du bout du menton, Elle lui donne gentiment un doux baiser de chatte. Le petit oisillon se réchauffe et s’endort, La jolie chatte le couvre de sa douce fourrure, Les chats mangent les oiseaux vous me direz alors, Et bien voici la fin de cette belle aventure. Revenant du marché la maman du petit, Se met à le chercher en pleurant de détresse, Et c’est au pied de l’arbre qu’elle découvre éblouie, Le tableau si charmant, ce moment de tendresse. Elle s’approche doucement et regarde la chatte, Qui lui fait un sourire et fait signe d’avancer, Au chaud dans la fourrure et au milieu des pattes, L’oisillon se sent bien et il dort bien en paix. Alors la maman chatte dit à maman oiseau, « Laissons le bien dormir, je vous le ramènerai «, Et la maman oiseau lui répond aussitôt, « D’accord on fait ainsi mais vous rester diner ». Alors si vous voyez en passant dans la rue, Des chats qui montent aux arbres ne soyez pas surpris, C’est que tout simplement ils auront secouru, Un petit oisillon échappé de son nid. *** (Alain01) |
Déposé par chacaju le 14/05/2014Les Étoiles bleues Au creux de mon abîme où se perd toute sonde, Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux, Amoureux élixirs de la flamme et de l’onde, Reflets changeants du spleen et de l’azur des cieux. Ils sont trop singuliers pour être de ce monde, Et pourtant ces yeux fiers, tristes et nébuleux, Sans cesse en me dardant leur lumière profonde Exhalent des regards qui sont des baisers bleus. Rien ne vaut pour mon cœur ces yeux pleins de tendresse Uniquement chargés d’abreuver mes ennuis : Lampes de ma douleur, phares de ma détresse, Les yeux qui sont pour moi l’étoile au fond d’un puits, Adorables falots mystiques et funèbres Zébrant d’éclairs divins la poix de mes ténèbres. Maurice Rollinat Il est vrai Ma Cléclé que même si tes yeux n'étaient pas bleus mais or, ce sont eux que je vois lorsque je pense à toi, ces yeux dorés qui exprimaient tes sentiments, tes petites étoiles dorées..... Je t'aime. |
Déposé par chacaju le 14/05/2014Le Chat Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire Par son être magique où s’incarne le sphinx ; Par le charme câlin de la lueur si claire Qui s’échappe à longs jets de ses deux yeux de lynx, Je comprends que le chat ait frappé Baudelaire. Femme, serpent, colombe et singe par la grâce, Il ondule, se cambre et regimbe aux doigts lourds ; Et lorsque sa fourrure abrite une chair grasse, C’est la beauté plastique en robe de velours : Femme, serpent, colombe et singe par la grâce, Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue Où livres et cahiers gisent ouverts ou clos, Il passe comme un souffle, effleurant de sa queue La feuille où ma pensée allume ses falots, Sur le bureau couvert de taches d’encre bleue. Quand il mouille sa patte avec sa langue rose Pour lustrer son poitrail et son minois si doux, Il me cligne de l’œil en faisant une pause, Et je voudrais toujours l’avoir sur mes genoux Quand il mouille sa patte avec sa langue rose. Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule, Et quand il s’est grisé de la senteur d’amour, Il s’étire en bâillant avec un air si drôle, Que l’on dirait qu’il va se pâmer à son tour ; Alors il se pourlèche, il ronronne et miaule. Panthère du foyer, tigre en miniature, Tu me plais par ton vague et ton aménité, Et je suis ton ami, car nulle créature N’a compris mieux que toi ma sombre étrangeté, Panthère du foyer, tigre en miniature. Maurice Rollinat |
Déposé par chacaju le 14/05/2014Le Ciel Le Ciel est le palais des Âmes Et des bonheurs éternisés : Là, joignant ses doigts irisés, La Vierge prie avec ses dames. Les Esprits y fondent leurs flammes, Les Cœurs s’y donnent des baisers ! Le Ciel est le palais des Âmes Et des bonheurs éternisés. Sur l’aile pure des Cinnames Et des zéphyrs angélisés, Les corps blancs et divinisés, Flottent comme des oriflammes ; Le Ciel est le palais des âmes ! Maurice Rollinat |
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