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Auteur
SANDYJOJO
Membre
#1 | Posté le:
27 Nov 2010 17:04
 
La mort de son animal est un moment très douloureux et la première interrogation qui se pose est de savoir ce que l'on peut faire de son corps. L'enterrer ? L'incinérer ? A qui s'adresser ? Des questions légitimes auxquelles la Fondation 30 Millions d'Amis répond.

La mort de son animal de compagnie. La perte d'un animal est pour certains une épreuve insurmontable. C'est de ce constat qu'est née l'idée du livre de Joëlle Dutillet, Nos animaux familiers ont-ils une âme ? (Exergue, 2010). Laissant la parole à des maîtres bouleversés, à l'instar de Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis, face à la disparition de Mabrouka, la journaliste met l'accent sur la souffrance ressentie lors de ce moment difficile et livre ses conseils pour que le chagrin laisse place à la sérénité. Une douleur quelquefois si aigüe qu'elle fait parfois oublier que la loi encadre strictement la perte d'un animal de compagnie.

Incinération ou inhumation ?

Tout dépend de la sensibilité, des convictions, et du budget de chacun. Certains maîtres souhaitent conserver une trace du passage de leur animal dans leur vie. Quoi de plus normal ? L'incinération individuelle permet de garder les cendres de son chien ou de son chat dans une urne. Attention en revanche à l'incinération collective : les cendres de plusieurs animaux sont rassemblées avant d'être dispersées, le plus souvent dans un « jardin du souvenir ».

D'autres préfèrent enterrer le corps de leur animal comme ils le feraient pour un proche. Si la loi française ne permet pas, contrairement en Grande-Bretagne, d'inhumer son animal dans le caveau familial, les animaux peuvent être enterrés dans le jardin de leurs maîtres. Certaines conditions doivent être cependant préalablement remplies : enterrer le corps à 35 mètres de toute habitation ou point d'eau, et à 1,20 mètre de profondeur. Le corps devra être recouvert de chaux vive avant d'être enterré.

Autre solution, pouvant aider sensiblement les familles à « faire leur deuil » : les cimetières animaliers, au nombre d'une vingtaine en France ; le maître aura le choix entre une inhumation en pleine terre ou en caveau. Cette dernière option est la plus coûteuse, puisqu'elle comprend un cercueil, la location de la concession et les frais d'entretien annuels.

Attention : l'article L 226-4 du Code rural précise que l'inhumation ou l'incinération d'un animal n'est possible que pour les animaux pesant moins de 40 kg. Pour les animaux pesant plus de 40 kg, il faut avertir le service public de l'équarrissage* (coordonnées fournies en mairie), qui est tenu de se déplacer dans les 24 heures.

Le vétérinaire, le meilleur conseil

Pour ceux qui n'ont pas la possibilité de conserver le corps ou qui ne le souhaitent tout simplement pas, la solution la plus simple est de recourir à votre vétérinaire. Il est en effet habilité à remplir les formalités nécessaires et permet ainsi d'éviter une angoisse supplémentaire au maître. Il se chargera alors soit de le faire incinérer, soit de contacter un équarrisseur*, selon votre choix, et à vos frais.

Comme la disparition d'un de nos amis est toujours un bouleversement, la Fondation 30 Millions d'Amis met à la disposition des internautes le service « A Mon Ami » : un espace d'expression où nous pouvons rendre hommage à notre compagnon disparu.

SOUVENT DES MAITRES SE POSENT LA QUESTION, ALORS J'AI PENSE QUE CET ARTICLE POUVAIT PEUT-ETRE LES INTERESSER. BSX

Auteur
Ammonet
Membre
#2 | Posté le:
27 Nov 2010 18:21
 
Merci Sandrine, cela peut en effet aider certaines personnes peu informées.
Pour ma part, j'ai choisi l'incinération collective pour tous mes compagnons. Je sais que plusieurs animaux sont incinérés en même temps, mais cela ne me gêne pas. Pour moi, le souvenir est en moi, pas dans l'éventuelle urne. Ceci dit, ma soeur a gardé les urnes de trois de ses chats. C'est une question personnelle. Mais comme, dans la famille, nous avons décidé de nous faire tous incinérer et disperser dans le jardin du souvenir, le choix fait pour nos animaux est cohérent avec celui que nous avons fait pour nous, je pense.
Toute formule est acceptable tant qu'elle est faite dans le respect. Et il y a aussi la question du coût. Personnellement, je préfère faire un don pour les animaux que payer les frais supplémentaires d'incinération individuelle et d'urne, mais je n'ai rien contre ceux qui font le choix inverse. Je dépense assez d'argent en con... pour ne pas critiquer l'usage qu'en font les autres !
Amitiés à toutes et tous
Nicole

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#3 | Posté le:
27 Nov 2010 19:29
 
Je comprends toutes les réactions et adhèrent à toutes les formes d' "après". C'est vrai que c'est un choix personnel souvent guidée par ses besoins, ses envies, sa façon de vivre ... Personnellement, je veux être incinérée, alors j'ai choisi pareillement pour mes chats. Et comme je voudrais que leurs cendres soient éparpillées avec les miennes, j'ai choisi l'incinération individuelle, même si cela est vrai à un coût (pour ma part, j'ai payé 80 euros l'incinération et l'urne). Et j'avoue que cela me rassure d'avoir toujours mes chats avec moi (même s'ils sont dans mon coeur à tout jamais). Et quand j'ai ramené les cendres de ma tite Jojo, je me suis dit : tu rentres enfin chez toi ! Cela a été un peu ma façon à moi d'accepter son départ.

Cela dit, je respecte toutes les décisions et ne jugerais jamais quelqu'un qui pense différemment de moi !

Biz à tous. Sandrine

Auteur
JHYL
Membre
#4 | Posté le:
16 Dec 2010 22:37
 
La départ de son animal est très douloureux, personnellement Hyaline était ma fille. J'ai choisi une incinération individuelle qui est vrai a un coût. Comme Sandrine, quand je suis allé chercher l'urne, c'était très dur, je me suis dit aussi je ramenais Hyaline chez elle où elle avait ses repères. La journée elle est sur le bahut et le soir dans un meuble où elle aimait s'y mettre. Ceci dit, je respecte le choix de chacun qui fait comme il le sent, le plus important c'est de penser à son animal (j'aime pas ce mot), son enfant, son amour.

Auteur
EmmaM
Membre
#5 | Posté le:
17 Dec 2010 16:39
 
Tiens, c'est marrant que le sujet soit évoqué maintenant, car j'ai fait incinérer Themys aujourd'hui. Nous devions y aller la semaine dernière mais la neige nous a bloqués.
Nous n'avons pas trouvé d'urne convenable (genre quelque chose qui puisse être posé chez nous sans dénoter), je vais en chercher une sur internet, là, elle est actuellement dans une boite carton.

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#6 | Posté le:
17 Dec 2010 20:54
 
Personnellement, j'ai fait appel à une société pour l'incinération de mes tits amours et ce sont eux qui m'ont fourni l'urne (somme toute, très jolies). Celle de ma Jojo en l'occurence est très belle (blanche avec de la peinture bleue, style chinois) mais il ne faut pas se prendre la tête, ce n'est pas cela le plus important.

Je te comprends JHYL car je n'aime pas le mot "animal" non plus. Il a une signification, pour moi mais ce n'est que personnel, de "détachement". Mes chats sont mes BB.

Bsx à tous. Sandrine

Auteur
EmmaM
Membre
#7 | Posté le:
18 Dec 2010 14:31
 
Je comprends, mais en même temps, alors que je pleurais tous les jours ma Themys, que je me sentais perdue et effondrée, mon fils a perdu un copain de 3 ans, qui est tombé dans une piscine bachée, le week-end dernier. Hier matin, nous avons incinéré Themys, et l'après-midi, nous avons assisté à la cérémonie religieuse du petit garçon.
Il n'y a pas photo. Là, j'ai compris pourquoi il y avait une différence de mots et de connotation.

Auteur
Ammonet
Membre
#8 | Posté le:
18 Dec 2010 17:22
 
EmmaM
Crois bien que je suis de tout coeur avec la famille à qui est arrivée cet horrible accident avec leur pauvre bambin, et avec toi et ton fils qui le connaissiez. Il y a des tragédies affreuses et celle-là l'est particulièrement.
Mais je reste persuadée que le chagrin de la perte d'un être aimé est la même dans les deux cas : immense. La noyade de ce pauvre petit ne rend pas moins grave la mort de Thémys, tout comme celle de Thémys ne peut pas faire oublier celle du petit garçon. Tous deux, ils étaient des êtres vivants dont la vie avait une importance capitale pour ceux qui les connaissaient, les aimaient et prenaient soin d'eux. Ils vont tous deux manquer cruellement à leur famille.
Pour ma part, je ne suis pas croyante, et donc, comme mon père aimait à me le rappeler,"comme meurt la bête meurt l'homme" (citation de la Bible, eh oui, faudrait que je retrouve le passage exact).
Voici la définition du mot "animal' par Wikipedia

>début citation
Un animal (du latin animus, esprit, ou principe vital) est, selon la classification classique, un être vivant hétérotrophe, c'est-à-dire qu'il se nourrit de substances organiques. On réserve aujourd'hui le terme animal à des êtres complexes et pluricellulaires, bien qu'on ait longtemps considéré les protozoaires comme des animaux unicellulaires. Comme tous les êtres vivants, les animaux ont des semblables avec qui ils forment un groupe homogène, appelé espèce.

Dans la classification phylogénétique actuellement en vigueur, le taxon des animaux a été remplacé par celui des métazoaires qui sont définis comme des organismes eucaryotes pluricellulaires mobiles hétérotrophes.

Dans le langage courant, le terme « animal » est souvent utilisé pour distinguer les humains du reste du monde animal, bien que l'Homo sapiens fasse partie du règne animal. De même, toujours dans le langage courant, « animal » fait référence à des animaux supérieurs, par opposition à certaines formes animales perçues comme plus primitives comme les éponges (Porifères), les Coraux, ou les actiniaires, ou Anémones de mer.
>fin citation

On voit ainsi que le langage courant qui réserve le terme d'animal à toute créature non humaine est simplement l'expression de l'orgueil indicible et mal placé de l'Homo Sapiens, et non d'une réalité objective quantifiable et scientifiquement démontrable.

Donc, non, ça ne me gêne pas que mes chats soient des animaux, puisque j'en suis un aussi.

Ce qui n'enlève rien à l'horreur de la mort de ce pauvre petit garçon et au chagrin de ses parents et de sa famille. Je ne les connaissait pas, mais je ferai ce soir, quand je serai seule, une minute de silence et de méditation en sa mémoire et pour sa famille.

Amicalement
Nicole

Auteur
EmmaM
Membre
#9 | Posté le:
18 Dec 2010 18:02
| Edité par :EmmaM
 
Tu es anti-spéciste?
J'ai été une lectrice assidue de Peter Singer.

Amicalement,

Emma

Auteur
SANDYJOJO
Membre
#10 | Posté le:
18 Dec 2010 22:15
 
J'aurais appris quelque chose ce soir car je ne connaissais pas le mot antispéciste.

C'est un sujet difficile et douloureux mais néanmoins intéressant à évoquer.

Pour moi, la vie de tout être vivant est une horreur. Bien sûr, tout dépend comment la personne est placée. Pour la famille de ce petit garçon, de ton petit garçon, et pour toi Emma, c'est le drame absolu. Et je compatis sincèrement à cette douleur !

Sincèrement je pense que toute mort est difficile à vivre pour tous. Mais particulièrement la mort de petits êtres sans défense. J'inclus par là autant les petits enfants, que les chiens et les chats ....ce n'est que mon avis personnel ! C'est pareil pour tous les civils en tant de guerre. TOUTE VIE SE RESPECTE !

Bisous à toutes. Sandrine

Auteur
Ammonet
Membre
#11 | Posté le:
18 Dec 2010 22:46
 
Emma
En fait... oui. Même si je ne connaissais ni le terme ni le concept, il correspond parfaitement à ce que je pense,sauf que... je n'ai jamais eu le courage de devenir vraiment végétarienne, malgré plusieurs essais avortés.
J'ai bien conscience que les combats des assos pour une méthode d'abattage

Auteur
Ammonet
Membre
#12 | Posté le:
18 Dec 2010 22:58
 
je continue, cliqué trop vite

...aussi peu douloureuse que possible pour les animaux de boucherie ne sont qu'un pis-aller, car malgré tout, nous les considérons comme des "inférieurs" dont la sensibilité n'est certes pas à la hauteur de la nôtre. L'appréciation d'un bon steak saignant, après tout, est bien supérieure à l'angoisse et à la douleur que ressent le boeuf quand on l'abat. Du moins c'est ce qu'implique la société et tous ceux (dont moi, je dois le reconnaître avec horreur) qui dégustent le dit steak.
Je vais lire les ouvrages de Singer, car l'article que j'ai vu me semble indiquer qu'il est tout sauf un fanatique.
Merci d'avoir mis un nom et une théorie sur mes sentiments que je n'arrivais pas à catégoriser.
Il me resterait à être logique avec moi-même et à cesser de manger de l'animal d"élevage.
Pour info, aller googler sur les "méthode d'abattage du bétail" ou sur "étourdissement avant abattage ", si ça vous file pas des cauchemars...
Et il s'agit des méthodes dites "humaines"... par exemple enfoncer une cheville de plusieurs centimètres de diamètre et dix bons centimètres de long d'un coup de pistolet dans le cerveau d'un cochon. C'est sûr, ça l'étourdit. Affirmer que ça ne le fait pas souffrir, c'est autre chose.
C'est peut-être pas le lieu d'un tel débat, mais c'ezt un sujet qui me tient à coeur.

me voici donc antispéciste ce soir alors que j'ignorais le concept ce matin. Comme quoi on en apprend tous les jours...
Amitiés à toutes et tous
Nicole

Auteur
Ammonet
Membre
#13 | Posté le:
19 Dec 2010 00:59
 
lA LIBERATION ANIMALE, de Peter Singer, est actuellement indisponible en français chez Amazon, mais il existe une version révisée pour celles et ceux qui lisent l'anglais.
voici le lien
http://www.amazon.fr/gp/product/0061711306/ref=ord_cart_shr?ie=UTF8&m=A1X6FK5RDHNB96
c'est sur Amazon france

Auteur
EmmaM
Membre
#14 | Posté le:
19 Dec 2010 11:14
| Edité par :EmmaM
 
Je suis ravie d'être à l'origine d'une telle révélation, même si je ne me doutais pas du tout !

C'est un excellent livre, qui trône en place de choix dans ma bibliothèque.

En fait, selon Singer, il n'y a pas de justification dans le fait de mettre les animaux à un niveau différent (inférieur) de celui des hommes dans la mesure où leur capacité à souffrir est exactement la même.
Sans doute peut-il être trouvé d'occasion sur price ou un site d'occasion.
Mais je comprends que les propriétaires de ce livre ne souhaitent pas s'en séparer.

Cet auteur, prof de philo dans de grandes universités, se fait régulièrement traiter de tous les noms (notamment par le faux philosophe Luc Ferry) alors que tout se tient et que jamais ses théories n'ont pu être totalement démontées : du coup, ses opposants préfèrent l'insulte au démontage argumenté de ses idées.

Auteur
snoopynette
Membre
#15 | Posté le:
23 Fev 2011 17:16
 
Personnellement, j'ai fait incinérer mes petits compagnons chez un crémateur animalier qui fait des crémations individuelles ; j'ai assisté à toutes les étapes de la crémation. Désormais, les cendres de mes bébés reposent dans des urnes ( un petit galet pour chacun de mes chats, et un petit écrin en pin qui se ferme avec une petite clef, pour ma petite femelle Zoé ; j'ai décoré ce petit écrin avec des perles de Majorque, que j'ai collé sur le couvercle en formant un coeur (oui, j'ai sacrifié mon bracelet de perles !). Je ne fais pas incinérer mes chats chez le vétérinaire, car ils incinèrent massivement les animaux, et on ne récupère jamais les cendres de notre seul animal.

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