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Nos plus belles histoires de chat

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Auteur
Ammonet
Membre
#1 | Posté le:
30 Jan 2010 00:47
 
Pour rendre hommage à la mémoire de nos compagnons qui nous ont tant apporté, pourquoi ne pas démarrer un sujet où nous raconterions nos souvenirs les plus frappants, les plus extraordinaires, les plus émouvants ou les plus drôles sur nos chats?

Là je dois bosser, mais demain je vous raconterai l'histoire fantastique de Pompon, le chat qui aimait ma mère.

Auteur
Denise
Membre
#2 | Posté le:
31 Jan 2010 17:21
 
Une belle histoire de chat je vais vous en raconter une. Pas celle de ma Duju le chat de ma vie m'a quittée le 6/01/10 et j'en suis inconsolable.
Mais il y a eu beaucoup de chats dans ma vie et j'espère vivre assez longtemps pour m'occuper de ceux qui me restent et que j'adore.
Voilà, j'avais "gardé" provisoirement Diogène le chat d'un copain de mon fils car j'ai ici une ménagerie importante.Il se trouve que son maître a changé d'avis et me l'a laissé défitinitivement. Un de plus c'est toujours bien mieux qu'un de moins! Et j'ai gardé Diogène le soignant de mon mieux , mais lui imposant la discipline de la tribu: Pas question de rester dehors quand je n'étais pas là. Et ça ne lui plaisait pas! Il était indépendant et ne se faisait pas à la collectivité. Il a fini par émigrer chez une voisine grande amie des chats qui venait de perdre son vieux minou. Il préférait de loin ma voisine et nous avons conclu d'un commun accord qu'il resterait chez elle. Monsieur y était roi, se prélassant sur le divan de soie, se nourissant de mets choisis. Il avait libre accés au jardin et je ne le voyais plus que pendant les absences de la voisine. Là , comme je venais le nourrir, il acceptait que je l'approche. Même il daignait que je lui administre avec sa maîtresse les vermifuges ou les médicaments. Mais s'il me voyait dans la rue il s'enfuyait à toutes pattes. Pourtant je ne l'ai jamais maltraité bien au contraire mais il ne m'acceptait pas pour maîtresse. Il a mené chez Edith une vie de chat dorée la seule qui lui convenait.
En juillet dernier alerte générale! Diogène avait disparu Toute la "tribu pionsatoise de mémères à gros minets" se mobilise pour retrouver sa trace. Nous avons bien pensé qu'il avait été victime d'un chauffard ou d'un piège cruel dont raffolent les chasseurs ou les jardiniers pointilleux. On a fait tous les fourrés, tous les chemins, tous les recoins ! Aucune trace de Diogène. Sa maîtresse et moi même nous étions résignées à accepter sa disparition et en étions fort tristes.
Et puis un matin de décembre coup de fil! Edith m'annonce avec le plus grand bonheur que Diogène avait reparu la nuit grattant et miaulant à sa porte. Et c'était bien lui! Il est tatoué même; mais aucun doute sur son identité On l'avait bien reconnu. Disparu pendant plus de six mois! Que s'est-il passé? Nul ne le saura jamais! Avait-il fugué? Etait-il fermé quelque part, était-il monté dans une voiture? Avait-il été enlevé? Toujours est-il qu'il est revenu amaigri mais pas en mauvais état , de Dieu sait où. Il a mis du temps, sans doute fait du chemin pour venir retrouver les bras de sa maîtresse choisie et adorée. Depuis il est beaucoup plus casanier, fait juste une petite escapade au jardin et retourne au chaud se blottir sur son divan de soie. N'est-ce pas la une belle histoire? De détermination, de fidélité et d'amour? Et dire que certains osent affirmer que les chats n'aiment pas leur maître!

Auteur
Ammonet
Membre
#3 | Posté le:
1 Fev 2010 16:40
 
Denise, un grand merci pour cette belle histoire!

Comme promis, avec un peu de retard, dans la soirée, l'histoire de Pompon.

Auteur
AMARIE
Membre
#4 | Posté le:
2 Fev 2010 22:54
 
Merçi Denise, c'est une belle histoire.
J'attend celle de POMPON avec impatience.

Auteur
Ammonet
Membre
#5 | Posté le:
4 Fev 2010 09:25
 
C'était vers 1961. Mon grand-père nourrissait dans son jardin des chats semi-sauvages. Il leur apportait tous les jours, ponctuellement, leur portion de mou que le boucher lui donnait pour eux. Plusieurs chats sont passés et repartis... Je me souviens de Gris-gris, un chat tigré et blanc, et de Noiraude, une chatte noire.
Ces chats n'étaient pas stérilisés, et un beau jour Noiraude a eu 4 petits, que ma soeur et moi avons trouvés dans un jardin voisin. Notre grand-père a dit de ne pas déranger la chatte et de la laisser s'occuper de ses petits.
Quelques jours après, elle a ramené un des petits dans notre jardin, une minuscule boule de poils noirs, comme elle. Nous avons cherché les autres, mais nous ne les avons jamais retrouvés.
Nous avons ramené le chaton à la maison. Ma mère a jeté un coup d'oeil dessus et est partie à la pharmacie du coin chercher de quoi le soigner et le nourrir. Il était maigre et avait les yeux tout collés. Le soir, notre père a décrété que oui, nous pourrions garder le chaton. (Mais eût-il dit non, je suppose qu'il aurait eu fort à faire avec notre mère, qui avait adopté la petite bête à l'instant où elle l'avait vue.) Il m'a avoué trente ans plus tard qu'il était persuadé que le pauvre petit ne passerait pas la nuit!
Ma mère l'a mis dans un carton à côté de leur lit et s'est occupée de lui. Il a dû comprendre qu'elle l'avait sauvé, car de toute sa vie (qui fut longue: 19 ans!) elle a toujours été son humain préféré. Il ne la quittait pas d'un pas et dormait souvent sur ses genoux.
Une jolie histoire, me direz-vous, mais qu'a-t-elle d'extraordinaire?
Ceci: le chat a sauvé la vie de mon petit frère.
Il avait quelques mois, et mon frère environ 4 ans. Il dormait encore dans la chambre de nos parents, à l'étage, et ma mère était à la salle à manger, au rez-de-chaussée. Je précise qu'elle avait un très mauvais odorat, ce qui est important pour la suite.
A côté de la chambre se trouvait une pièce à tout faire, stockage et buanderie, et ma mère avait mis une machine de linge à tourner. A cette époque, c'était une machine à gaz, alimentée par une bouteille. Il y a eu un problème, et le tuyau de la machine a commencé à brûler et à dégager une épaisse fumée blanche. Pompon est venu chercher ma mère au rez-de-chaussée, miaulant et l'attirant dans l'escalier, lui qui était un jeune chat très calme et peu revendicateur.Elle a fini par comprendre et le suivre dans l'escalier. Arrivée en haut, elle a constaté les dégâts et vite sorti mon frère de son lit (il était dans un lit à barreaux dont, même à 4 ans, il n'aurait pas pu sortir seul.)
Si le chat ne l'avait pas prévenue, mon frère aurait peut-être été asphyxié dans son lit, car la fumée montait mais n'était pas encore descendue.
De ce jour, Pompon a acquis un statut spécial dans la famille! Tous les matins, il prenait le petit déjeuner avec mes parents, assis derrière la "barrière" constituée d'un paquet de biscottes, car mon père n'aimait pas trop les poils de chat dans son café au lait. Quand nous mangions de la glace au chocolat, qu'il adorait, Pompon était assis sur les genoux de ma mère et mangeait sa petite portion dans sa propre assiette, les pattes proprement posée sur le bord de la table.
C'était un chat calme (et castré) qui n'est jamais sorti de la maison, sauf une fois, des années plus tard: quand ma mère est partie une dizaine de jours à l'hôpital pour une opération, il s'est faufilé entre les jambes de ma grand-mère et il a disparu dans la rue. Mon père et mon frère l'ont cherché et appelé dans tout le quartier, en vain. Tous les jours, ma mère demandait des nouvelles de son chat, et mon père lui disait que "tout allait bien", mais elle avait compris qu'il y avait un problème x

Auteur
Ammonet
Membre
#6 | Posté le:
4 Fev 2010 09:45
 
Suite de l'histoire, j'ai cliqué trop vite!

et que quelque chose avait dû arriver. Pourtant, le jour de son retour, Pompon était à la maison et lui a fait une fête d'enfer.
Que s'était-il passé? Le soir précédent son retour, mon père et mon frère (ma soeur et moi étions déja parties de la maison pour finir nos études) ont entendu des miaulements dans le "retenaou". Ce mot occitan désigne une allée aveugle, qui était située derrière la fenêtre de la cuisine, à l'opposé de la porte par où le chat s'était enfui, en fait, de l'autre côté du pâté de maison. Ils sont allés ouvrir la petite fenêtre de la cuisine, et là, ils ont vu Pompon, assis dans l'allée en question, qui attendait. Les miaulements, c'étaient les quatre ou cinq matous qui l'avaient accompagné qui les poussaient! Mon père a arraché le grillage qui protégeait la fenêtre (le retenaou était une allée assez moche et sale où passaient parfois des rats...) et Pompon est remonté et est rentré. Les autres chats lui ont fait un dernier concert de miaulements et sont repartis.
Le lendemain, à son retour, ma mère, soulagée, a dit à mon père et à mon frère qu'elle avait pensé que Pompon avait disparu pendant son absence, mais qu'heureusement, elle s'était trompée. Là, ils lui ont avoué toute la vérité!
Pompon a vécu près de 19 ans, toujours choyé et soigné. Ma mère lui a "rendu la politesse" de son sauvetage de mon frère, car, quand le chat, des années plus tard, était assis tranquillement sur le pas de la porte de leur loge (ils étaient gardiens dans une résidence à ce moment) et qu'un abruti de gamin, qui passait avec son chien, a dit au chien "d'attaquer" en voyant le chat, elle s'est précipitée et a mis sa main dans la gueule du chien pour l'empêcher d'attraper Pompon par le cou. Elle a été mordue assez profondément, la police est intervenue et ma mère a dû avoir une piqûre antirabique. Les policiers ont vertement tancé le gamin, qui a juré qu'il ne referait jamais cette bêtise. Heureusement, le chien, placé en observation, n'avait pas la rage et a été rendu à ses maîtres. Les parents du gamin sont venus présenter leurs excuses à ma mère.
Puis Pompon a développé un cancer sur le flanc. Comme il continuait à manger et ne souffrait pas, la vétérinaire avait dit que mes parents pouvaient le garder. Il mangeait de moins en moins, mais faisait toujours des mamours à ma mère. Il dormait à côté du lit, sur un carton, car il ne pouvait plus grimper sur le lit. Le dernier matin, ma mère s'est levée et est allée tout de suite le voir. Il a levé la tête, a ronronné une dernière fois et il est mort dans ses bras. Elle pleurait en me téléphonant.
Pompon a été enterré dans le jardin où il était né. Ma mère a eu tant de chagrin qu'elle n'a jamais voulu reprendre de chat. Mon père aurait bien aimé, mais elle était la "femme d'un seul chat". Elle a toujours aimé nos chats et joué avec, mais elle a eu un seul chat dans sa vie, et c'était Pompon. Elle est toujours de ce monde. Elle aura 89 ans en juin, et elle n'a jamais oublié son chat. Je cherche une photo de lui et je l'ajouterai un de ces jours au cimetière, où reposent déjà deux de mes chats. J'en ai environ 25 à inscrire sur le site... Une vie de chat, c'est court, même quand ils vivent aussi vieux que Pompon, Cally ou Minot, le chat de ma soeur.
Voilà, j'espère avoir d'autres belles histoires de chat bientôt de la part des membres de la communauté, et je vous en raconterai encore d'autres.

Auteur
AMARIE
Membre
#7 | Posté le:
4 Fev 2010 16:59
 
Merçi pour l'histoire de POMPON, c'est vraiment une belle histoire d'amour.
Je vous raconterez mon coup de foudre pour mon chat ... elle n'est pas gaie : demain c'est le jour anniversaire de son départ et aujourd'hui je n'ai pas le courage d'en parler.

Auteur
AMARIE
Membre
#8 | Posté le:
7 Fev 2010 18:28
 
Comme promis voiçi mon histoire : mais avant en préambule je dois vous dire que depuis petite fille j'étais "chien-chien" ... j'étais fasciné par les fauves mais les chats ne m'interessaient pas. Je trouvais les chatons "mignons" mais je n'aurais jamais eu l'idée d' en avoir un.
Depuis un certain temps je m'occupais de mes parents agés et particulièrement de ma Maman touchée par Alzeimer. A la mort de mon caniche HELIOT, j'ai décidé de reprendre un grand chien et de donner à mère un chat pour lui tenir compagnie. Celle-çi était très affectée par ce décès.
Je n'avais aucune idée où trouver ce fameux chat et j'ai donc contacté notre vétérinaire qui m'a dit avoir un chat très doux d'environ un an que des gens lui avaient laissé à soigner et n' été jamais venu chercher.
J'ai demandé à une voisine une valise de transport et nous sommes partis mon père et moi.
Arrivé à la clinique vétérinaire, la secrétaire qui me connait bien, m'a emmené découvrir le chat. Elle a ouvert la porte d'une cage et là ce fut le choc ... j'ai vu deux grands yeux verts, d'un vert incroyable, intense. Je me suis penchée comme attiré vers eux. Le chat s'est avançé et m'a donné un coup de tête sur l'épaule gauche ... voilà j'étais tout simplement tombé amoureuse de lui.

Je ne pensais alors qu'a l'emmener avec moi. Nous sommes allés aussitôt chercher tout ce qu'il fallait pour lui : litière, croquettes, griffoir, etc...
Arrivé à la maison PANCHO découvrit calmement son nouveau domaine. Le soir il vint me retrouver dans mon lit et je subi stoïque son piétinement sur mon épaule. J'ai gardé longtemps les cicatrices de ses griffes.
Le premier jour où je l'ai laissé seul avec mes parents pour aller faire des courses, j'étais heureuse de le retrouver. Lui me regarda fixement puis s'assit sur son griffoir en carton en regardant fixement le mur. Je crois qu'il n'avais pas du tout apprécié mon absence.
Ne connaissant rien aux chats : j'ai essayé de me documenter sur leur comportement surprise d'avoir un chat qui ne miaulait et ne ronronnait jamais. Il ne se frottait jamais dans mes jambes.
Il n'y avait que quand je l'appelais qu'il émettait alors un petit cri.

(désolée le téléphone sonne : je reprendrais mon histoire plus tard)

Auteur
AMARIE
Membre
#9 | Posté le:
7 Fev 2010 23:38
 
(vraiment désolée : on ne fait pas toujours ce que l'on veut!)
C'était un cri étrange : mais il n'y avait qu'à moi qu'il répondait.
Quand PANCHO voulait quelque chose il se pendait au griffoir accroché à la porte de ma chambre. Il avait plusieurs façons de le faire. Une voulait dire "je suis là", l'autre "viens". Quand il s' y cramponné fermement ... il s'impatientait. Quand il arrivait à faire claquer la porte, là il était en colère.
Une fois, j'étais si fatiguée que je me suis couchée sans vérifier que tout soit en place, hélàs pour moi ! PANCHO me réveilla à 5H: pas de croquettes, le griffoir fut bien labouré, je me suis levé, puis ce fut l'eau ... et la porte claqua violemment puis je fut littéralement piétiné : j'avais oublié de nettoyer sa litière. Il était maniaque là dessus : elle devait toujours être impéccable. Ce matin là, il me fit lever 3 fois de suite. J'ai vite compris la leçon : je vérifiais tout avant de me coucher.
Sinon c'était un chat très doux, calme, il allait parfois tenir compagnie à mes parents. Il ne fuyait pas quand quelqu'un venait à la maison, il se contentait de les observer en silence.
Il venait parfois dans mes bras et là il se blotissait la tête dans mon cou. C'était nos instants de tendresse. PANCHO ne voulu jamais être pris dans les bras par quelqu'un d'autre que moi.
PANCHO couchait sur le fauteuil à côté de mon lit. Je ne m'endormais que quand il était là à côté de moi après lui avoir souhaité une bonne nuit. Là il se lançait dans une longue toilette et je me suis souvent endormi avant qu'il ait fini. Sa présence me rassurait.
J'avoue encore murmurer cette phrase avant de m'endormir ... même s'il n'est plus là ! il y a sa photo sur ma table de chevet ...
S'occuper de Maman finit par devenir trop lourd pour moi. Maman rentra donc en Maison de retraite médicalisée en janvier. J'étais épuisée et pensais enfin profiter de mon chat ... sur la fin j'avais si peu de temps pour moi.
Mais quelques semaines après PANCHO me parut bizarre et je décidais de le conduire chez sa vétérinaire. La petite grimace qu'elle fit en l'examinant m'inquiéta. Il resta à la clinique en observation.
Une semaine plus tard, le coup de fil arriva : c'était bien la PIF et elle avait tout fait pour me le sauver ... mais là il n'y avait plus rien à faire.

Quand je suis rentré dans la salle de soin PANCHO était couché et la vue de son corps déformé par la maladie me brisa le coeur. Au son de ma voix , il se souleva, ouvrit les yeux. Ses beaux yeux verts étaient voilé par la souffrance. Je me suis penché vers lui : il a eu la force de se soulever et il m'a donné un coup de tête sur l'épaule ... comme la première fois.
Ce geste PANCHO ne le fit que deux fois : le jour où nous nous sommes rencontré et ce jour où il m'a quitté.
Je me suis assise. La Vétérinaire me le mit dans les bras. PANCHO s'est blotti entre mes bras. C'était fini ... j'ai pleuré tout le temps.
C'était en février, j'ai vécu là, je crois, le pire instant de ma vie.
C'est La vétérinaire qui a choisi sa petite urne : toute simple en bois.
Arrivée à la maison, comme c'était une maladie infectueuse j'ai du me séparer de ses affaires : coussins et couvertures. J' ai du traiter son arbre à chat et désinfecter son écuelle. Je n'ai pas pu la jeter. Je n'ai gardé que son petit collier avec sa clochette.

Voilà c'était l'histoire de PANCHO ... un coup de foudre et une belle mais trop courte histoire d'amour.
PANCHO était jeune, beau, merveilleux ... la maladie l'a foudroyé en même pas quinze jours. Et celà reste pour moi une souffrance ...

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#10 | Posté le:
5 Avr 2010 18:30
 
Très belle histoire de PANCHO, belle à en pleurer !!! C'est vraiment un très grand bonheur d'avoir un chat mais aussi un très grand malheur quand on le perd !!! Mais pour rien au monde je n'en aurais plus ! Moi aussi, pendant mon enfance, j'étais plutot "chien" ; j'avais une chatte que j'aimais mais sans plus. Et mon dernier compagnon depuis 20 ans avait des chats quand je l'ai rencontré et depuis, je ne pourrait vivre sans eux !!! ILS NOUS APPORTENT TELLEMENT!!! Biz

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#11 | Posté le:
11 Avr 2010 11:53
 
Histoire de la vie de ma tite Jojo que je n'oublierais jamais, qui m'a tant apportée, humainement ! C'est mon bébé qui qui est parti, je t'aime et t'aimerais toujours.

"J'ai 6 mois. Je rentre dans le cabinet d'assurances où travaille Sandrine, ma future maman. Je suis bien au chaud et y reste tout l'après-midi. Tout le monde me trouve mignonne et me caresse mais quand les bureaux sont sur le point de fermer, personne ne semble se soucier d'où je vais passer la nuit ! Seule Sandrine me prend dans ses bras et va trouver la gardienne pour avoir des renseignements sur moi (si j'appartiens à quelqu'un ..). Mais cela fait 15 jours que je traine dans le coin (il y a un marché où je me nourris quand il reste quelque chose). Je rentre donc avec Sandrine en RER. Elle me tient bien serrée par peur sous son manteau mais je suis bien contre elle, un peu curieuse quand même ! Dans son appartement, le chat de son concubin, Bibou, m'accueille à bras ouverts mais moi, je suis sauvage et habituée à me débrouiller seule dans la rue. Alors, je siffle, je crache et le mors même ! Mais lui me regarde avec attendrissement et son amour et sa patience auront raison de moi. Je me pelotonne contre lui bien au chaud pour dormir et ne le quitte plus ! Il n'y a que quand on s'approche de ma gamelle, je gronde (restes de mon départ dans la vie) ! D'autres chats arrivent mais je ne les accepte pas (males ou femelles, petits ou grands) et je ne suis pas toujours gentille avec eux, même si souvent, je reste indifférente. Mais avec ma maman, c'est tout autre, quelle belle amitié, quelle belle complicité ! J'en ai connu des différents appartements, des autres chats, qui sont décédés aujourd'hui mais j'avoue, je ne les regrette pas vraiment d'ailleurs. Sauf mon Bibou qui, à 19 ans, est mort de vieillesse. Après un dernier adieu (et même plusieurs), je le laisse partir dans les bras de son maitre (je sais d'ailleurs qu'il y était très bien !). La vie sans mon compagnon est difficile (j'ai un manque) mais j'ai heureusement l'amour de ma maman de de mon papa ! En août 2009, je ne peux plus manger et le vétérinaire diagnostique un cancer du colon, il me donne 2 - 3 semaines à vivres. Je prends des médicaments (de temps en temps, je les refuse) et grâce à eux et à Sandrine (qui me donne la becquée car je ne peux presque plus manger - elle m'achète des gâteries, foie gras, saumon ....), me lave (je ne le fais plus), joue avec moi, me câline, bref, elle passe beaucoup de temps avec moi, je "tiens" jusqu'au 23 mars 2010 . Ce jour-là, je perds un peu de sang mais maman croit qu'un vaisseau a claqué car cela stoppe assez vite. Je dors sans souffrance apparente mais le lendemain, cela recommence sans s'arrêter cette fois-ci et là, je souffre. Ma maman m'amène chez le vétérinaire pour abréger mes souffrances. Elle est vraiment triste mais moi, je suis rassurée de la voir et de la sentir près de moi avant de partir au paradis des minous où je retrouverais mon tendre Bibou, Chafou et tous les autres. J'ai 18 ans."

Auteur
Ammonet
Membre
#12 | Posté le:
11 Avr 2010 15:46
 
Bonjour Sandrine
Vous devriez copier l'histoire de Jojo sur sa page, elle est tellement belle! Lui avoir permis d'avoir tous ces mois de "rab", c'est merveilleux! Jojo a eu une belle et longue vie. Moi aussi j'ai trouvé un chaton abandonné devant ma banque, il y a maintenant plus de 12 ans. Les gens le voyaient essayer de manger des feuilles (!) mais personne ne voulait s'en charger. J'ai planté là ma banquière avec qui j'avais une discussion difficile (j'avais un découvert, et pas tellement de moyen de le combler à l'époque...) et j'ai emmené le chaton chez moi, caché sous ma veste, lui aussi. Il miaulait si fort, avec une voix tellement grave, pour un petit bout de 3 mois, que ma mère, quand je suis arrivée, a cru que je ramenais un énorme matou! Léopold a été placé dans une gentille famille, et aux dernières nouvelles il est toujours de ce monde, bien qu'il ait toujours eu l'estomac délicat. C'est un beau tigré très doux, avec de l'abyssin en lui, car il a un profil vraiment spécial.
Et mon frère a toujours son Tibérius de 18 ans, sauvé dans un parc d'ados qui essayaient de le tuer par une protectrice, et arrivé chez nous à 4 mois pour être gardé pendant les vacances de la protectrice... et il n'est jamais reparti.
Alors, les chats récupérés dans la rue, je connais... Souvent ce sont les plus mignons et les plus reconnaissants car ils ont connu la misère, heureusement pas trop longtemps quand ils ont de la chance comme Léopold, Jojo ou Tibérius.
J'ai mis des fleurs à vos nouveaux arrivés dans le cimetière.

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#13 | Posté le:
11 Avr 2010 21:06
 
Merci pour vos fleurs, cela me touche ! J'ai suivi votre conseil et ai copié l'histoire de Jojo sur sa page. Je suis vraiment très heureuse qu'elle vous plaise car le lien avec ma Jojo était si fort que j'avais peur que les mots n'expliquent pas pas ma pensée réelle.

Les chats de la rue ont vraiment de la chance de vous rencontrer !!! Je n"achète" jamais un chat, il y en a tellement de malheureux !!! Et si je pouvais les sauver tous, je le ferais !!! Bsx

Auteur
Ammonet
Membre
#14 | Posté le:
12 Avr 2010 00:19
 
Moi aussi je me suis toujours refusée à acheter un chat. J'aimerais beaucoup avoir un jour un Maine Coon, mais j'essaierai de le prendre dans une association. Je préfère faire un don à l'assos que payer un animal, c'est une question de principe quand on voit tous les malheureux qu'il y a a adopter (ou à parrainer - merci pour les coordonnées de l'école des chats, je vais en parrainner un ou deux!)
Mes chats et ceux de ma famille ont tous été des chats errants recueillis ou des petits nés dans notre jardin (Je faisais opérer les mères dès que je pouvais, mais là où j'habitais il y a 5 ans, il y avait énormément de chats errants non stérilisés.) Depuis que j'ai changé de quartier, il n'y en a plus, les quelques chats que je vois dans la rue ont tous une maison (collier, bien gras...) et aucune chatte enceinte n'est venue accoucher chez moi.
Je vais aller revoir la page de Jojo!
Amitiés
Nicole

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#15 | Posté le:
12 Avr 2010 12:57
 
Bonjour Nicole,

Très heureuse si vous parrainer un ou deux malheureux de l'Ecole des Chats car il y en a tellement ! J'ai un un Maine Coon (Chafou qui est dans ce cimetière) et je ne le regrette pas : une vrai crème, mais quand il était en colère (des petits chatons qui l'embêtaient par exemple), il boxait ! Vraiment ! Il se mettait sur ses 2 pattes de derrière et parti pour le ring ! Il n'était presque jamais grondé car il nous faisait tant rire ! Je l'ai eu (cela a tojujours été un rêve pour moi) car sa maitresse étant décédée, son mari a voulu l'euthanasié - il avait presque 10 ans - je l'ai donc connu 5 ou 6 ans mais c'était du bonheur. La 1ère nuit, je me souviens, il m'a fait très peur car il dormait sur mon torse et je me suis réveillée avec cette grosse tête de "lion" au dessus de moi ! si vous en avez l'occasion, adoptez-en un, vous ne le regretterez pas!

Merci pour tous ces petits minous des rues que vous stérilisez car il faut des gens bien comme vous, moi j'avoue que je ne me sens pas prête à me lancer dans une association, malgré tout l'amour que j'ai a leur donné et qu'ils me donnent ! J'essaie d'aider comme je peux, avec mes petits moyens. Ma belle-maman a eu le courage de créer sa propre association mais elles les stérilisent, les placent mais aucun n'est à parrainer.

Bsx sincères. Sandrine

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