Pélagie (assassinée par le voisin) et Julie (disparue),vous êtes parties depuis plus de 20 ans mais on pense toujours à vous. A Papet (disparu)
Pardon de n'avoir pas su vous protéger. Pélagie, je sais que tu es partie dans la peur et la souffrance,Julie et Papet je ne sais pas ce qui vous est arrivé mais j'espère que vous n'avez pas trop souffert. J'ai choisi le 21 juin car c'est le jour de départ de votre "tonton Milou" à vous Pépé et Juju même si vous êtes parties bien avant lui. Papet, toi tu était de la génération Bibi&Bianca. A jamais dans nos coeurs.

Bounty, tu es apparu un jour dans notre jardin et tu as commencé à manger dans le petit coin aménagé pour les malheureux comme toi.
Tu étais tellement peureux que tu te sauvais rien que quand nous regardions par la fenêtre. Puis un jour tu t’es aventuré dans la maison en passant par la trappe installée pour nos chats. Malheureusement, tu ne dépassais pas la cave. Bibi, Bianca et Roméo nous ayant quitté, nous avions espoir de t’apprivoiser et que tu deviennes un compagnon pour Bernie qui se sentait seul.
Une voisine me disait que tu étais le jeune chat lâchement abandonné au début du confinement et qu’elle n’avait pas réussi à prendre. Je ne le pensais pas car tu me paraissais plus âgé et tu avais peur de nous.
Un jour, grâce à la petite caméra installée dans le jardin, nous avons vu que tu avais une horrible plaie au niveau de la tête. Une association nous a prêté une cage trappe et avec l’aide de la voisine, nous avons réussi à te trapper. Le véto t’a opéré de cet horrible abcès. Tu étais un beau petit gars et à ma grande surprise il a confirmé que tu n’avais pas 2 ans. La voisine avait raison, tu étais bien ce petit chat jeté sans vergogne à la rue. Comme tu avais dû souffrir et avoir peur pour avoir l’air aussi vieux !
On nous a prêté une cage de convalescence et nous t’avons installé confortablement dans la cave pour que tu puisses être tranquille. Malheureusement, la porte de cette cage avait un défaut et tu as réussi à la soulever et à fuir. Quand je suis descendue à la cave au petit matin, je n’en revenais pas la cage fermée mais vide…
J’ai espéré de toutes mes forces que tu étais dans la maison mais en visionnant la caméra, mes espoirs se sont envolés, on te voit sortir. Incroyable : fraichement opéré, tu as réussi à te sauver de la cage, tu sors dans le jardin et comme si de rien n’était tu vas manger dans le « coin à chats » (tu as également englouti la gamelle dans la cage).
Nous t’avons cherché partout, espéré très fort que tu survives, que tu reviennes…Mais nous avons dû nous rendre à l’évidence : tes fils ont surement sautés quand tu t’es enfui. Nous espérons de toutes nos forces que ta mort a été rapide et pas trop douloureuse. Jamais nous n’oublierons ce 04 octobre, nous étions si contentes de t’avoir opéré. Nous n’avons pas pu te sauver mais nous ne t’oublierons pas. On t’aime.