Petit poil,
Un des nombreux surnoms que je te donnais par affection et qui prend de la valeur maintenant car quand je mets un vêtement, je trouve souvent un petit poil qui s'était détaché de ta douce toison du temps où tu étais parmi nous...
Cette nuit tu étais dans mes rêves et j'avais peur de te perdre, je te voyais pourtant marchant dans un bosquet sur de la mousse parmi d'autres animaux dont des tigres qui paraissaient gentils. Tu cherchais toi-même une place car changeait d'endroit comme si tu ne pouvais te poser. Je sais que nous avons encore des démarches à faire pour que cette belle forme que tu avais parmi nous soit aussi en paix. Ce rêve montre que, là où tu es, il n'y a que de la douceur...

Douce Mélisande,
Il n'y a que cette messagerie et le fond de mon coeur pour te remercier sans parole de ce que j'ai recueilli de ta part le jour de ton départ vers le paradis : un petit pipi parfumé sur l'alèze où tu avais passé ta dernière nuit à mes côtés. C'est indescriptible, jamais des effluves si raffinées et délicates pour une telle provenance n'avaient atteint mes sensations olfactives : je te sentais encore vivante et toute en particules douces et agréables qui baignaient mon cerveau ! tu as fait ce que tu as pu avec ce que tu avais pour me rendre ton départ plus léger...Encore merci. Câlins aussi à Mélusine qui, elle, doit être si heureuse de te retrouver !

Que la nuit te soit douce puisqu’elle t’est éternelle,
Que mes larmes contenues exaltent mon amour,
Que les dieux reconnaissent combien tu étais belle
Et honorent ta mémoire en ce triste séjour.
J’ai cru en un amour qui défierait le temps,
J’ai cru en un soleil qui effacerait la nuit,
J’ai voulu un amour qui durerait longtemps
Et n’ai eu qu’un malheur comme un rêve qui s’enfuit.
Pardonne-moi, mon amour, de n’avoir su t’aider,
De n’avoir pas compris qu’il me faudrait souffrir,
Qu’il ne suffisait pas de trop vouloir t’aimer
Et que pour te rejoindre il me faudrait mourir.
G .SINCLAIR.
(vu sur la page de Daisy)

Chère Mélisande,
Ces derniers jours j'écrivais que j'avais entendu ta voix, oui, c'est étrange, certains diront que c'est une hallucination auditive, cependant il est possible d'aller plus loin : cette voix était une des plus mélodieuse de ta palette vocale et la surprise passée, elle m'avait fait du bien donc ce n'était pas un hasard. Elle s'accompagnait d'un timbre plaintif en fin de phrase, pas celui de l'au-delà où tu es heureuse, mais celui que ma mémoire avait enregistrée lors de ton séjour auprès de moi. Le mystère ne peut être élucidé dans ce monde. Merci pour ce beau souvenir!

Autant j'ai aimé la vie que nous avons eue et toutes ces fois où nous avons joué,
Autant j'étais si fatiguée et j'ai compris que mon temps sur terre était terminé .
J'ai entrevu une image merveilleuse d'un endroit qui est sans chagrin
Où nous nous retrouvons tous pour y passer l'éternité .
J'ai vu le plus beau des arcs-en-ciel et, de l'autre côté, il y avait d'immenses prairies verdoyantes.
Courant à travers prés, aussi loin que mes yeux pouvaient voir, des animaux de toutes sortes resplendissaient de santé !
Et j'ai voulu courir avec eux, mais j'avais oublié de faire quelque chose.
Je voulais venir vers toi et te dire que je suis bien, que cet endroit est vraiment merveilleux.
Et une lueur transperça la nuit,
C'était la lueur de milliers de bougies qui luisaient brillantes, fortes et puissantes,
Et j'ai compris qu'elle venait de ton amour cette lueur dorée.
Même si nous ne pouvons pas plus être ensemble comme avant,
Nous sommes toujours reliées par un fil invisible.
Chaque fois que tu le souhaite tu peux me retrouver, car nous ne sommes jamais éloignées,
Regarde au delà de l'arc-en-ciel et écoute avec ton coeur.
Belle princesse, ce poème a l'air d'être écrit pour toi...
affectueuses pensées, éternellement,

Bonjour Mélisande !
Ce matin à 6 h 30, j'ai entendu ta voix distinctement, douce et interrogative disant : je suis là, je n'ose pas te réveiller mais j'ai besoin que tu te lèves...j'étais à demi réveillée car c'est souvent l'heure où j'ouvre les yeux depuis ton départ, il y a 10 jours. Ce jour où tu as disparu à mes yeux et à mes mains, il était un peu plus tard : le soleil se levait afin de réchauffer l'atmosphère qui allait porter le papillon qui venait te chercher. Tu devenais de plus en plus légère depuis quelques jours pour te préparer et me préparer. Je ne croyais pas à tous ces signes qui m'amenaient en douceur, comme celle de ton pelage et de tes yeux, à cette séparation physique. Le papillon a eu deux beaux jours de chaleur pour te transporter. Au milieu de la nuit qui a suivi, j'étais réveillée, te cherchant vainement, cependant, j'ai vu par la fenêtre de la cuisine, à la limite des nuages, deux petites étoiles, côte à côte, qui semblaient clignoter sous leurs passages : Mélusine et toi.
Aujourd'hui, rien...J'ai ouvert la fenêtre du salon, des petites rafales de vent sont entrées...Je me suis recouchée et ai mieux dormi.

Puisque tu sais le temps qu´il m´a fallu
Pour arriver au coin de ta rue
Puisque derrière tes paupières baissées
Tu as suivi les routes où j´ai marché
Puisque tu vois la couleur de mes nuages
Et les photos qui rient dans mes bagages
Je garderai tous ces morceaux de nous
Que tu as laissés cassés un peu partout...
Un jour ou l´autre, on se retrouvera
Comme un matin d´enfance
Un jour tout autre, on se reconnaîtra
Pour une autre danse...
Tu as réveillé des soleils endormis
Entre tes cils, ils m´ont souri
Par tes yeux , j´ai vu des arcs-en-ciel
Là où j´avais laissé fondre mes ailes
Même si tu vis dans d´autres vies que moi
Si chaque nuit nous éloigne pas à pas
Même si j´ai peur des ombres qui s´avancent
Dans cette chambre qui part vers le silence
Un jour ou l´autre, on se retrouvera
Comme un matin d´enfance
Un jour tout autre, on se reconnaîtra
Au-delà du silence...
Un jour ou l´autre, on se retrouvera
Comme un matin d´enfance
Un jour tout autre, on se retrouvera
Au-delà du silence...
Un jour ou l´autre, on se retrouvera
Comme un matin d´enfance
Un jour tout autre, on se retrouvera
Pour une autre danse...
Un jour ou l´autre...
Un jour ou l´autre...
**********

MON ETOILE
Dans ce monde obscur brille une étoile ...
Une étoile qui illumine ma vie ...
Une étoile qui me donne le sourire ...
Une étoile qui m'apporte de la joie de vivre ...
Mais un jour, cette étoile s'éteint ...
Et, tout autour de moi s'écroule ...
Et tout redevient sombre ...
Tout ... sauf le souvenir de cette étoile ...
Qui ne cessera de briller dans mon coeur .....

Pour toi ma petite maman
Maman j'accrocherai aux nuages des notes de musique,
Pour que tu ne sois plus jamais triste !
Maman tu regarderas le ciel tous les soirs tu y verras mon minois,
Que tu garderas dans ton coeur juste pour toi !
Maman je ne veux plus que tu pleures,
Toi ma petite maman, ma petite fleur !
Maman je veux voir de là-haut du bonheur dans tes yeux,
Je veux qu'ils brillent de mille feux juste pour nous deux !
Maman c'est vrai que je ne suis plus là,
Mais crois-moi ma petite maman je ne suis pas loin de toi !
Je suis juste ailleurs dans ce paradis blanc,
Où comme tu le dis si bien maman !
Mon âme danse éternellement,
Jusqu'a la fin des temps !

Aprés une si belle vie,tu as bien mérité ta place au paradis des minous aux cotés de ta soeur.Veillez bien sur maman de là haut,elle est triste,mais elle sait aussi que vous etes à nouveau réunies.Un jour vous la retrouverez de l'autre coté pour ne plus jamais vous quitter.

Quelle lutte contre la maladie et quel courage ! Repose en paix belle Mélissande et veille sur tous ceux qui t'ont aimée !

LE CHAT
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.
(Charles Baudelaire)

Comme tant d'autres ici, j'ai suivi son combat contre la maladie. Comme c'est triste, pour elle et pour vous. Pensées pour cette belle et courageuse minoune.

CHAT, TU ES MON AMI
Chat, tu es mon ami, mon confident muet,
Tu es la poésie, tu es l’art d’être aimé.
Tu as l’œil perçant au fond duquel scintille,
Le désir envoûtant d’une étoile qui brille.
Cet œil est une Agathe version multicolore,
Il demande l’Amour, l’attend ou bien l’implore,
Tout ton corps se prépare, offert à la caresse,
Aussi tendu de joie qu’une jeune maîtresse.
A peine que ma main ne vienne t’effleurer,
Que tu danses déjà, ne sachant où passer.
Tout ton être me frôle, électrique, impatient,
Recherchant le plaisir traduit en ronronnant.
Il suffit que je te touche et le miracle opère
Tu deviens un enfant, dans les bras du père.
Je te prends contre moi, monte sur mon épaule,
Ta douceur me convient, c’est parti, je te cajole.
Tes griffes sont rentrées, tes pattes sont douces,
Tu rebondis sur moi, comme balle de mousse.
J’arrêterais le temps, sublime instant de paix,
Pour te garder, contre mon cœur, toute l’éternité.
(Gilbert Dumas)

Une Chatte
Une chatte sur l'oreiller
Des ronrons comme pour me bercer
Sa patte autour de mon doigt enroulée
Et au fond de son oeil doré
Tous les mots qu'elle aimerait prononcer.
Une chatte sur l'oreiller
Qui amoureusement vient se frôler
Comme autant de baisers.
Une petite langue quelquefois risquée
Sur le bout de mon nez.
Une chatte sur l'oreiller
Telle une ombre à mes côtés
Qui, sans jamais se lasser
Avec sa frimousse et sa queue pointée
Me rappelle qu'elle est là pour m'aimer.
Michèle Cabana
Repose en paix, petite Mélisande, tu as été beaucoup aimée.

C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai découvert la page de Melisande et des larmes plein les yeux que je viens lui rendre hommage. Quel combat vous aurez mené ensemble! Tous les trois vous avez fait preuve d'un tel courage et d'un tel amour les uns pour les autres. Je m'étais prise à rêver que Melisande serait éternelle....
Je suis de tout cœur avec vous car je sais que votre perte est immense. Je n'arrive pas à trouver les mots. Désormais elle veillera sur vous depuis son paradis et continuera à vous inonder de son amour. Elle retrouve sa sœur bien aimée et je suis sûre qu'elles profiteront d'une éternité douce et merveilleuse.
Toutes mes pensées vont vers vous, carine.