aujourd'hui ma Féfée d'amour, c'est l'anniversaire de notre première rencontre et après on ne s'est plus quittée, jusqu'à ce que tu me lâches la main ce mois de Juin, je t'aime ma petite Freddie tu me manques, bisous ma puce.

Bisous mon petit amour de Féfée, tu me manque...

Pour mon chat
Si les fleurs poussent au ciel,
Seigneur,cueilles-en un bouquet pour moi.
Place le dans les pattes de mon chat,
et dis-lui que ça vient de moi.
Dis-lui que je l'aime et qu'il me manque.
Lorsqu'il te sourira,donne lui un gros bisous,
et serre le fort dans tes bras.

Ma petite Féfé, tu me manque, ta chaise reste désespérément vide, et je ne t'entend plus taper au contre vent avec ton nez pour dire eh je suis là tu ouvres ! tu ne m'attend plus sur l'oreiller, il m'arrive pourtant la nuit en me tournant de faire attention de ne pas te cogner comme par le passé, je mettais alors ma main sur ton petit ventre au pelage si doux, toi tu me léchais et ronronnais... Je t'aime ma puce, Mickey est moins perdu maintenant, c'est vrai que vous étiez inséparable avec ton fils, gros pépère blanc au poil long, toi si fine à la toison rase. Zizou, rentre plus tôt le soir, Nounours est encore plus calin qu'à l'ordinaire et Garfield est tombé malade après ta disparition, mais il est guérit à présent. Tu vois la vie reprend son cour dame nature à horreur du vide, pourtant tu es toujours à mes côtés veillant sur moi, tu m'as tant apporté mon petit greffier au regard de lynx, ta maman qui t'aime, bonne nuit ma princesse...

Notre histoire a commencée une veille de Toussaint, je me rappelle qu'il faisait froid, on t'a trouvée ou plutôt maman t'as portée dans ses bras jusqu'à la voiture où je l'attendais. Tu étais minuscule, maigre à l'extrême toute tremblante et en plus ton pelage était sale et on voyait par endroit des larves de mouches. Que faisais tu toute seule dans ce cimetière ? ta mère t'avais t'elle abandonnée où était-elle tout simplement morte ? on ne l'a jamais su. Toujours est-il que tu as miaulé suffisamment fort pour que maman t'entende, et t'aperçoive entre les pierres tombales. Le plus drôle c'est qu'à cette époque elle n'était pas du tout accroc des "chats" comme moi, au delà de son amour des animaux et de ta pitre situation, je suis sure comme elle le dit souvent que ton regard l'a charmé, tu avais fait preuve d' une telle volonté pour survivre, alors que la puanteur de ton pelage montrait hélas que tes frères ou sœurs avaient eux baissé les bras. Tu es arrivée chez, alors que le vie nous avait fait un sacré croche pied.... Tu t'es de suite imposée comme le centre d'intérêt de la maison, comme si tu voulais qu'on mette un mouchoir sur notre chagrin, et qu'on regarde les pitreries que tu faisais à longueur de journée. A toi toute seule, tu as comblée le vide de cette maison où le silence et l'absence gagnent sur les rires et les instants de bonheur. Tu nous as appris les simples joies du quotidien, à réapprendre à sourire. C'est curieux tu nous faisais plein de câlins, tu te trémoussais à nos pieds, mais tu ronronnais rarement, et tu ne te mélangeais jamais avec les "sdf" (tes copains à la ferme qui dorment eux dans les bottes de foin). Lorsqu'ils étaient sur le pas de la porte tu refusais de rentrer, et lançais vers eux, yeux mi-clos un regard dédaigneux comme si tu oubliais "princesse Féfé" d'où tu arrivais !
Il est minuit, je vais arrêter là mon éloge, je vais me couchée, mais ce soir tu ne m'attends pas sur l'oreiller, tu ne me saute plus dessus les soirs où tu n'as pas sommeil ou que tu as encore faim, ton petit nez ne pousse plus les couvertures pour rentrer dans le lit et te blottir tout contre moi. Je t'entends encore miauler énergiquement, lorsque je tends la main sur l'oreiller pour voir si tu es là entre l'oreiller et la tête de lit, tu me lèche les doigts, comme pour dire rendors toi je veille sur toi.... Bonne Nuit ma petite Féfé d'amour.

Freddie est partie depuis un mois maintenant, tumeur généralisée et foudroyante au rein, intestin, estomac... elle si gourmande me mangeait plus bien, et surtout ne jouait plus, première visite chez le véto. plutôt encourageante, simplement problème intestinal, des boules de poils, les analyses de sang étaient bonnes, tu parles, pendant 2 mois je t'ai surveillée je voyais bien qu'il y avait quelque chose de grave tu maigrissais, et puis un matin de calins... en te caressant j'ai trouvé une grosseur à ton ventre j'ai de suite compris que c'était une cochonnerie, après ta visite chez le véto qui a confirmé ce que je savais "tumeur" il faut opérer, et voir... je t'ai ramenée à la maison, c'était un Mercredi, l'opération devait être le lendemain, mais je n'ai pas voulu te laisser toute seule dormir loin de chez toi, quand tu es descendue de la voiture tu es parties faire ton petit tour dans la campagne comme à ton habitude, mais ce soir là tu n'es pas rentrée... pour moi c'était un signe, je pensais que tu ne voulais pas que l'on opère. Le jeudi matin lorsque j'ai ouvert le volet de ma chambre tu étais là assise, tu m'as jetée ton regard des grands jours comme sur la photo et tu as miaulée avec ta voix stridente, comme qui dit ok on tente de l'enlever cette m**** ! les consignes étaient simples, enlever la tumeur si elle touchait un organe opérable sinon ne pas te réveiller... Seulement, je n'ai pas eu le courage de prendre cette décision, je voulais que dans le pire des cas tu partes chez toi, blottie tout contre moi ta petite patte dans ma main.Je devais te récupérer en fin de journée, mais j'avais un pressentiment, je suis arrivée vers 16 h tu dormais encore profondément, j'ai pleuré comme une gamine en t'embrassant, ma petite Freddie, mon bébé, la secrétaire m'a dit que c'était la première fois qu'elle voyait un chat s'endormir en fermant les yeux. elle m'a dit de repasser vers 18 h mais quand je suis revenue... tu venais juste de partir...Tes petits yeux tu n'as jamais ré-ouverts, ce courage que je n'ai pas eu, toi tu l'as eu... tu m'as une nouvelle fois donnée une leçon de vie, je t'ai ramenée à la maison, tout comme Jojo 15 ans avant. 2 chats pour deux tranches de vie... et au final beaucoup d'amour, et une immense peine... je t'aime mon petit cœur dors bien.

CHAT, TU ES MON AMI
Chat, tu es mon ami, mon confident muet,
Tu es la poésie, tu es l’art d’être aimé.
Tu as l’œil perçant au fond duquel scintille,
Le désir envoûtant d’une étoile qui brille.
Cet œil est une Agathe version multicolore,
Il demande l’Amour, l’attend ou bien l’implore,
Tout ton corps se prépare, offert à la caresse,
Aussi tendu de joie qu’une jeune maîtresse.
A peine que ma main ne vienne t’effleurer,
Que tu danses déjà, ne sachant où passer.
Tout ton être me frôle, électrique, impatient,
Recherchant le plaisir traduit en ronronnant.
Il suffit que je te touche et le miracle opère
Tu deviens un enfant, dans les bras du père.
Je te prends contre moi, monte sur mon épaule,
Ta douceur me convient, c’est parti, je te cajole.
Tes griffes sont rentrées, tes pattes sont douces,
Tu rebondis sur moi, comme balle de mousse.
J’arrêterais le temps, sublime instant de paix,
Pour te garder, contre mon cœur, toute l’éternité.
(Gilbert Dumas)

Merci pour votre mot....Courage à vous , Freddie est aimée et est heureuse maintenant.

Merci à vous tous pour votre soutien, nos petit compagnons à 4 pattes nous suivent fidèlement sur la route sinueuse de la vie, nos joies ils partagent nos peines ils comprennent. Perdez-vous dans le regard de votre chat, il lit en vous comme dans un livre, Freddie était... comme les vôtres exceptionnelle, elle imposait sa loi à Zizou le ténébreux mais pas téméraire tigré, câlinait son fils le maladroit Mickey boule de poil blanc, ne supportait pas les farces de nounours toujours à l’affût pour lui sauter dessus. Voilà ce soir tout le monde dort, la bande des 5 à perdu son chef... bisous ma Féfé

🐾 🐾 🐯 🌹 Le greffier 🌹 🐯 🐾 🐾
Pour des caresses,
Je fais pattes de velours.
Contre un peu d'amour,
Je donne de la tendresse.
Je suis un indépendant,
Au caractère sociable.
Mes habitudes sont invariables,
De l'humain je ne suis point dépendant
Je peux être habile félin,
Aux griffes acérées,
Prêt à lacérer
Mais je suis né pour être câlin !
Je suis chaton ou matou
Écoutez mes tendres ronrons,
Qui résonnent comme une chanson.
Je la fredonne rien que pour vous !
(Poème de Delcau Roinos)
Merci pour ma petite Poupette d'amour, tendres pensées pour votre petit Freddy, à son fils Mickey qui le cherche & à vous que Freddy a su vous réconforter dans des moments si difficiles...

Parce que...
C'étaient des moments heureux.
Ces moments ont existé.
Ce bonheur qui a été vécu, rien ne peut faire qu'il ne l'ait pas été,
Même la mort.
La mort ne balaie rien.
Le chagrin peut tout brouiller
Un temps.
Comme à chaque fois qu'on est séparé de ceux qu'on aime
On se dit que plus jamais.
Eh bien plus jamais, d'accord.
N'empêche que ce qui a été est
A l'intérieur.
Pour toujours.