Voilà presqu'un an que tu es parti soudainement, en plein confinement. Il n'a fallu que 5 jours à la maladie pour t'emporter. Je ne sais pas de quel mal tu souffrais, je n'ai eu que des hypothèses, on a pas eu assez de temps pour que les traitements puissent agir, tu n'as fait que t'enfoncer chaque jour. J'ai du mal à réaliser encore aujourd'hui que tu n'es plus là. Un petit nouveau est venu me tenir compagnie, il te ressemble, je me trompe souvent et l'appelle Barry, il est né un mois pile après ton décès. Je n'ai pas compris ce qui t'est arrivé et je me poserai longtemps la question, ma tête sait que tu n'es plus là, mais mon coeur refuse d'y croire alors souvent, j'ai comme une vague de tristesse qui me percute sans prévenir et je réalise à ce moment là, que tu n'es plus avec moi, vraiment. Ta gentillesse me manque, ta présence me manque, le fait que tu me suives partout, nos petits rituels, et le fait que tu sois parti le soir, pendant ton hospitalisation sans que je n'aie pu être là pour t'accompagner, l'impression de t'avoir fait faux bond au moment où tu étais le plus fragile, c'est douloureux.
Où que tu sois, je ne t'oublie pas
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