PHOTOS OU ANECTOTES MARRANTES

Pchiiiitt...

c'était le genre de bruit qu'elle avait en horreur... aérosol, limonade ou coca trop secoué qui se met à gicler ou pulvérisateur d'eau.

Ca avait commencé avec le FrontLine. La vie à la campagne avait ses avantages mais pour Parnelle c'était aussi l'occasion de ramasser des puces, notamment grâce aux hérissons qui campaient régulièrement dans le jardin et que mademoiselle suivait avec assiduité, mais aussi, pire encore, des tiques.

Ma femme a passé des heures carrées à la débarrasser de ses tiques avec, vous savez, ces espèces de petits crochets en plastique qu'on vend exprès. Il faut bien soulever doucement tout en tournant pour être certain de prendre la tête du parasite. Parnelle n'aimait guère ces moments-là mais comme elle avait droit à des caresses et des mots doux, elle se laissait faire sans trop bouder.

Pour les puces, c'était une autre affaire. Comme elle a souvent été malade ou accidentée au cours de ses premières années, nos vétos se chargaient de la cure de nettoyage mais entre les visites et les séjours en clinique, il fallait bien s'y coller. A cette époque -fin des années 90- le pulvérisateur Frontline avait la bénédiction de bien des vétérinaires (on est revenu depuis sur sa toxicité et son efficacité).

C'était des séances épouvantables avec notre Nounouche. Je la prenais par la peau du cou et ma femme l'aspergeait de la tête aux orteils de ce produit qui empestait une étrange odeur moitié alcool, moitié ether. Parnelle hurlait comme si on la torturait, je crois que ce n'était pas tant le produit lui-même que le fait qu'on lui fasse des misères, nous ses protecteurs, pourvoyeurs de nourriture et de caresses.

Il a vite fallu ruser car dès qu'elle nous voyait prendre le produit, elle se sauvait à toute vitesse, direction le jardin ou sous le lit. Puis ça a empiré, toujours son sens si particulier de logique parnellienne et de mémoire de chat-éléphant (façon de parler vu ses trois kilos avec le poil d'hiver), tout flacon ressemblant vaguement au tube de frontline déclenchait le sauve-qui-peut. Au fil des ans, les bruits mêmes sont devenus suspects.

Une fois la campagne abandonnée et Parnelle transformée en chatte d'appartement, nous n'avons guère eu besoin de recourir à des traitements anti-puces et pas une seule fois dans sa dernière maison. Le souvenir des pchiiiits du Frontline était pourtant bien présent dans sa mémoire. Ma femme qui se mettait du parfum, une canette de limonade qui s'ouvre et instinctivement elle reculait et fermait les yeux !!!

J'ai un peu abusé de cette trouille, quand elle était trop casse-pied à tourner autour de la bouffe ou à vouloir absolument monter sur mes genoux alors que j'écrivais, je prenais un stylo ou un capuchon de stylo, le tendais vers elle tout en faisant "pchiiiitt" et hop, elle s'arrêtait net et fermait les yeux.

Je souris en évoquant cette facette de son comportement, et en même temps, l'image très vive de Parnelle qui se matérialise dans mon esprit me remplit de tristesse. Elle me manque toujours autant, elle était si spéciale...

Certains souvenirs ressurgissent et il font sourire même si les yeux se mouillent un peu.
Voici une manie de mon PANCHO :
Un jour il découvrit qu'il aimait faire tremper une croquette ...j'appelais çà des "noyés".
Au début il le fit lui même ... mais sans doute était-ce meilleur si c'était moi qui les lui donnait.
Quand il en avait envie il tournait autour de moi puis s'asseyait devant son bol d'eau me regardait puis fixait la boite de croquettes ... puis fixait à nouveau son bol. Il recommençait ce petit manège jusqu'à ce que je prenne la boite. Là il se reculait et me laissait déposer une petite croquette dans sa coupelle d'eau et il la dégustait lentement . Il la léchait consciensement puis la machouillait comme si c'était un met délectable. Il en mangeait ainsi deux ou trois, pas plus, mais avec à chaque fois le même petit rituel pour chaque croquette.
Lui seul a eu cette lubie.
Il est doux de penser pour une fois à un bon moment partagé ensemble ...

les chats sont décidément facétieux, oui, c'est un petit rituel bien curieux et bien amusant :)

les yeux pointés vers le ciel, la tête dans les étoiles...

Le temps passe et les souvenirs reviennent et s'amoncèlent.

Je me souviens avec émotion que très tôt Parnelle s'est intéressée à ce qui se passait parfois très haut dans le ciel. La petite maison où nou habitions était proche d'un petit bois qui constituait l'extrême limite d'une forêt bien plus vaste où l'on trouve des marais.

Chaque année, à certaines périodes, nous avions la visite de busards des marais ou peut-être était-ce une autre variété qui venaient tournoyer au-dessus des champs et de la maison. Ils poussaient des cris perçants, sans doute au cours de parades amoureuses. Parnelle les a repérés très vite, elle s'arrêtait, s'asseyait et scrutait les cieux pendant quelques minutes avant de retourner à ses occupations félines.

D'autres bruits attirérent sa curiosité, l'hélicoptère de l'hôpital et parfois des avions de tourisme qui passaient un peu bas.

C'était une petite chatte curieuse de tout et je crois bien que la liberté dont elle jouissait dans un environnement très agréable a contribué à développer ses instincts, son intelligence et entretenu ses capacités sensorielles et sa mémoire.

J'y pense soudainement car dans les logements qui ont suivi, elle n'a pa eu la chance de retrouver les sensations du dehors, plus de ciel à scruter non plus...plus d'oiseaux, d'hélicos ou d'avions et pourtant, quelques années plus tard, là où nous habitons actuellement, il y a eu plusieurs fois le passage de l'hélico du CHU, nous étions à nouveau sous son itinéraire. Et quand il passait, Parnelle levait la tête en direction du plafond, cherchant sans doute un espace dans cette barrière de plâtre, un espace qui lui aurait permis de vérifier si ce qu'elle entendait correspondait bien à ce qu'elle avait vu et perçu des années auparavant. Elle avait vraiment une mémoire prodigieuse...

une anecdote toute simple...

Parnelle, Uncle Bens et la lessive...

Elle adorait les croquettes... notamment les Friskies, plus tard les TD Diet du véto. Secouer le paquet ou bien se diriger vers l'endroit où les croquettes étaient stockées suffisait amplement pour qu'elle s'agite dans tous les sens et en quelque sorte "piaffe" d'impatience, si tant est que "piaffe" convienne pour un chat.

Rapidement, elle a également identifié la forme de ces paquets et dans sa logique Parnellienne, particulière mais parfois efficace y compris selon nos propres critères, tout paquet ayant à peu près la forme et la taille d'un paquet de croquettes a eu droit à sa plus vive attention. c'était presqu'un tour qu'on lui faisait faire en présence d'amis de passage. Je lui tendais un paquet de lessive, un paquet de riz ou un paquet de pâtes genre lustucru en lui disant "est-ce que tu aimes ça?" et hop elle se dressait sur ses pattes de derrière et agrippait l'objet, parfois tellement excitée qu'elle y plantait copieusement ses griffes.

On aurait pu faire fortune avec Parnelle, imaginez un peu le spot "Parnelle, gouttière difficile raffole d' Ariel - de Skip- de Calgon etc... car avec la lessive sa litière sent bon ou son doudou est plus doux..." pfff...
La fortune elle nous l'a donnée en affection, en tendresse et en rires...

Un instantané avec Uncle Bens:
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/parnelle/parnelle3/images/parnelle17.jpg

C'est trop mignon cette histoire ! Je me demande si vraiment, génétiquement, les chattes ne sont pas plus intelligentes que les chats. Encore qu'un de nos chats les plus intelligents était un mâle (Fiou-Fiou), mais bon... j'ai un préjugé favorable envers les filles, de toutes les espèces <WG>

Moi aussi sans féminisme aucun ! Les femmes sont le sexe faible quant à la force mais le sexe fort pour l'intelligence ! Mes chattes sont plus intelligentes et surtout, le sens plus pratique ! Mes mâles ne sont pas bêtes pour autant ...

J'imagine Parnelle faisant une publicité : je suis sûre que cela aurait marché !

Bisous à tous et toutes. Sandrine

Anecdote avec Parnelle...

Elle n'aimait pas ...

les idiots, je crois. Lorsque nous avons déménagé la première fois, Parnelle et nous avons échoué dans une maison qui devait vite s'avérer être désagréable. En guise du petit paradis de campagne paisible promis par l'agence, nous nous sommes retrouvés avec des voisins chasseurs dont le sport favori était de venir nous em... avec tous leurs copains, à 8h du matin le dimanche, entre autres.

Nous nous étions donnés un mois avant de faire sortir Parnelle pour qu'elle s'habitue à sa nouvelle maison mais autant dire qu'on a très vite compris que là, elle ne mettrait jamais le museau dehors, pour sa propre sécurité.

Nos voisins avaient de la famille qui déboulait à chaque congé scolaire. Dans la bande, deux ados débiles qui jouaient au foot contre nos murs et sur les bagnoles, jusqu'à ce que le grand-père leur colle une tarte parce qu'ils avaient enfoncé sa portière... Bref, le pied.

Un jour que Parnelle regardait au dehors à travers la fenêtre, l'idiote de service s'est approchée et s'est mise à gratter à notre fenêtre en disant "oh le gentil minou", une fois, deux fois et à la troisième, Parnelle lui a offert un de ses feulements maison qui la faisaient ressembler à un chat haret. "Méchant chat" a-t-elle dit. J'ai poussé et éloigné Parnelle, ouvert la fenêtre et dit: "non, pas du tout, c'est juste qu'elle n'aime pas les c..." :)

Nous sommes restés 9 mois dans cette maison, c'était bien assez... Dans les jours qui ont précédé le déméngement, Parnelle a dormi sur les cartons, histoire de dire "ne me laissez pas ici".

Super ! J'ai adoré ta réaction à la petite c... qui était venue narguer Parnelle. On a beau dire, de temps en temps ça fait du bien de se défouler.
Mais dans l'absolu, c'est drôlement moche quand on tombe sur un appart ou une maison commeça !

TIens, une petite anecdote de ma part aussi: quand j'ai emménagé dans ma maison actuelle, il y a 8 ans... J'ai failli être dénoncée à la SPA pour mauvais traitements à animaux ! Que j'explique : à cette époque, ma soeur travaillait et rentrait assez tard le soir, et moi je travaillais chez moi, mais la nuit, ce qui fait que les volets étaient pratiquement tout le temps fermés. Ma voisine n'avait pas vraiment fait attention à notre emménagement et elle voyait des chats, tout seuls, dans le jardin... En effet, nous sommes arrivées avec 12 chats, dont un certain nombre chats d'extérieur, que j'ai gardés quelques jours dans le garage puis libérés dehors. Bien entendu, ils avaient leurs gamelles régulièrement, mais de l'extérieur, on ne les voyait pas. Ma voisine a cru que quelqu'un était venu se débarrasser de chats dans ce jardin vide. Puis elle a fini par regarder de plus près et ra repéré les gamelles, et s'est rassurée. Des mois plus tard, quand un de mes chats l'a adoptée, nous avons commencé à nous voir et au fil du temps nous sommes devenues amies. Elle m'a dit un jour qu'elle avait failli appeler la SPA pour mes chats parce qu'elle avait cru qu'ils avaient été abandonnés !
Je regrette de n'avoir pas eu le reflexe de faire des photos, car le déménagement a été un peu épique et s'est déroulé sur deux jours (d'abord moi, puis ma soeur à l'étage) et pour éviter tout accident, j'avais laissé les chats en cage en leur changeant leurs tissus régulièrement (mais ça sentait quand même un peu la fauverie chez moi...) et en les nourrissant dans les cages jusqu'à ce que l'emménagement de ma soeur soit terminé. Il y avait donc les meubles, des cartons partout, et 12 chats dans 11 cages, empilées les unes sur les autres, puisque je ne pouvais même pas mettre les chats d'extérieur au garage tant que l'emménagement de ma soeur n'était pas fini, vu que les déménageurs ont passé leur temps à ouvrir et fermer ledit garage. J'avais un chat par cage, sauf Toupi et Pussy qui partageaient une grande cage, car elles étaient vraiment très proches. J'avais dû acheter des cages avant de partir, car j'en avais mais pas assez pour tout le monde. (Merci ebay! j'ai trouvé des cages de transport aérien à un prix vraiment doux... super. Je les ai toujours, car ça sert aussi de cage de convalescence en cas de besoin.)

Et sur ces 12 chats, il m'en reste seulement 4, Kiki, celui qui a adopté ma voisine (qui avait déjà deux chattes et se serait bien passée d'une troisième "bouche à nourrir", mais il ne lui a pas laissé le choix, le bougre !) et les "trois petits" surnommés aussi les "trois cinglés", dont j'ai déjà parlé, Bidou, Joe et Orion.
Mon grand regret, c'est que je n'ai pas réussi à attraper mon Grisou, un chat d'extérieur assez farouche mais que j'avais depuis longtemps et que je pouvais même, parfois, caresser un peu. Il a pris peur quand j'ai capturé un de ses copains, et je n'ai jamais réussi à l'attraper ni à le piéger, alors que j'ai pu prendre dans ma trappe deux autres chats beaucoup plus sauvages, avec l'expédient simple de ne pas les nourrir pendant 3 jours avant. Mais sur lui, ça n'a pas marché. Il doit être mort, car il aurait au moins 17 ans, et il avait un problème à l'oreille que je faisais soigner de temps en temps. J'ai laissé longtemps la trappe sur place, à mon ancienne adresse, dans le jardin d'un voisin qui aimait les chats. Un matin, il m'a appelée pour me dire qu'il avait capturé mon chat, ou plutôt qu'il s'était fait prendre dans la trappe (ou une de ses chattes, d'ailleurs, s'était faite enfermer trois fois!). J'ai réveillé ma soeur et on est parties à toute allure, mais arrivées sur place, hélas, c'était bien un chat gris et blanc, mais ce n'était pas Grisou. On l'a quand même pris et fait castrer, puis on l'a ramené à notre ancien voisin qui nourrissait plusieurs chats d'extérieur en plus des siens, et qui était d'accord pour le reprendre à la fin de sa convalescence, qu'il a passé dans notre garage. J'ai fini par abandonner, à regret, après plusieurs semaines ou mois, même, je crois.

Voilà ma petite anecdote du jour. Merci, Migisa, de partager avec nous tes souvenirs de Parnelle !

Un chat + un sac en plastique = une tortue...

Un des moments préférés de Parnelle était le retour des courses, pas seulement parce qu'elle pouvait renifler tout ce que nous avions pu acheter au fur et à mesure qu'on déballait mais surtout parce qu'elle pouvait jouer dans et avec les sacs une fois vidés de leur contenu. Et que j'm'y planque avec la tête qui dépasse, et que je me roule dedans, et que je fasse semblant de faire la "morte" pour tout d'un coup jaillir et nous foncer dessus lorsqu'on passait à côté... Elle était toujours très déçue quand on ramassait les poches pour les ranger.

Un jour, tout à fait par hasard, elle s'est glissée sous un de ces sacs plastiques et en avançant, la poche est restée sur son dos et elle se déplaçait en emportant le sac avec elle. Toujours sa mémoire et son sens si particulier de la découverte, ça lui a vraiment plu, si tant est est que pendant des années, elle a joué à la tortue. Elle attendait qu'un sac soit vide puis se glissait dessous et s'entrainait à avancer le plus longtemps possible en trainant la poche sur son dos. C'était vraiment très drôle, sa tête dépassait et le reste de la mimine était aux couleurs du Leclerc, du Casino ou du Auchan local !! Et bien sûr, si la poche se dérobait et glissait, hop elle se dégageait et recommençait...

Dans les deux maisons qui ont suivi, la configuration des lieux n'a pas permis qu'elle se livre à ce petit sport mais dans sa dernière demeure, des années plus tard, elle a recommencé deux ou trois fois. Elle était déjà une mamie-minou de plus de 13 ans mais elle se rappelait. Déjà, elle m'attendait systématiquement derrière la porte, je la repoussais fermement (environnement et rue dangereux) mais elle restait à proximité des sacs. Un samedi matin, alors qu'une poche trainait à plat sur le sol, elle s'est souvenue, a glissé son museau dessous et s'est mise à faire la tortue...

Mon petit clown facétieux me manque beaucoup.

Voici deux petites histoires que vous trouverez aussi sur la page de Jimmy. J'espère qu'elles vous feront sourire.

anecdote de Jimmy 1: la chat vert
Cette histoire s'est produite lorsque nous habitions toujours chez mes parents, Jimmy et moi. Un jour, je fouillais dans le garde-manger. Jimmy était un glouton invétéré et il s'est faufilé entre mes jambes, espérant attraper quelque chose à manger. Malheureusement, j'ai accroché un pot de sauce pesto qui s'est renversé, projetant un jet directement sur Jimmy, mon chat tout blanc. J'ai eu beau le laver avec du shampooing pour chat, sa collerette est restée verte pendant 4 ou 5 jours et il a embaumé le basilique encore plus longtemps. Enfant, je rêvais d'avoir un chat vert. Pendant 4 ou 5 jours, j'ai été la seule personne à avoir un chat... vert.

anecdote de Jimmy 2: la baignade
Dans ma cours, j,ai une piscine creusée qui n'était pas, à l'époque, clôturée. Jimmy allait dehors attaché seulement (bien qu'il savait parfaitement se débarasser de son harnais lorsque l'envie luien prenait). Ce jour là, il était dans la cours lorsqu'un chat errant est passé près de lui. Affolée par ses cris, je suis sortie juste à temps pour voir Jimmy sauter sur le pauvre intrus qui tentait de fuir, les projetant tous deux droit dans la piscine. Heureusement, ils savaient nager. J'ai hissé Jimmy, trempé, hors de l'eau. Il en a eu pour trois heures à se lécher et se sécher par la suite. Comme il était drôle avec son poil tout mouillé!

Oops, ça bouge mais ça brûle...

Parnelle était toute jeune, 7 ou 8 mois, quelque chose comme ça... A cet âge là, on bouge beaucoup, on explore, on tente et on touche à tout, parfois à ses risques et périls...

Un soir de panne de courant, j'ai dû allumer une bougie dans le séjour. Posée sur la table, la petite flamme vacillait et poussée par la curiosité, Parnelle s'en est approchée brusquement avant que je puisse réagir. Ca a duré une fraction de seconde, elle a plongé sa petite bouille dans le truc orange qui dansait, une de ses moustaches s'est aussitôt consumée et recroquevillée. Elle n'a pas miaulé mais a eu un vif mouvement de recul, elle est descendue de la table puis a passé les dix minutes suivantes à se lécher et à regarder (de loin) cette chose si fascinante et si dangereuse!

Il n'y a jamais eu d'autres incidents par la suite et si elle se tenait à distance raisonnable, elle campait souvent près de la cheminée. Je pense qu'elle était plus intéressée par la chaleur qui s'en dégageait que par les nombreuses flammes qui s'agitaient...

Ah, la curiosité des chats .....mais cela fait partie de leur charme !!!

Biz

J'ai bien aimé l'anecdote de la bougie... Parnelle était un chat intelligent qui a tout de suite compris ce qui se passait. Un des miens, Fiou-Fiou, qui a sa page dans le cimetière, a une fois sauté sur la cuisinière où un brûleur était allumé... sans casserole (je suis étourdie). Il avait à peu près l'âge de Parnelle, 7 ou 8 mois. Mais au contraire de Parnelle, il est resté figé sur place, à griller... Heureusement, j'avais un petit studio à l'époque, et l'odeur de roussi m'a vite alertée. Je suis arrivée dans la mini cuisine et j'ai vu mon brave matou, comme je disais, figé sur le bord du meuble, et déjà, tout un côté de sa moustache avait disparu. Je l'ai vite pris et posé sur mon lit, puis examiné pour voir s'il n'était pas brûlé ailleurs, mais il avait seulement perdu la partie droite de sa moustache. Mais, sous l'effet de la peur, j'imagine, ce n'était plus un chat mais une "statue-cube" égyptienne, ces statues taillées dans un bloc de pierre avec seulement la tête et les mains qui dépassent, le reste étant plus ou moins la pierre brute, carrée. Il ne s'est "défigé" qu'un bon quart d'heure plus tard, et il y avait une lègère lueur de folie dans son regard...
La moustache a repoussé, et le chat est devenu bien plus intelligent après cet incident: il avait même appris à mon autre chat, Neferet, à boire au robinet, et il arrivait même à manipuler le robinet pour faire couler quelques gouttes !
Comme quoi, se faire griller, c'est bon pour les neurones !

eh eh, pauvre Fiou-fiou tout de même, quel traumatisme !!