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En hommage à
Parnelle
EUROPEEN
Il est né le:--/04/1996
Il nous a quittés le:02/07/2011
 

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En hommage à Parnelle

-------------Souvenirs de Parnelle, ma princesse aux yeux verts----------------

-------------------------------------------------------------------------------

Ma belle, ma Parnelle
ma princesse aux yeux verts,
ta maîtresse et moi, nous t'adorions plus que de raison

tes beaux yeux clairs, ta frimousse et ton museau rose
tes belles moustaches blanches et dures,
ton poil soyeux et son odeur subtile
ta queue agile et ses anneaux noirs

comme nous t'avons aimée pendant ces 15 années
tu étais si jalouse, si excessive et si exclusive
tu n'aimais que nous et nous
et tu boudais si on ne t'en donnait pas assez

ton oeil de coquine
tes petits bonds dans la maison
pour échapper aux monstres imaginaires
que tu t'inventais
tes airs de sphinx, perchée sur la hauteur d'un meuble
tes câlins si intenses
tes bavardages déclinés en miaous inimitables
tes mille rituels du petit matin jusqu'à la nuit

ta confiance et ton amour dans ton regard
qui me sondait pour s'assurer que pour toi
j'étais bien le Dieu des Chats
qui veillait sur toi

Nous ne t'oublierons jamais
tellement tu as compté
ta loyauté et ton amour sans faille
ton courage dans toutes les épreuves

Tu nous manques

(Ton "Dieu-Papa", Ta "Soeur-Maman")




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1560 Fleurs
Déposé par pacificelectric
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Déposé par Arcasky
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❤🍀une clochette de bonheur, une de caresses, une de câlins, une de bisous, une messagère d'amour et voilà le plus beau brin de muguet ❤🍀
Déposé par Arcasky
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💞😺💞😺💞😺💞
Déposé par Arcasky
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💜☁️💜magnifique parnelle j'ai laissé mon livre pour lire ton histoire et celle de réglisse 💜☁️💜
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💞🌸💞🌸💞doux repos magnifique princesse 💞🌸💞🌸💞🌸💞
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💜🔔💜🐰💜🐣💜
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💞🔔💞🐰💞parnelle sous les fleurs des petites souris en croquettes à partager avec tes amis 💞🐰💞🐣💞Ԃ
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💖👼💖👼💖soit heureuse parnelle au paradis des chats 🐈 🌈 💖👼💖👼💖
Déposé par superfetatoire
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💙
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Déposé par gribouille
Déposé par gribouille
Contente de faire ta connaissance petite Parnelle, tu es très jolie, reçois plein de douces câlinettes, merci à tes gentils maîtres pour ma Mistigri
Déposé par gribouille
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Pensée pour votre jolie Parnelle
Déposé par pacificelectric
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Déposé par JHYL
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Déposé par NOIXDECOCO
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Déposé par KEKER
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Pour tes 12 ans au paradis des minous, plein de caresses douces et ces fleurs en hommage, belle princesse !


181 messages

Déposé par Migisa le 23/10/2011  
Bébé Parnelle, nous t'avons si souvent dit que tu étais la plus belle, et qu'on t'aimait plus que tout. Si nous avions su que tu allais partir, hélas si vite, nous t'aurions dit merci.
Merci d'avoir été là avec nous, de nous avoir aimé, de nous avoir fait rire, de nous avoir ému, de nous avoir accompagné pendant toutes ces années...

Déposé par Migisa le 23/10/2011  
Histoires de Parnelle: Le Lézard du tuyau
devant la porte d'entrée de notre petite maison, il y avait une dalle en ciment et sous cette dalle passait une minuscule canalisation. C'était un tuyau de petit diamètre pour faciliter l'écoulement de l'eau et il était à sens unique puisqu'on ne voyait qu'une sortie, l'autre débouchant vraisemblablement dans le sol même.
Un jour très ensoleillé, Parnelle repéra un petit lézard qui se prélassait sur la dalle et comme tout ce qui était animé constituait une proie potentielle, la Miss chargea et le petit lézard déguerpit pour aller se loger dans le conduit. Ni une ni deux, Parnelle se posta devant le tuyau et là, elle dressa la tête pour mesurer l'étendue de la chose et passa par dessus la dalle histoire de repérer l'autre extrémité, l'autre sortie. Comme il n'y avait pas de bouche de tuyau de l'autre côté, elle sembla dépitée, perplexe un moment puis elle revint se poster à la première bouche et y campa pendant plus de trois heures. En pure perte! Le lézard profita sans doute du retour de Parnelle à la maison (l'attente ça creuse) pour ressortir et aller dans un endroit plus sûr...
Ce qui est amusant, c'est que par la suite, chaque fois qu'il faisait très chaud et surtout si de l'intérieur de la maison elle repérait un petit lézard se baladant sur le rebord d'une fenêtre, elle se dirigeait aussitôt vers l'entrée du tuyau. Ce petit manège dura des années jusqu'à ce que nous quittions cette maison. C'était moins frèquent, elle y restait à faire le guet bien moins longtemps, juste quelques minutes mais elle en avait gardé le souvenir. On se moquait gentiment d'elle: "ça fait au moins trois ans qu'il n'est plus là ton lézard, ma pauvre !!! "
Une petite anecdote toute bête mais qui en dit long sur certains traits de caractère du chat: obstination, patience, mémoire et la première fois la recherche de l'autre bout du tuyau montre une certaine logique.
J'espère que là où elle est maintenant, il y a des tuyaux avec deux extrémités

Déposé par Migisa le 19/10/2011  
Histoires de Parnelle: Parnelle, Saint Thomas
c'était une gourmande et en prenant de l'âge, ça ne s'est pas vraiment arrangé. On dit bien "Gourmande comme une vieille chatte" je crois...
Chaque repas était pour elle un intense moment de convoitise et l'ouverture soit du frigo soit du placard garde-manger le moyen sûr d'interrompre l'activité en cours, même s'il s'agissait de quelque chose de fondamental comme la sieste ou plus sérieux encore, la toilette.
Ces dernières années, le déjeuner et le dîner étaient pour elle l'occasion d'aller s'installer sur le petit bar américain surplombant la table pour nous observer manger et attendre une petite friandise. Ce qui était très amusant était son intérêt total pour tout ce que nous pouvions consommer, y compris les aliments qu'aucun chat à ma connaissance ne saurait goûter ou apprécier: les fruits, le café, le thé etc... Et il fallait lui montrer, lui faire sentir pour lui prouver que ce n'était pas de la viande blanche, de la brioche, un p'tit légume ou du bon lait, sinon... eh bien, si on ne lui mettait pas sous le nez, elle ne nous croyait pas et en représailles mademoiselle trépignait sur place, miaulait ou bien faisait sa tête de cochon en se mettant en sphinx et en tirant sa tronche de boudeuse.
Je me souviens d'elle me suivant parce que j'avais ma tasse de café à la main, jusqu'à ce que je lui fasse sentir pour lui prouver que je ne lui racontais pas des salades !!!
Quand il s'agissait de fruits ou de café, sa réaction était très amusante: recul d'abord, l'acidité des fruits ou la chaleur et l'odeur du thé ou du café lui déplaisaient puis incrédulité. Pour elle nous étions des grands minous, elle aimait nombre de nos aliments (je raconterai ça un jour, et il y aura des surprises) et ça semblait la dérouter que l'on puisse apprécier des trucs aussi horribles que du raisin ou des fraises. Elle nous regardait avec un air à la fois déçu, perplexe et désapprobateur.
N'empêche que la fois suivante, il fallait qu'elle vérifie... petite Sainte-Thomas, petit clown qui nous manque tellement.

Déposé par Migisa le 14/10/2011  
Histoires de Parnelle:
Parnelle, sans reproches mais pas toujours sans peur
notre Pupuce était une battante avec un caractère de cochonnus, dans l'ensemble elle était courageuse voire téméraire. Il n'empêche, certaines choses parfois très inattendues la paniquaient au plus haut point.
Sa grosse troutrouille c'était le camion des éboueurs. La maison était au bord d'une grande ligne droite, une petite route de campagne et ce gros monstre très bruyant avec tous ses cliquetis et bruits de feraille la mettait dans tous ses états. Elle les repérait de loin et quand on la voyait trotter à "l'accéléré" dans l'allée du jardin -j'aurais dû filmer car on aurait vraiment dit un dessin animé, façon Tex Avery- et entrer toute affolée après avoir poussé la porte d'entrée avec ses deux pattounes, on se disait "tiens, voilà les éboueurs".
Elle restait un moment dans le séjour, tendue, les oreilles dressées, elle nous regardait avec un air du genre "vous n'entendez pas, il y a une créature terrible qui arrive et elle va tout emporter sur son passage!!!". Dès que le camion stoppait devant la maison, elle courait se réfugier sous le lit, dans la chambre et n'en sortait que cinq bonnes minutes après, une fois qu'ils s'étaient éloignés. Pauvre Nounou! Mais ça nous faisait bien rire. Qu'est-ce qu'elle pouvait s'imaginer? Mystère...
Nous avons habité trois autres maisons par la suite mais à chaque fois, les nouveaux éboueurs ne l'affolaient plus outre mesure. Elle s'asseyait, écoutait mais ne cherchait plus à s'abriter quelque part.
Beaucoup plus étonnant? Les Tontons Flingueurs! Pour ceux et celles qui ont vu ce merveilleux classique, vous vous rappelez sans doute ces accords d'orgue puissants et graves qui ponctuent certaines actions. Pour Parnelle, c'était panique à bord. Elle quittait nos genoux ou son panier et se mettait à faire le tour de la banquette plusieurs fois avant de filer dans la pièce d'à côté. Au bout d'une ou deux minutes, elle pointait le bout de son petit museau rose et revenait prudemment. C'était pas son film préféré.
Feux d'artifice!! Elle les avait en horreur. Nous sommes persuadés que ça a commencé en juillet 2000 lorsque nous l'avions perdue à cause d'une garderie malhonnête (cf histoire: Parnelle perdue puis retrouvée). Le 14 juillet, toute seule, loin de ses maîtres, le vacarme des pétards et des voitures avait dû la terroriser, la pauvre minoune. Par la suite, toute pétarade y compris le pot d'échappement d'une grosse moto lui faisait vraiment peur.
Elle a vécu comme un chatte d'appartement les cinq dernières années de sa vie. Etait-ce les souvenirs de ses mésaventures? des choses qui la hantaient? bien qu'à l'abri de tout danger, elle était souvent sujette aux cauchemars. Endormie sur son pouf ou sur nos genoux, on voyait ses moustaches frémir, ses babines s'agiter puis ses pattes avant pédaler dans le vide, quelquefois des petits miaous plaintifs suivaient. On la réveillait et on la couvrait de câlins et de bisous, elle se roulait en boule, toute contente de voir qu'il n'y avait pas de monstre qui lui courait après et se rendormait apaisée.
Qu'est-ce que c'était bon de la réconforter! Ma petite angoissée et ses petites phobies me manquera toujours....

Déposé par Migisa le 12/10/2011  
Histoires de Parnelle: Parnelle, chasseresse...
Avec sa première proie, enfin, la première que nous avons vue, le ton était donné, Parnelle allait montrer qu'elle était destinée à devenir une grande chasseuse, un lion de village, un lynx du tilleul, bref, un sacré Ferocius.
Elle devait avoir à peine 6 mois, je travaillais dans le bureau lorsque j'ai entendu un couinement strident. Je me suis précipité et là, au beau milieu du premier carré, mademoiselle tenait par le cou un gros lapin qui faisait au moins le double de sa taille et de son poids. Parnelle l'a relâché et visiblement elle ne savait pas quoi faire de sa capture, le lapin à moitié tétanisé avançait en sautillant fébrilement et Parnelle lui collait au train, le reprenait par le cou, le relâchait encore sans pour autant aller jusqu'au bout de la prédation. J'ai pris la mimine, l'ai enfermée dans la maison, permettant à ce bon gros lapin de retrouver ses esprits et de déguerpir. Une fois libérée, Parnelle passa bien une heure à le chercher partout dans le jardin...
Pauvres lapins. Dieu sait combien elle en a ramené par la suite, un à deux par mois en moyenne et sur dix ans! Des gros, des petits, des gras, des maigres, des gris, des bruns... parfois on entendait leurs cris perçants, en d'autres occasions on les retrouvait dans l'herbe, en partie dévorés. Une fois, on a été assez choqués, il y avait ce grand lapin mort, étendu dans l'herbe, et ... sans oreilles! La bougresse les lui avait croquées. Nous la nourrissions bien mais peine perdue, il lui fallait de sacrés compléments.
Lorsque nous avons emménagé en 1994, le jardin était littéralement criblé de trous de souris et autres mulots. Il y en avait tellement qu'on pouvait se fouler une cheville en effondrant une de leurs innombrables galeries. Parnelle est arrivée à la maison fin mai 1996, à la fin de l'hiver 97, le ménage était fait. La chasse aux souris allait donc se dérouler dans les jardins et surtout les champs avoisinants. Ca nous inquiétait un peu. Il y avait un vaste champ de maïs appartenant à un agriculteur qui y venait souvent. J'avais peur que ce soit un chasseur qui déteste les chats et n'hésite pas à leur tirer dessus. J'ai pris la peine de le rencontrer et à ma grande surprise, il me dit qu'il n'y avait aucun problème et que si elle le débarrassait des rongeurs, elle était carrément la bienvenue :) Ouf! Les opérations souris allaient donc se passer sans heurts.
Réguliérement, nous avions droit à des offrandes, une ou plusieurs souris soigneusement alignées sur le petit tapis devant la porte d'entrée. Ces cadeaux étaient systématiques quand sa maîtresse revenait d'un sèjour à l'hôpital. Elle nous a même fait un présent un peu spécial une nuit. Il devait être dans les deux heures du matin (je devais me lever à 6 heures et demi) quand nous avons été réveillés par des bruits de course-poursuite dans le séjour. La miss nous avait ramené une souris vivante! Parnelle s'est postée à l'entrée, en sphinx, tranquille, et nous a regardé, ravie, nous escrimer pendant plus d'une demi-heure à courir dans tous les sens après cette grosse souris noire pour finalement la faire sortir de la maison, pffff...
Une petite musaraigne est venue un jour s'installer près du vieux garage, et ça n'a pas traîné. Bien que plus vive, plus rusée qu'une souris, la petite bête tomba elle aussi sous les griffes de notre diabolique Prédatous. Même fin pour un couple de lérots (c'est comme un loir mais en plus dodu et plus coloré) qui avait élu domicile dans le grenier. Parnelle passait des soirées (et sans doute des nuits) à observer leurs mouvements sur le toit, les gouttières, elle étudiait leurs parcours. J'en ai retrouvé un raide mort et tout balafré dans le cellier et l'autre dans l'herbe...
Lors des quatre premières années de sa vie, Parnelle a dû explorer tous les environs. Entre ses amours, ses parties de chasse et les virées au Cat's Club, nous avions de quoi nous faire un sang d'encre. Elle découchait jusqu'à trois nuits de suite. A se demander si en lieu et place d'une petite chatte de trois kilos, nous n'avions pas un matou. Elle allait loin aussi. Un soir d'été, ne la voyant pas revenir se restaurer à l'heure habituelle, ma femme chaussa des bottes et partit à sa recherche en suivant le chemin de terre du centre équestre jusqu'au petit bois à 800 mètres de chez nous. Elle s'y enfonça et quelle ne fut pas sa surprise de retrouver dans une clairière Miss Parnelle nez à nez avec une gigantesque couleuvre jaune et verte. L'arrivée inattendue de ma femme mit fin à la confrontation, la couleuvre disparut sous les feuilles et Parnelle dégonfla et rentra toute mémère à la maison en suivant sa maîtresse.
Il y avait des couleuvres à la maison. Je fus rassuré d'apprendre que là où il y a des couleuvres, les vipères ne traînent pas. Heureusement, car je suis sûr que Parnelle serait allée leur chercher des noises. D'ailleurs, une grande couleuvre noire fit les frais de son tempérament de fauve: j'en ai trouvé une en pièces détachées près des vieilles cages à lapin que le propriétaire avait installées des années auparavant. Le serpent était comme poinçonné de petits trous de canines...
Bien qu'angoissée et parfois très peureuse (j'écrirai une petite histoire sur ses petites troutrouilles), elle était franchement rock, téméraire et insatiable. Tout ce qui bougeait, rampait et volait constituait autant de proies potentielles. J'ai réussi une fois à lui arracher une merlette des griffes mais combien ont succombé !? Un rouge-gorge, un couple de mésanges et l'écureuil comptent parmi les rares rescapés de ses poussées prédatrices. Il va sans dire que sauterelles, araignées et papillons ont aussi salement dérouillé. J'avais une peur bleue qu'elle se saisisse d'une guêpe ou pire d'un frelon car il y en avait en nombre.
Haut fait d'armes: un jour, Parnelle a ramené deux... belettes! L'une était morte, l'autre encore en vie était sérieusement amochée. Avec des gants et une pelle en plastique, j'ai ramassé le petit animal, l'ai placé dans un carton et avec ma femme nous l'avons amenée à notre clinique pour mettre fin à ses souffrances. Le vétérinaire, le docteur M., était "vert". "Elle est vraiment cinglée et terrible votre Parnelle" nous a-t-il dit. Bien que minuscule, la belette est un prédateur redoutable et tout à fait capable de mettre en déroute un renard ou un chien.
Parnelle la chasseresse. Pas son côté le plus mignon avec cette histoire mais c'était aussi elle. Une extrémiste je crois, excessive en tout. On se demandait souvent comment cette minoune qui roupillait toute sage les quatre fers en l'air dans son panier ou sur une couverture ou bien qui se lovait tendrement contre nous pouvait se montrer aussi sauvage et croquer tout cru les oreilles d'un pauv'lapin!

Déposé par Migisa le 09/10/2011  
Oeil de coquine: http://homepage.mac.com/jetmig/parnellepics/2parnelle.jpg
Si elle a longtemps été une petite sauvage au caractère difficile (bien que capable d'être aussi extrémement douce et câline), Parnelle s'est assagie en prenant de l'âge et en devenant malgré elle un chat d'intérieur. Privée de sorties et de jardin, elle n'a pu compléter son impressionnant tableau de chasse (une plus longue histoire que je raconterai un jour) ou piquer ses crises dans le tilleul...
"Ferocius" est progressivement devenue une gentille mamie-minou, plus sage chez le véto, plus tolérante avec les visiteurs et moins brusque dans ses déplacements.
Il lui restait un petit fond de "gros minou paquet de nerfs" quand même.
Souvent quand elle venait s'installer sur mes genoux, elle se roulait en boule et avec un oeil à moitié ouvert, elle me regardait en coin et attendait que je tende la main. J'avançais ma main et là, hop, elle faisait semblant de me mordre avec un petit "mordillou" dans le vide ou elle saisissait ma main dans sa gueule sans vraiment mordre. Je lui disais "non" et aussitôt, elle se détendait et se mettait à faire sa charmeuse, elle se vautrait sur mes genoux dans tous les sens. J'appelais ça "son oeil de coquine" (il y a une ou deux photos dans l'album où on le voit bien), un vrai rituel qui me manque beaucoup.
Pas une anecdote extraordinaire mais ça me plait de la dire car ça faisait partie de ses petites manies qui la rendaient si spéciale...

Déposé par Migisa le 08/10/2011  
Parnelle à la baston
si au cours des cinq dernières années de sa vie, Parnelle n'a pas eu à défendre son domaine contre d'autres minous, les choses ont été bien différentes lorsque nous vivions à la campagne dans une charmante petite maison entourée de champs, de petits bois et disposant d'ailleurs d'un assez grand jardin. C'était SON domaine, ce jardin. Riche en bestioles et en cachettes de toutes sortes, elle y a été extrémement heureuse pendant près de dix ans.
Seulement voilà, un p'tit coin pareil ça éveille les convoitises et mademoiselle devait parfois batailler dur avec les matous des environs qui n'hésitaient pas à faire un bon bout de chemin (nos voisins immédiats n'avaient pas de chats) pour lui chercher des noises.
Au printemps et en été, ca donnait lieu à quelques soirées épiques. Vers 21h ou 22h au beau milieu d'un film, on avait droit à une éruption de miaulements rauques et de grondements. Si ça durait une ou deux minutes, ça voulait dire que l'ennemi était seul et qu'il avait été défait car peu de temps après Parnelle rentrait plutôt détendue pour prendre sa ration de miam et de caresses avant éventuellement de repartir faire un petit tour, pour vérifier peut-être...
Si ça durait davantage et que les miaous étaient vraiment forts et variés, l'adversaire était venu en nombre, auquel cas je sortais pour lui donner "un coup de main", ce qui signifiait tout simplement que je me postais à l'entrée et claquait dans mes mains ou courait dans l'allée pour les faire fuir, il faut dire que les bougres étaient parfois quatre ou cinq! Elle ne pesait que trois kilos, c'était un poids plume. Certes, elle compensait par un gonflage de poils vraiment spectaculaire et une agressivité non moins impressionnante mais quand même, il arrivait qu'elle soit encerclée et débordée.
De temps en temps, c'était elle qui venait chercher du secours. Elle entrait dans le séjour dans tous ses états, la queue ayant quadruplé de volume, les oreilles en arrière et l'air paniqué. Je me ruais dehors et en poussant de grands cris, je faisais fuir les vilains. Dans ces cas là, c'était très drôle, une fois les matous en train de déguerpir, elle sortait, et en filant à toute allure elle fonçait à leurs trousses quelques mètres, jusqu'à ce qu'ils soient passés par dessus les murs et les haies, histoire de dire que c'était elle qui avait vraiment mis l'ennemi en déroute. Suite à quoi, elle revenait vers la maison en dandinant et en faisant sa fière. Dans ces cas là, elle restait ensuite à la maison et j'avais droit à une double ration de câlins :)
LE CHEVALIER NOIR: il y avait un chat, UN, qui la terrifiait. Un très grand matou noir avec la gorge blanche. Rarement vu un mastard pareil: il était quasiment deux fois plus long qu'elle et devait bien faire ses 6 voire sept kilos. Lui ne faisait pas de bruit, il venait en douce et lui tombait dessus. Je ne sais pas ce qu'il lui faisait mais ça la stressait énormément. Un soir, elle est rentrée à la maison en coup de vent, elle haletait et semblait suffoquer. Le grand matou était là, je le voyais par la fenêtre. Parnelle s'est réfugiée contre sa maîtresse en se cachant carrément sous sa veste. Elle avait l'air tellement mal qu'au bout de vingt minutes, on l'a emmenée d'urgence à la clinique la plus proche. Stress ! Rien que du stress! mais le véto lui injecta un calmant.
Dès lors, j'ai entrepris de courser le coupable chaque fois qu'il venait. Loin, longtemps, après cinq ou six courses-poursuites jusqu'à deux kilomètres de la maison, il s'est lassé et sans doute effrayé, on ne l'a plus revu.
C'est drôle, il aura fallu qu'elle nous quitte pour que je repense dans les détails à toutes ses petites aventures qui faisaient le charme de ma mimine et sa relation particulière avec moi, avec nous...
Je me dis aussi qu'à l'époque elle était jeune et vigoureuse et sauvageonne, pas la petite mamie-minou fragile et souffroteuse de ses deux dernières années. Le destin a bien fait les choses car lors du dernier tiers de sa vie, à nos côtés, chatte d'intérieur, elle a été à l'abri, sans risque d'accident et sans avoir à batailler. Avec tous ses antécédents de santé, il n'est pas certain qu'elle aurait pu vivre jusqu'à l'âge de 15 ans et deux mois.
Un jour prochain, j'écrirai "Parnelle, Chasseresse", là, il y aura vraiment du sport, en ces jours heureux pour elle comme pour nous, on l'appelait aussi Ferocius !!

Déposé par MICHKIMOUCHE le 07/10/2011  
merci pour votre message. votre hommage à parnelle est trés beau!!! "tes airs de sphinx" ma daisy aussi en avait quant elle m'attendait gentillement devant la fenetre.... 15 ans de bonheur avec votre belle parnelle, ca doit etre dur pour vous aussi... douce pensée à elle qui doit surement etre complice avec ma daisy au paradis des chats!!!

Déposé par Migisa le 06/10/2011  
Tu étais le témoin des plus beaux jours de notre vie quand tu étais libre, et ta maman valide.
Puis tu es devenue la compagne fidèle des années de pluie,
et tu n'es plus.
Ta patience, ta présence nous donnaient tant de courage.
Où es tu bébé Parnelle? Tendre Mamie-Minou, alors qu'on a tant besoin de toi.
Si seulement il y avait un signe, ne serait-ce que dans nos rêves...,,

Déposé par Migisa le 04/10/2011  
Histoires de Parnelle: Parnelle détestait les "trompettes"
je ne sais plus très bien comment ça a commencé... Je crois qu'elle n'était pas très âgée (deux? trois ans?) mais un jour où j'avais du temps pour jouer avec elle, l'idée m'a pris de prendre un rouleau de carton d'un bloc de Sopalin/d'essuie-tout et de souffler dedans vers elle.
La réaction fut immédiate, attaque en règle et coups de gants sur le tube de carton.
C'est vite devenu un jeu fréquent, je me planquais derrière une porte ou un meuble, je soufflais dans un tube comme ça et hop elle déboulait et me fonçait dessus puis cherchait à atteindre le tube...
Plus tard, je ne sais plus quand, j'ai eu envie de faire une petite partie de "tuuuut-tuut" avec elle mais je n'avais pas de tube à ma disposition, je me suis dit que mes mains serrées en forme de tube feraient très bien l'affaire.
Grave méprise! Je ne sais toujours pas à ce jour ce qui pouvait bien lui passer par la tête mais au lieu de foncer et jouer comme d'habitude, Parnelle s'en est prise directement à mes pieds et pas doucement !!
J'ai renouvelé l'expérience pas mal de fois: si j'utilisais un tube, elle s'en prenait au tube, elle savait très bien que c'était moi car quand j'arrêtais elle me regardait et attendait que je recommence MAIS si je le faisais dans mes mains ou avec mes lèvres, c'est moi et très précisément mes pieds qui dégustaient!!
Ces dernières années, c'était vraiment très drôle. Quand elle se promenait sur la mezzanine, d'en bas je faisais des bruits de trompette ave ma bouche et zou elle descendait rapidement les escaliers et menaçante visait mes pieds. Elle y allait tellement fort parfois que j'étais obligé de me fâcher et d'élever la voix. Ma femme me disait "c'est bien fait, c'est toi qui la provoque !!".
Je serais curieux d'entendre ce qu'en dirait un comportementaliste. Pourquoi s'énervait-elle tant? Pourquoi voulait-elle me "punir" et s'affirmer comme le prédateur en chef? Mystère...
C'était comme ça avec Parnelle, des tas de lubies, de manies, de rituels, d'histoires. Je l'appelais mon p'tit clown à cause de ça. Elle me manque bien :(

Déposé par berangere le 03/10/2011  
tu as une joli prénom ma jolie Parnelle, tellement originale, je t'envoie de tendres pensées

Déposé par Migisa le 30/09/2011  
Histoires de Parnelle: Protectrice et guérisseuse
Parnelle a toujours eu des rapports très particuliers avec sa maîtresse. Elle n'a jamais eu la moindre autorité sur le petit félin qui tantôt la traitait comme une grande soeur, tantôt comme une petite frangine.
Si Parnelle avait envie de câlins, sa maîtresse devenait la dame aux genoux avec qui on se montre tout miel, mais si elle n'avait pas envie, vlan! un coup de patte (et parfois avec griffes, surtout quand elle était petite) ou un petit mordillou histoire de dire que c'était elle "la chef", choses qu'elle n'aurait jamais faites avec moi. Elle lui tendait des embuscades aussi, fonçant sur elle de derrière une porte par exemple...
Et pourtant, elle était profondément attachée à sa "soeur-maman". Venir se loger dans ses bras, ou grimper sur le lit pour une séance exclusive de bisous étaient des privilèges qu'elle lui donnait, pas à moi. Si la séance ne durait pas assez à son goût, Parnelle en bon tyran, rappelait sa maîtresse à l'ordre en agrippant son bras ou sa main, c'était une minoune très possessive...
Elle jouait la guérisseuse aussi. Ma femme sommatise beaucoup et est fréquemment victime de psoriasis. Sur le lit ou sur le canapé, la chatte passait des heures carrées à lui lécher les zones atteintes et inspectait soigneusement ses coudes. Malade chronique depuis des années, la maîtresse de Parnelle a multiplié les séjours à l'hôpital. Quand nous vivions à la campagne, le rituel était toujours le même, dès le premier soir d'absence, la Pupuce laissait une souris sur le tapis à l'entrée de la maison et le soir qui suivait son retour elle en déposait trois voire quatre.
Lorsque nous avons dû déménager, Parnelle fut privée du plaisir de faire ses petites offrandes. Elle changea de rituel: monter sur le lit, renifler l'oreiller de sa maîtresse, parcourir en humant toute la longueur de la couche puis venir se blottir contre les jambes de son papa...
J'ai écrit aujourd'hui cette petite histoire parce que sa maîtresse est plus malade que jamais et que la nounou protectrice et guérisseuse n'est plus là pour veiller sur elle... Elle lui donnait de la force et de la patience, à chaque séjour prolongé à l'hosto, ma femme me demandait une photo de sa Parnelle, dorénavant, il n'y a plus qu'un grand vide, un grand manque et une profonde solitude. Où-es tu bébé minou? alors qu'on a tant besoin de toi... Es-tu partie pour que ton maître n'ait plus qu'un seul fardeau?

Déposé par Migisa le 28/09/2011  
Histoires de Parnelle: Parnelle chat de garde
c'était un samedi ou un dimanche matin, un week-end en tout cas. Il était à peine 6 heures du matin, le petit jour. Dans mon demi-sommeil, j'ai senti Parnelle se dresser sur ses pattes et je l'ai entendue.... grogner. Un grognement rauque et puissant, très sonore. Je l'ai regardée, elle avait le poil tout hérissé, sa queue avait triplé de volume et elle était là, à gronder comme un gros chien.
Au lointain, je pouvais percevoir la source de son tracas. Des bruits étouffés de verre brisé. Je suis sorti de la maison et dans le champ avoisinant il y avait ce type, un gros bonhomme qui avec une énorme pierre était en train de briser la vitre d'une grosse voiture rouge bordeaux, garée au beau milieu du pré ???
Ni une ni deux, j'appelais la police mais le temps qu'ils arrivent (un certain temps comme dirait Fernand Raynaud), le visiteur mystérieux était parti au volant de ce véhicule en zigzagant sur la petite route de campagne qui passait devant chez nous.
Les policiers inspectèrent les lieux et conclurent que le bonhomme devait être un simple poivrot de passage qui avait dû dormir là et s'était "enfermé dehors" en laissant les clés de sa voiture à l'intérieur...
Je n'avais de ma vie jamias entendu un chat grogner aussi fort. Rien à voir avec leurs bagarres nocturnes. Peut-être que les lointains ancêtres de ma puce tenaient du tigre à dents de sabre ...

Déposé par feuillette le 28/09/2011  
merci bien pour vos fleurs ca fait chaud au coeur, la douleur de la disparition de ma vanille est toujours aussi intense..... mais il faut avancer maintenant helas sans elle, amicalement a vous et votre epouse ainsi que parnelle

Déposé par AMARIE le 27/09/2011  
Merçi d'avoir eu une tendre pensée pour ma toute petite MITZY.
Mais surtout merçi pour votre gentillesse et votre compréhension : il y a un gouffre entre se savoir et se sentir coupable. Je sais que je n'y suis pour rien et pourtant c'est comme çà.
Par contre ce que je sais c'est que je lui ai donné la sécurité et l'amour.
MITZY est avec sa compagne LOLA et votre merveilleuse PARNELLE. Je veux croire qu'elles veillent sur nous. Elles nous ont donnés tant d'amour que cet amour n'a pas disparu avec elles.
Mais aussi merçi de nous faire partager toutes les aventures de votre princesse.
J'espère que ce partage vous aidera aussi à soulager le chagrin de l'avoir perdu.
ANNE-MARIE.

Déposé par Migisa le 25/09/2011  
Parnelle maman, Mère Courage
Première partie (partie II et III ci-dessous)
nous avons eu Parnelle quand elle avait deux mois à peine, jusqu'à l'âge de 6 ou 7 mois, elle s'est avérée être une mimine joueuse, hardie, curieuse et très portée sur les câlins. Venir dormir avec nous sur le lit lui prit à peine une demi-nuit de miaous épleurés :)
Elle avait déjà de la personnalité et son premier véto, qui eut droit à une bonne morsure entre le pouce et l'index, là où ça fait bien mal, ne manqua pas de s'exclamer "oh! mais on a son petit caractère, hein?".
Quand ses premières chaleurs arrivèrent, son côté sauvage s'exprima avec force, à tel point qu'on s'est demandé alors si elle allait rester avec nous ou devenir une chatte à moitié haret. Au cours de l'automne 96, il se passa plusieurs semaines où on ne la voyait que quelques minutes dans la journée: elle passait en coup de vent, pas de câlins, à peine miaou pour dire bonjour et hop dehors à nouveau. Elle a même découché plusieurs nuits, je la retrouvais le matin en train de dormir dans la haie alors que la porte était entr'ouverte de jour comme de nuit pour qu'elle rentre quand ça lui plaisait.
Quand elle restait dans l'entrebaillement de la porte (comme aiment si bien le faire beaucoup de chats), je râlais "alors, tu te décides, oui?" et pour toute réponse Parnelle me feulait dessus ! Pire encore, elle nous faisait des infidélités, plusieurs fois elle est revenue d'expéditions de cinq ou six heures et sa tête sentait le parfum! Elle testait les crémeries du coin, voir si c'était meilleur côté bouffe et côté caresses. Je me rappelle avoir dit à ma femme "tu vois, cette chatte, si elle ne revient pas ici, eh bien, tant pis ma foi"... on verrait bien, elle vivait sa vie de chat et on s'en contentait malgré son comportement.
Avec l'hiver, les choses se calmèrent un peu et puis surtout, à la fin de l'hiver, il devint évident que Madame avait trouvé un mâle et elle passa les premiers mois du printemps 97 tranquillement à la maison, plus douce et plus câline. Elle semblait avoir décidé de faire ses petits dans notre foyer et considérait qu'on était des maîtres finalement plutôt fréquentables. Fin avril, elle était pleine à éclater. On se disait qu'une toute petite minette comme elle donnerait naissance à deux, voire trois chatons maximum...
C'est arrivé un samedi matin. La veille, elle avait tourné en rond et exploré, fouillé partout dans la maison. J'étais parti faire des courses et elle a attendu qu'on soit là tous les deux. J'étais revenu peu avant midi et à peine dix minutes après mon retour, plif-plouf, les eaux, sur le dallage, devant la cheminée. Elle regarda l'air complétement affolé, se tourna vers nous et fit ce petit miaou tout plein d'étonnement et d'appréhension que je distingue encore.
Rapidement, j'ai installé deux linges propres devant la cheminée et son labeur a commencé. C'était très touchant, elle nous regardait en ronronnant et en clignant doucement des yeux. Elle a tendu une patte, j'ai approché ma main et avec ses griffes elle l'a saisie doucement, maintenant cette petite étreinte pendant un long moment. Un chaton, un beau marbré puis quelques minutes après un deuxième, un rouquin, peu après, le troisième, un gros chaton gris tigré. C'était fini? Non! Ma femme partit faire une course à son tour et vingt minutes plus tard, en son absence, Parnelle libéra une petite tigrée sombre, toute minus. Quatre, rien que ça, pour une minoune qui à l'âge adulte n'a jamais dépassé les 3000 grammes, c'était impressionnant.
Je lui ai installé une grande couche avec plein de petites couvertures dans mon petit bureau, de l'autre côté de l'insert à double face. Parnelle a materné avec assiduité, s'accordant de très brèves sorties juste pour ses besoins car j'avais placé ses gamelles tout près de son p'tit nid. On se penchait au-dessus d'elle et c'était un spectacle très amusant, on lui disait qu'elle était très belle et qu'elle était une super maman, alors, très fière, elle s'étirait de tout son long "écrasant" sous elle les petits qui du coup se mettaient à couiner.
Puis vint un drame terrible. C'était début juin, les petits devaient avoir un mois et se portaient bien. Parnelle sortait un peu plus longtemps. Un matin, le 4 exactement, au retour d'une excursion d'une heure à peine, elle alla se coucher dans l'herbe à un mètre de ma femme qui travaillait au jardin. "Viens voir Parnelle..." je sentis l'inquiétude dans sa voix. La chatte était allongée, comme prostrée, elle semblait éprouver des difficultés à respirer. Je la pris doucement dans mes bras et l'amenai à l'intérieur, sur notre lit. Là, dans le silence de la pièce, je pouvais entendre sa respiration qui sifflait, je voyais ses flancs qui palpitaient à un rythme tout à fait inhabituel. Je me souviens très bien de ce jour, de ce moment prècis, je me suis effondré, à genoux en disant "on va la perdre". Je venais de réaliser que déjà, j'y tenais énormément.
Ma femme appela la clinique où on avait amené la Puce une fois pour un problème à l'oreille en précisant que c'était très urgent. Ils étaient débordés et ne pouvaient pas la prendre avant plusieurs heures. On a alors contacté une autre clinique qui devait rester celle de Parnelle pour le reste de sa vie...
A suivre en dessous...

Déposé par Migisa le 25/09/2011  
Parnelle maman, Mère Courage (II)
Un certain docteur B. nous accueillit et immédiatement Parnelle passa à la radio. Les résultats étaient désastreux: elle avait un poumon éclaté avec hémorragie interne. Nous étions aterrés. Comment était-ce arrivé? Une voiture? Une brute qui lui avait donné un coup de pied? Une chute sur une branche d'arbre? Un coup de sabot sur le sentier équestre où passaient souvent des cavaliers? Nous n'avons jamais su...
Le véto ne nous cacha pas qu'il était pessimiste quant aux chances de survie de notre nounou. Il se refusa à la garder en clinique en arguant qu'à la maison, avec ses petits et ses maîtres, son instinct vital lui permettrait peut-être de passer le cap. Il lui fit une injection de coagulants, d'antibiotiques et d'anti-inflammatoires et nous donna des cachets à lui faire prendre toutes les six heures. Si elle tenait le coup au cours des prochaines 48 heures, alors, il y aurait de l'espoir, nous dit-il.
J'étais en congé, ainsi nous avons pu la soigner. Parnelle était avec ses petits qui ne la ménagaient pas pour têter. Elle sortait parfois de la couche pour tousser et cracher, c'était terrible, on l'entendait râcler et râler. Je mettais le réveil pour en pleine nuit lui donner ses cachets, écrasés dans du yaourt.
Et il y eut bien un miracle! Une nuit, deux nuits, et elle était toujours en vie, affairée à s'occuper de ses petits malgré sa souffrance. Coup de fil à la clinique. Le docteur B m'invita à passer prendre un nouveau traitement. Son pronostic était plus optimiste. Ce n'était pas gagné mais...la semaine à venir allait être déterminante. Si Parnelle tenait bon pendant ce temps-là, elle serait tirée d'affaire.
A chaque jour qui passait, l'état de Parnelle s'améliorait. Les crises de toux s'espaçaient et devenaient moins sonores, moins longues. Le cinquième ou sixième jour je ne sais plus très bien, on la vit jouer avec les petits qui commençaient à vouloir sortir de leur petit nid et elle demanda même à sortir !!! Pas question ma belle.
Dix jours après l'accident, la radio de contrôle nous apporta beaucoup de soulagement: elle était sauvée, plus d'inflammation, cicatrisation en cours, résorption du trauma etc...
Le docteur B avait fait ce qu'il fallait et Parnelle le reste. Celui-ci nous demanda s'il pouvait présenter les radios de la Pupuce à un prochain congrès vétérinaire car il estimait que ses collègues seraient bien étonnés de savoir qu'un chat avait survécu à des lésions aussi graves.
Un mois après, une dernière radio rendit son verdict: cicatrisation complète mais Parnelle avait perdu plus de la moitié d'un poumon. Entre temps, Mademoiselle pouponnait et éduquait ses rejetons comme si rien ne s'était passé. Cette première tragédie changea radicalement nos rapports avec elle. Parnelle se montra plus câline et plus présente et nous, nous savions que désormais elle comptait plus que tout...
Epilogue ci-dessous

Déposé par Migisa le 25/09/2011  
Parnelle maman, Mère Courage (III)
Epilogue
Que sont les petits devenus?
Le beau marbré qu'on avait appelé Caramel fut donné à de la belle famille. Très rapidement, il n'aima pas sa nouvelle maison et devint le chat du quartier, de leurs voisins jusqu'à ce qu'un jour, ils le perdent de vue. Le gros grisou devint un redoutable chasseur de souris et de rats, dans une ferme, toujours dans de la belle famille jusqu'à sa mort inexpliquée à l'âge de quatre ans. Le rouquin qu'on surnommait l'intello tellement il était éveillé et curieux alla vivre chez une jeune femme qui un jour déménagea en région parisienne, il est peut-être toujours en vie, bon matou d'appartement. La petite grise fut donnée à un couple âgé qui voulait un petit chat pour leur petite fille, nous n'avons pas eu de nouvelles. Peut-être l'un de ceux là a eu le temps de se reproduire et peut-être qu'un minou quelque part porte les anneaux noirs de Parnelle ou de beaux yeux verts comme les siens. Je l'espère, ce ne serait que justice qu'un peu d'elle soit toujours là, quelque part, en ce monde... c'était une chatte exceptionnelle, ses aventures le montrent clairement.
Parnelle garda un goût immodéré pour les yaourts toute sa vie. Le docteur B nous dit qu'elle s'adapterait, sortirait moins et ménagerait ses efforts. Il n'en fut rien: Speedounou/Ferocius brûla sa vie comme une folle dans son jardin (et au-delà) et resta un grox lynx du tilleul. Elle ne s'assagit qu'en devenant une minoune d'intérieur des années plus tard.
En 2003, à l'âge de sept ans, elle fit une terrible broncho-pneumonie infectieuse et vu ses antécédents, ça a failli l'emporter: un autre docteur, le docteur H., lui sauva la mise (traitement de cheval et trois jours en clinique!!). Ces deux dernières années, elle avait des accès de toux comme quand les chats ont trop ingurgité de poils en se léchant mais c'était certainement autre chose car elle n'en crachait pas et ça durait parfois de longues minutes. Le docteur B nous avait parlé de l'impact sur son espérance de vie: 10 à 12 ans supplémentaires...
Elle nous a donné 14 années de plus, 14 années de sa merveilleuse et indispensable présence. En juin 2011, le destin l'a ratrappée. Sur fond d'insuffisance rénale, la fatigue, la chaleur, l'hospitalisation et peut-être d'autres facteurs ont réveillé cette vieille blessure et le docteur H qui l'avait suivie pendant des années a dû l'endormir, dans mes bras.
J'aurai toujours cette impression d'inachevé, d'acte manqué, quoi qu'on m'ait dit, quelques prévoyances, quelques gestes, quelques précautions et réactions mieux ajustées auraient permis qu'elle vive encore un peu parmi nous, ne serait-ce qu'un été, que je viens de passer à la pleurer...

Déposé par Migisa le 23/09/2011  
Histoires de Parnelle: Parnelle et le petit écureuil
quand elle était toute petite, à l'âge de trois ou quatre mois, Parnelle s'est retrouvée nez à nez avec un écureuil. Elle se promenait dans le deuxième carré de son vaste jardin et peut-être intrigué par cette boule de poil, un écureuil surgi de je ne sais où s'est planté à moins d'un mètre d'elle. Ca a été un spectacle digne d'un dessin animé, chaque fois que l'écureuil faisait un pas vers Parnelle, elle reculait et réciproquement.
Ils se sont livrés tous les deux à un petit ballet de je recule/j'avance pendant dix bonnes minutes. Finalement, Parnelle s'est enhardie et a fait deux trois mouvements, l'écureuil a réagi en s'éloignant par petits bonds puis hop il a passé la vitesse supérieure et en un clin d'oeil, il a grimpé à un arbre et a vite disparu, laissant Parnelle médusée par tant de rapidité.
Notre apprenti chasseresse (je raconterai bientôt ses nombreux exploits) s'est evertuée par la suite à étudier son itinéraire: il semblait venir d'un arbre derrière la maison, puis passait par le toit du garage, courait sur le grillage du premier jardin jusqu'au deuxième pré.
Parnelle en grandissant n'avait plus l'intention de jouer avec cette étrange créature, elle comptait sans doute le mettre à son menu et elle a tenté à de nombreuses reprises toutes les options pour lui barrer la route le long du parcours. Rassurez-vous, rien n'y a fait, elle avait beau être très agile et très rapide, à chaque fois, l'écureuil la surpassait en vitesse et en souplesse.
Parnelle avait horreur des échecs, quand elle manquait son coup et tombait, elle nous tournait le dos et s'éloignait en fouettant de la queue pour digérer sa honte. Avec l'écureuil, ça s'est passé ainsi, elle ne l'a jamais attrapé. Lors de ses dernières rencontres, avant qu'on déménage, elle y allait même mollement. Elle se contentait de rester assise à le regarder passer, l'écureuil la guettait du coin de l'oeil, prêt à passer le turbo en cas d'attaque :)

Déposé par Migisa le 21/09/2011  
Histoires de Parnelle: Non aux Paparazzi...
nous avons presque trois cent photos de Parnelle, c'est beaucoup et peu à la fois. Maintenant qu'elle n'est plus là, je me dis qu'on aurait pu et dû en faire beaucoup plus. La plupart datent de cette époque bénie où nous vivions à la campagne, quand Parnelle était libre.
La prendre en photo n'était pas une chose facile. Soit il fallait le faire à l'improviste, alors qu'elle était occupée par quelque chose (manger, jouer...) soit il fallait qu'elle soit en train de dormir ou de somnoler. Elle avait horreur de ça. Etait-ce l'appareil? le flash? la forme noire et longue du télé-objectif? les bruits métalliques (le déclic etc...) toujours est-il que la prendre en photo était à la fois "risqué" et "amusant"...
Le plus drôle c'était quand elle était allongée dans l'herbe ou sur un meuble. Dès qu'elle voyait l'appareil, elle faisait ses "yeux de ronchon" (il y a une photo comme ça dans son album) puis quand on pointait l'objectif elle mettait ses oreilles en arrière, les étapes suivantes étaient toujours les mêmes: elle se dressait sur ses pattes et se dirigeait rapidement vers l'objectif. Soit il fallait battre en retraite, suite à quoi mademoiselle faisait sa fière et fouettait de la queue soit on tenait jusqu'au bout et là c'était deux ou trois "coups de gant" sur le télé-objectif, parfois suivis d'un petit mordillage de pied. Elle ne feulait pas et n'était pas violente mais il n'était pas question qu'elle se fasse prendre en photo, surtout par sa maîtresse avec laquelle les rapports étaient du genre grande soeur/petite soeur (selon les besoins de Parnelle), avec moi, c'était juste les "yeux de ronchon" mais pas plus car j'étais le seul à avoir un peu d'autorité sur "le fauve".
Comme c'était amusant et étrange. On se faisait nos propres histoires en se disant qu'elle était une star et qu'on avait omis de contacter son agent à la Cat Company !!
Parnelle, notre petit clown et ses facéties... comme ça nous manque !!!




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Oeil de coquine
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coucou!
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Total Dodo
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Parnelle maman
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Oeil de coquine
elle aimait faire sa charmeuse
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Ma plate-forme...
...près de la cheminée
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Mon fauteuil
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Un livre aussi, ça tient chaud
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Attentive? Pensive?
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sur sa plate-forme près de la cheminée
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elle adorait se glisser dans les poches en plastique
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jouer, jouer et encore jouer
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à l'aise
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Sur le toit du monde
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Nooon, pas de photo !!!
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la sieste dans l'herbe
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