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En hommage à
Veloutine

 

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En hommage à Veloutine

Voici Veloutine la sœur de Tivelou, c'est madame qui décidait si elle venait nous voir ou pas on la laissait tranquille elle était très calme, parfois son frère Tivelou lui menait le diable mais elle était pas maligne, des fois il lui volait sa place à elle et elle s'en allait ailleurs. Mais mon doux qu'on les a aimés nos minous.




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2 messages

Déposé par elise2512 le 30/05/2015  
LE PETIT CHAT
C’est un petit chat noir, effronté comme un page.
Je le laisse jouer sur ma table, souvent.
Quelquefois il s’assied sans faire de tapage;
On dirait un joli presse-papier vivant.
Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.
Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,
Qu’on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.
Quand il s’amuse, il est extrêmement comique,
Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
Souvent je m’accroupis pour suivre sa mimique
Quand on met devant lui la soucoupe de lait.
Tout d’abord de son nez délicat il le flaire,
Le frôle; puis, à coups de langue très petits,
Il le lampe; et dès lors il est à son affaire;
Et l’on entend, pendant qu’il boit, un clapotis.
Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
Et ne relève enfin son joli museau plat
Que lorsqu’il a passé sa langue rêche et rose
Partout, bien proprement débarbouillé le plat.
Alors, il se pourlèche un moment les moustaches,
Avec l’air étonné d’avoir déjà fini;
Et, comme il s’aperçoit qu’il s’est fait quelques taches,
Il relustre avec soin son pelage terni.
Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant,
Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.
Mais le voilà qui sort de cette nonchalance,
Et, faisant le gros dos, il a l’air d’un manchon;
Alors pour l’intriguer un peu, je lui balance,
Au bout d’une ficelle invisible un bouchon.
Il fuit en galopant et la mine effrayée,
Puis revient au bouchon, le regarde, et d’abord
Tient suspendue en l’air sa patte repliée,
Puis l’abat, et saisit le bouchon et le mord.
Je tire la ficelle, alors, sans qu’il le voie;
Et le bouchon s’éloigne, et le chat noir le suit,
Faisant des ronds avec sa patte qu’il envoie,
Puis saute de côté, puis revient, puis refuit.
Mais dès que je lui dis: "Il faut que je travaille;
Venez vous asseoir là, sans faire le méchant!"
Il s’assied ... Et j’entends, pendant que j’écrivaille,
Le petit bruit mouillé qu’il fait en se léchant.
******
Edmond Rostand

Déposé par Francis le 20/05/2015  
Le pont de l’arc-en-ciel
Il y a un pont qui relie le ciel et la terre. On l’appelle le pont de l’arc-en-ciel pour ses innombrables couleurs… Juste de ce côté-ci du pont de l’arc-en-ciel, il y a un endroit avec des collines, des vallées et des prairies. C’est là où va notre animal tant aimé lorsqu’il décède. Il y a amplement de nourriture, d’eau et les journées y sont toujours douces et printanières.
Les animaux qui étaient vieux et frêles sont jeunes de nouveau. Ceux qui étaient estropiés redeviennent intacts et forts et ils jouent ensemble toute la journée.
Cependant, une chose leur manque, c’est la personne chère qui les a tant aimés sur la terre… Alors, tous les jours, ils courent et jouent mais vient un jour où soudainement l’un d’eux s’arrête et regarde au loin!
Son nez frémit! Ses oreilles se dressent et ses yeux brillent! Et soudain, il court et se détache du groupe! Il vous a vu, et quand vous vous réunissez enfin, vous le prenez dans vos bras et l’étreignez tendrement.
Il vous embrasse encore et encore. Et vous regardez encore une fois dans ses yeux pleins de confiance et vous savez maintenant que plus rien ne vous séparera.
C’est alors que vous traversez ensemble le pont de l’arc-en-ciel.



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