Bonjour,
Dans mon cas, ma Nénette n'a pas été euthanasiée par sa vétérinaire traitante, elle nous avait envoyées aux urgences pour une laparotomie. La clinique l'a appelée pour lui donner les résultats de l'acte (métastases sur plusieurs organes), et lui faire part de ma décision. C'était le samedi après-midi, le lundi je suis allée voir ma véto pour lui en parler, je ne savais pas qu'elle en avait été informée. Avec sa gentillesse habituelle, elle m'a reçue et nous en avons discuté longuement. J'avais beau savoir que j'avais pris la bonne décision, entendre ma véto me le dire m'a été bénéfique. Chaque fois que je vais la voir pour un de mes loustics, on prend le temps de discuter après la consultation. Pas de Nénette, mais de choses autour des animaux, de comportement, d'alimentation, de certains problèmes de santé, d'animaux qu'elle a soignée pour telle ou telle maladie, de situations qu'elle a rencontrées... J'ai l'impression à chaque fois d'en ressortir plus forte pour affronter l'inévitable. Mais je garde surtout en tête ce qu'elle m'a dit ce jour-là , et qui est vrai : "c'est une chance pour eux que de mourir avant nous, que deviendraient-ils si nous partions les premiers ?" Alors quand le chagrin refait surface, j'essaie d'imaginer ce que serait devenue ma Nénette si j'étais partie avant elle... et je me dis que la douleur que je ressens n'est que du "pipi de chat" comparé à ce qu'elle aurait peut-être vécu. Bonne journée Marie-Catherine |