Bonjour,
Pour ma part, pas de bol, j'ai des minous qui font partie des 10 % qui ne supportent pas d'être enfermés. Nénette, peut-être à cause de son passé de chatte errante, avait besoin d'aller se balader. Elle ne s'éloignait jamais bien loin, mais il lui fallait aller voir dehors ce qui se passait, il lui arrivait même de disparaître le temps d'une sieste dans un autre jardin. En plus, elle était experte en "escalade de grillage", alors elle avait la parade au cas où on aurait refusé de lui ouvrir le portail. Je la surveillais depuis une fenêtre à l'étage, et dès que je voyais qu'elle revenait de vadrouille, je me précipitais pour me mettre au milieu de la rue pendant qu'elle traversait. Elle était extrêmement prudente, je ne l'ai jamais vue traverser quand une voiture arrivait, mais je préférais être là quand même.
Ying, dit "Loulou Tortillon", & sa soeur, Yang, alias "Miss Couicouine", ont réclamé l'extérieur environ deux semaines après leur adoption. Ils grattaient les portes, essayaient de se faufiler dès qu'ils voyaient qu'on allait sortir. C'était assez pénible, et Ying montrait, en plus de la frustration, des signes d'agacement. Adoptés à la SPA, on ne sait pas comment ils vivaient avant, peut-être étaient-ils habitués à l'extérieur. Cela voulait dire aussi pour nous ne plus pouvoir laisser la porte-fenêtre ouverte quand il fait beau, bref vivre barricadées. Un mois après leur arrivée, ma mère et moi avons choisi de les laisser sortir, sous très haute surveillance les premières fois. A partir du moment où ils ont eu accès à l'extérieur, ils ont changé et sont complètement épanouis. Depuis, ils ont agrandi leur territoire aux deux jardins mitoyens. Ying s'en contente, mais il lui arrive - heureusement pas très souvent - de péter un câble et de sortir par la clôture d'un des voisins. Quand je le vois sauter sur le mur mitoyen, aller chez eux et se diriger vers la clôture, je sors dans la rue, et dès qu'il est sur le trottoir, je l'attrape et le rentre. Il arrive qu'il m'échappe et parte en vadrouille jusqu'à 3 ou 4 maisons plus loin, en général il reste sur le trottoir, et au moindre danger (voiture ou piéton qui passe), il s'abrite sous une voiture ou se précipite pour rentrer par où il était sorti. Mais il y a toujours un risque, malgré tout. Avec Yang c'est plus simple, elle a peur de la rue, elle ne cherche pas du tout à y aller.
Ma mère et moi partageons la surveillance : elle la journée pendant que je bosse, moi le reste du temps. Je suis toujours sur le qui-vive, faisant maintes fois le tour du jardin quand je ne les vois plus, les appelant, montant à l'étage pour regarder dehors en hauteur... et poussant un grand ouf quand les deux sont dans mon champ de vision et dans notre jardin. Bonjour le stress ! Une chance pour nous, ils font une trèèèès grande sieste dans la maison l'après-midi, souvent de 11-12 h à facile 17 h, alors on en profite pour décompresser ! Bonne journée à tous Marie-Catherine |