Petit pot de colle qui ne voulait pas se laisser toucher les premiers mois... mais qui ne nous lâchait pas d'une semelle !
Amour de chat qui nous a accompagné pendant si longtemps dans les moments de joie et les moments difficiles.
Toujours là avec tes ronrons... et tes papouilles.
Quand je me lève le matin ça fait un grand vide de ne pas te voir arriver en trottinant pour dire bonjour... je suis assise au salon et je m'attends encore à te voir entrer par la porte vitrée...

Tu te prenais parfois pour un chien, à nous accompagner dans nos promenades de vacances, dans la forêt, sur les chemins, à la rivière: ma petite curieuse, qu'est ce que tu auras baroudé avec nous ! Parfois quand il faisait chaud ou que ça grimpait beaucoup et que petite mémère était fatiguée, il fallait te porter pour rentrer, mais quels moments inoubliables...
D'ailleurs tu étais aussi un chat qui rapporte: on te lançait ton doudou souris et tu allais le chercher, lui faisais sa fête et le rapportais pour qu'on le jette à nouveau: de bonnes parties de rigolade !

Je vois traîner le rouleau d'essuie tout et je me souviens comme justement il ne fallait surtout pas l'oublier sur la table sous peine de retrouver des confettis partout le lendemain matin. Tout comme d'ailleurs il ne fallait pas non plus oublier la porte des toilettes, sinon c'était le PQ qui y passait !! Petite fofolle, on riait toujours en douce de tes bêtises, même si après on se forçait un peu pour te faire les gros yeux ! Comme j'aimerais avoir encore à faire semblant d'être fâchée...

Tu nous attendais au jardin quand nous rentrions du travail et attention aux sermons si nous étions en retard ! Et puis, un jour où tu te bronzais sans méfiance, tu t'es fait attaquer (chien ou chat on ne saura jamais) et tu es rentrée avec une grave blessure. Nous avons fait venir un vétérinaire d'urgence un samedi soir à la maison. Il a dû t'anesthésier profondément pour t'opérer.
Ensuite la blessure a semblé guérir mais tu restais abattue et tu maigrissais à vue d'oeil... et tu as fait un avc (là encore on ne sauras jamais si tu n'as pas supporté les produits anesthésiants ou si cette blessure a été le catalyseur d'une maladie que tu portais déjà en sommeil en toi...) tu es partie à côté de nous, en nous regardant comme pour fixer notre image dans ta mémoire pour toujours...

Tu as rejoint Wimpy, Bagherra, Casimir, Watson, Socrate, Moustache, Minouche... tous nos amours disparus que nous n'oublierons jamais et tu ne souffres plus... tu trottines à nouveau sur tes quatre pattes.
Tu es à jamais dans nos coeurs mon chat, nous t'aimons

Un grand merci à vous tous qui nous laissez des messages et des fleurs pour Cajou: c'est un peu de baume au coeur, et une grande fierté pour Justin de voir combien son chat était apprécié et qu'il n'est pas oublié.

Myriam, Justin et Claude