mon premier anniversaire , depuis des années, sans toi ma Pupuce, pas de gourmandises pour mon petit glouton mais quelques mots pour te redire que je t'aimais...
Parnelle ma belle sont des mots...
tu étais une petite beauté naturelle, une fille de la campagne
ta robe Isabelle a changé de teinte et de lumière au fil des saisons
pâle certains étés, sombre au crépuscule de ta vie
tu logeais dans notre main quand tu es entrée dans notre foyer
agile, fine et grâcieuse, tu étais le "p'tit minou de 3 kilos"
comme j'aimais tes belles moustaches blanches, épaisses et dures
les anneaux noirs de ta queue qui semblaient doués d'une vie propre
ta fourrure était douce et épaisse, minoune à poils courts
tu avais la douceur et le soyeux angora
petite j'aimais gratouiller ton petit bidou blanc
plus tard, j'aimais enfouir mon nez dans ton beau poil d'hiver
tu avais un parfum étrange, suave et miel
j'aimais par dessus tout tes beaux yeux verts
on pouvait te lire dans ce regard d'opale
ta joie, ton amour, tes angoisses, ta colère
tes peurs, ta confiance et ton mystère
que voulais-tu que j'y voie ces derniers mois?
Avant de t'installer sur mes genoux
tu restais un moment campée là, debout sur tes pattes
à me scruter et à me sonder ...
je te disais que je t'aimais, que tu étais la plus belle
et que j'aurais du chagrin le jour où tu partirais
le sentais-tu? me le disais-tu sans me le dire?
Je t'aimais pour l'histoire bâtie avec nous
avec ses drames et ses joies
je t'aimais pour tes lubies et tes facéties,
ma sauvageonne, mon p'tit clown, ma boudeuse
et je t'aimais parce que tu étais si belle, Ma Parnelle...

Histoires de Parnelle: Madame La Pie a eu chaud...
Parnelle était la reine de son vaste jardin et à moins d'être envahie par plusieurs assaillants, elle défendait farouchement son domaine. Je ne sais pas combien de fois nous l'avons vu revenir, les pupilles noires et larges comme des billes, la queue en balai...
Il n'y avait pas que des chats qui contestaient sa domination. Un printemps, il y a eu une pie. C'était extrémement agaçant y compris pour nous car je ne sais pas si vous avez déjà entendu une pie rouspéter mais c'est très désagréable.
Elle devait avoir son nid tout près, peut-être dans les arbres du voisin... Toujours est-il que dès que Parnelle sortait, c'était parti: kak kak kak kak sans arrêt. Elle volait menaçante au-dessus de Parnelle que ça énervait, elle fouettait de la queue tout en poursuivant son chemin.
Le manège a duré quelques semaines. Un jour, Parnelle s'est couché dans l'herbe alors que la pie jacassait et volait au-dessus d'elle. Au bout de quelques minutes, l'oiseau s'est rapproché et... comme un ressort, Parnelle a fait un bond extraordinaire (je dirais entre 1m70 et 2mètres) et j'ai entendu sa patte claquer contre le corps de l'oiseau. La pie s'est échappée. Je suis allé voir et il y avait deux plumes de pie au sol...
Nous ne l'avons plus jamais vue ou entendue :)

Merci d'avoir eu une pensée pour ma douce LOLA.
On croit que le temps estompe la douleur mais pour un détail ... un petit rien : le coeur se serre, les yeux se mouille ...
On ne guérit jamais du vide de l'absence.
Une tendre pensée pour votre merveilleuse PARNELLE qui a rejoint maintenant ma chatoune.
Tant qu'elles vivront dans notre coeur comme dans notre mémoire, elles ne seront pas tout à fait parties.
Merci surtout de nous faire partager toutes ses aventures : une douleur partagée est déjà plus légère. A-M.

tendre pensée pour toi petit coeur ,merci à ta gentille maman d'être passé voir mon petit Djakarta

Que tu es belle sur ces photos !!Ton étoile brillera toujours dans le ciel et dans le coeur de tous ceeux qui t'ont aimée !

BANZAI !
Il faisait beau ce jour là, un été... celà faisait quelque temps déjà que l'on n'avait pas amené Parnelle chez le véto - elle y allait souvent :( .
Je travaillais dans mon petit bureau et Isa, mon épouse, s'est mise à crier: "viiiite, viens voir la chatte !!!".
Parnelle était assise devant le petit tapis de la porte d'entrée, dans la maison. Elle revenait d'une de ses expéditions, les sentiers, les champs de maïs et le petit bois près de chez nous ne devaient plus avoir aucun secret pour elle.
Vous avez vu le film Banzai avec Coluche? Les piqures de moustique? Coluche la tête toute boursouflée avec des excroissances et des protubérances partout? Eh ben c'est ça. Parnelle avait les joues toutes gonflées et des espéces de boudins qui lui pendaient du menton. On aurait dit une patate germée.
Elle ne souffrait pas et nous regardait avec un air du genre: "ben quoi, qu'est-ce que vous avez à vous agiter? vous voulez ma photo?"
Ni une ni deux, hop dans la boîte et direction la clinique. Une petite piquepique et tout rentra dans l'ordre en quelques minutes. Plante urticante? Piqûre d'insecte? Nous n'avons jamais su.Je regrette de ne pas avoir fait de photo mais j'avoue que j'avais autre chose en tête.
Voilà une autre anecdote et j'ai de quoi alimenter sa page pendant très longtemps. Ma belle aventurière, mon petit clown nous en a fait voir de toutes les couleurs...

Vous êtes venu déposer un bouquet sur la tombe de Maya et Groseille ce qui m'a donné l'occasion d'aller jeter un coup d'oeil sur la page de Parnelle, et là que d'émotions, que de belles histoires, quelle vie j'ai découverte ! J'en ai eu les larmes aux yeux, de joie, de bonheur, de plaisir de lire les aventures de cette boule de poils. Je ne connaissais pas Parnelle, et là je la découvre à travers vos si beaux témoignages. Une vraie petite héroïne de roman. Merci pour les fleurs d'une part mais aussi de nous faire partager son histoire. Courage pour surmonter le vide qu'elle a laissé.

Conversations secrètes
Avez-vous déjà entendu des chats causer? Je ne parle pas des miaou-dialogues avec les humains, ni des miaous-bastons entre eux mais des mystérieuses conversations privées, entre chats, dont l'écrivain Paul Léautaud parlait ...
Parnelle m'a donné la chance d'y assister une fois dans ma vie. C'était en... je ne sais plus... j'ai une très bonne mémoire des événements mais question chronologie, c'est pas ça. Parnelle était jeune et en pleine forme, et son jardin et elle étaient les objets de convoitise de pas mal de matous des environs. Elle avait eu des petits (4, à l'âge de 13 mois) et depuis, prenait la pilule. A l'exception de ce chat-géniteur, qu'on a jamais vu, elle ne supportait la présence d'aucun chat aux abords de sa maison. Les séances cinéma/TV du soir étaient donc souvent perturbées par les grognements et feulements des batailles de mademoiselle avec les lascars du coin.
Elle se défendait bien mais comme c'était une petite puce de trois kilos environ, elle se faisait quand même déborder par l'envahisseur en nombre.
Elle rentrait en trombe à la maison, ébouriffée de partout, je sortais pour effrayer les intrus en claquant dans mes mains, suite à quoi, Parnelle ressortait et faisait semblant de foncer dans l'allée, histoire de prouver que c'était elle qui avait mis l'ennemi en déroute.
Elle ne supportait aucun chat... sauf un. Un beau rouquin qui trainait dans le jardin et qu'elle observait sans broncher. Plusieurs nuits, le coquin est venu lui chanter la sérénade, parfois à deux ou trois heures du matin, quand elle l'entendait Parnelle se dressait sur ses pattes puis s'asseyait sur le lit (eh oui, elle dormait avec nous) et l'écoutait !
Un soir, vers onze heures ou minuit, alors que je regardais je ne sais plus quel film, de l'autre côté de la porte d'entrée entr'ouverte, j'ai entendu des drôles de bruits. C'était à peine perceptible, un mélange de gazouillis, de bruissements de souris fouillant dans du papier, de petits chuintements indéfinissables. Je me suis avancé tout doucement vers la porte, j'ai écarté le rideau et là, j'ai découvert une scène incroyable. Parnelle était assise sur la petite dalle en ciment du pas de porte, et le Rouquin était assis lui aussi, à cinquante centimètres d'elle et ils émettaient ces drôles de sons, je pouvais voir leurs petites babines bouger au rythme de ce curieux babillage.
J'ai fait un geste de trop, ils m'ont vu, se sont arrêtés et hop, le rouquin s'est sauvé.
Qui était-il ce beau minou? Le père de ses petits? Un amoureux potentiel? On n'a jamais su... il est revenu plusieurs fois au cours des semaines suivantes puis un jour, plus rien. Ses maîtres avaient déménagé? Il avait eu un accident? Il s'était lassé?...
Parnelle était une minoune pleine d'histoires, celle-ci m'est chère et restera en moi pour honorer sa mémoire et m'aider à chasser ce chagrin qui me ronge encore et toujours.

Parnelle, le Lynx du Tilleul
dans la petite maison de campagne où nous habitions,, il y avait un grand jardin avec plusieurs arbres dont un grand tilleul.
Ce jardin était devenu LE domaine exclusif de Parnelle avant même qu'elle ait un an, elle y avait ses cachettes et ses coins sieste.
Parfois elle piquait des crises défouloir, elle se mettait à courir comme une malade et faisait ainsi trois ou quatre fois le tour de ce jardin. C'était un MGV, Minou à Grande Vitesse.
A chaque fois, la course se terminait par l'ascension rapide du tilleul. Là, perchée sur une grosse branche, elle se transformait.
Cette position de domination, en hauteur, réveillait en elle le côté obscur de sa force, son côté sauvage, elle se transformait en prédateur, en lynx.
Je m'approchais et la provoquais avec des mouvements de bras et hop, mademoiselle doublait de volume, oreilles en arrière, gros yeux noirs, queue en balai à moquette et vazy que je crache et fasse d'étranges bruits de gorge.
Une fois la crise finie, elle revenait à la maison et redevenait toute douceur...
Il a fallu quitter cette maison un jour, et après dix ans de liberté, ce fut un vrai traumatisme pour elle. Les deux logements qui suivirent présentaient bien trop de dangers (chasseurs, véhicules, chiens errants...) et Parnelle y passa deux années plutôt moroses, comme nous d'ailleurs.
Sa dernière -et quatrième- demeure ne lui a pas offert de jardin mais la présence d'un grand escalier, d'une mezzanine et la disposition des meubles lui donna de quoi faire un peu de sport.
Les chats ont de la mémoire.Un jour qu'elle déambulait sur la mezzanine, ça m'a pris d'agiter mes bras devant elle, par en dessous, depuis l'étage inférieur.
Plus doucement, moins violemment car elle avait 13 ans et était devenu plus sage, elle se mit à refaire son gros "Predatous": gros yeux, poil un peu hérissé et des petits mouvements de tête vers le haut du style "quoi? tu me cherches?"
C'est devenu un jeu avec elle et quand elle le faisait, je lui disais qu'elle était un "vrai lion", "un très gros minou", "un Lynx" . Elle faisait sa fière et était très contente de retrouver cette sensation. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que si pendant ses années de chatte d'appartement, elle a reçu affection et gourmandises, elle devait avoir la nostalgie de son jardin et de son tilleul.
Tu nous manques, mon gros lion...

Histoires de Parnelle: Il y a 11 ans déjà... perdue, cherchée puis retrouvée...
C'était en l'an 2000, celà me semble si loin et si proche en même temps. Mon épouse et moi-même partions pour les Shetland, nos dernières vraies vacances, au début du mois de Juillet.
Parnelle faisait partie de la famille depuis plus de quatre ans et nous y étions déjà très attachés.
A l'âge de treize mois, elle avait eu un accident terrible: éclatement d'un poumon. Notre amour -je me levais la nuit pour lui donner ses médicaments écrasés dans du yaourt- et un vétérinaire formidable l'avaient arrachée à un destin fatal. Les épreuves, ça rapproche les êtres et depuis ce tragique épisode, Parnelle était devenue on ne peut plus proche de nous.
Mais voilà, l'envie de faire encore un beau voyage était très forte, ma femme et moi avions écumé les Iles Britanniques pendant des années avant d'avoir Parnelle, et après quatre ans à nous occuper d'elle, nous nous disions qu'elle pouvait bien nous accorder un petit break.
Non sans angoisse et remords, nous l'avons confiée à une garderie pour deux semaines. Grande cage individuelle spacieuse, coussin, eau minérale, croquettes, pâtée maison, du trois étoiles, du moins c'est ce qu'on croyait.
Nous avions visité la garderie quelques mois auparavant: petite entreprise familiale, la patronne très gentille avait bonne presse auprès de la SPA locale...
Nous y avons amené Parnelle, un 11 juillet, la veille de notre départ. Une jeune employée sympa nous a accueilli et a placé Parnelle dans sa grande cage. Je me souviens encore de ses yeux quand elle nous a vu nous éloigner. Ca allait me hanter pendant des semaines, ses yeux disaient: "ne m'abandonnez pas, ne me laissez pas ici, je ne vous reverrai jamais..." . On a été à deux doigts d'annuler.
Après une semaine passée au Shetland, n'y tenant plus, on a appelé la garderie: tout allait bien, elle mangeait bien et était très gentille... menteurs !!
Retour de vacances. Nous sommes allés la chercher et là... tout le personnel, dont un type avec une tronche d'abruti, qu'on n'avait jamais vu nous annonce que Parnelle leur avait échappé lors d'un "transfert de cage".
Ce qu'on ne savait pas avant de partir, c'est que la dame qu'on connaissait avait quitté les lieux (divorce) et que son ex, un escroc et un voyou avait pris la suite !!! Cette crapule avait même tué les chats de son ex-femme pour se venger et tout ce qu'on a appris par la suite nous a plongé dans l'effroi et l'angoisse.
Nous étions anéantis et bouffés par le remords. Nous revoyions le regard de Parnelle le jour où nous l'avions abandonnée !! Nous avons su la vérité assez vite: il avait voulu transférer la puce d'une cage individuelle (tarif élevé) au parc collectif (plus bas de gamme) et faisait ça avec plein d'animaux pour faire payer plein pot à plusieurs clients un service qu'il n'offrait pas. Parnelle s'était échappée lors du transfert, fait dès le jour même de notre départ, et elle était donc perdue quelque part dans une commune de 10000 habitants comprenant de nombreux bois, des carrières désaffectées, une rivière, des marécages, et très étendue car c'était le regroupement de plusieurs vieux villages.
Nous avons fait imprimer 1800 tracts noir et blanc, deux cents affichettes couleur, publié des annonces dans la presse locale, contacté tous les vétérinaires des communes voisines, les mairies, les gardes-champêtres, la police, tout ce qui était possible et nous avons commencé à la chercher. De nuit, de jour, à l'aube, au crépuscule. Il y avait quinze bons kilomètres entre notre maison et cette ville et entre les deux, des tas de routes et une autoroute, nous vivions dans l'angoisse à chaque trajet aller ou retour, à la pensée de la retrouver écrasée quelque part.
Chaque sortie était pleine d'espoir, des gens nous téléphonaient croyant l'avoir vue, nous avons rencontré de nombreux amis des bêtes qui nous invitaient pour prendre un café. Une dame se souvenait d'un petit chat roux et blanc qui avait miaulé longtemps dans son jardin le soir du 13 juillet. Des gens laissaient des croquettes dehors, une jeune fille nous proposa d'enregistrer nos voix sur cassette pour diffuser nos appels dans les bois près de chez elle.
Nous avons fait des dizaines de kilomètres à pied, longé la rivière peut-être cent fois, parcouru toutes les ruelles et visité toutes les maisons abandonnées. Chaque fois nous rentrions bredouille, défaits et desespérés. Nous avions rencontré des dizaines de chats, beaucoup de chats errants en quête de maîtres mais pas notre Parnelle.
Le plus dur, c'était d'ouvrir le portail gris qui menait au jardin et de ne pas la voir dans les phares de notre voiture, à nous attendre devant la porte, comme elle le faisait quand parfois nous sortions au restaurant ou allions chez des amis.
5 longues semaines de vaines recherches et Parnelle avait en outre passé deux semaines seule pendant que nous étions à l'étranger. La reprise du travail approchait, nous allions avoir moins de temps pour poursuivre les recherches, nous étions au fond du gouffre...
La veille de la rentrée pour mon épouse, coup de téléphone du Couvent des Carmèlites à S., au bord de la rivière. "Il y a un chat pas très grand qui vient souvent près du réfectoire pour se nourrir des restes, il ressemble au vôtre, on a vu vos affiches...". Départ. Ma femme y croit, moi j'ai perdu tout espoir depuis quelques jours déjà.
Les Soeurs nous conduisent au bâtiment et nous ouvrent une fenêtre: "c'est là, disent-elles, le chat est souvent dans ce petit fourré et il attend que ce soit calme pour se glisser ici...". J'enjambe et me retrouve dehors, j'entrevois une silhouette féline et je dis "il y a un chat, je descends pour voir"...
et c'était elle, c'était ELLE! Sans hurler, je dis "c'est Parnelle". Je me suis accroupi pour ne pas l'affoler. Elle était assise et me regardait. Ca a duré une bonne minute puis deux petits miaous brefs et elle est venue vers moi en trottinant.
Je l'ai vite attrapée, je suis repassé par la fenêtre et l'ai vite poussée dans sa caisse que ma femme avait ouverte. Nous étions en larmes, pour la première fois de ma vie, j'ai embrassé une bonne soeur. Ma pauvre nounou était toute triste, ses belles moustaches étaient toutes molles, comme en berne, ses yeux avaient comme jauni ! La Soeur lui donna un peu de lait qu'elle déglutit comme une goinfre.
Nous l'avons ramenée à la maison. Elle a dormi pratiquement non stop pendant trois jours, ne se levant que pour faire des bouses monumentales et malodorantes. A la visite chez le véto, il n'en revenait pas: mis à part quelques traces de griffures, de bagarre sur les pattes avant, RIEN. Pas de blessures, pas de tiques, poids normal. Elle avait dû rapidement trouvé ce coin, à 500 mètres de la garderie: pas de chiens, pas de voitures, pas de bruit et les restes tous les soirs. Elle avait attendu, dans l'espoir peut-être qu'on revienne la chercher !!!
Ce fut un jour merveilleux. Parnelle se rapprocha encore plus de nous. Par la suite, ses sorties furent moins fréquentes, moins longues et assez rarement au-delà des limites de son jardin. Quant à nous? Fini les garderies, nos vacances allaient s'appeler Parnelle et nous ne l'avons jamais regretté.
Nous sommes en 2011, nous l'avons perdue à nouveau un début de Juillet et là alors que l'échéance est passée, il n'y a pas eu de miracle, pas de rédemption, pas de retrouvailles pleines de larmes de joie mais le néant, le désespoir car la vieillesse et la maladie l'ont emportée et nous ne la reverrons plus jamais.
Je t'aime, on t'aime notre bébé-mamie-minou, Parnelle ma toute belle....

Parnelle et les "Monstros"
C'était en 2001 je crois. Mon vieux PC ramait dur et j'avais décidé d'en acheter un autre. A cette époque, l'installation de Windows (98) prenait un certain temps et il fallait redémarrer la machine pour les drivers etc...
Au redémarrage, le PC émettait une sorte de sonnerie genre klaxon, assez bruyante.
Ce jour là, au moment précis où Parnelle passait sur le petit tapis de la porte d'entrée, il y eut cet énorme "Poueeeet" !! La minoune fit un bon d'un mètre de haut et à partir de là, elle fut persuadée qu'il y avait un monstre terrible sous le tapis.
Les chats construisent leur vie sur des rituels voire même des rites. Elle s'en était trouvé un beau: passage SUR le tapis à pas lents et feutrés, contournement par les côtés en regardant bien à droite et à gauche ou encore, prise d'élan et bond de 1m/1m50 de haut et le double en longueur.
Elle se comporta ainsi jusqu'à notre départ de cette petite maison de campagne, cinq ans plus tard. Dans les logements suivants, le phénomène s'amplifia, toute zone de passage d'une pièce à une autre devenait peuplée de monstres imaginaires, qu'on a appelés ses "Monstros". Elle les guettait et les esquivait avec obstination. C'était particulièrement intense le soir.
Très angoissée et très conservatrice, elle s'inventait des tas d'histoires. Un meuble déplacé? Un nouvel objet volumineux? Un sac ou un cahier qui traînait dans l'escalier et hop, c'était l'inspection avec une foule de précautions.
Ca faisait partie de sa personne, ces lubies, ces histoires qu'elle s'inventait et avec elle, elles ont quitté notre vie à jamais.
Ma belle comédienne - Mon petit clown me manque beaucoup...

c'est vraiment trop dure de perdre un être cher.......et même si on n'oublie pas , la douleur s'apaise petit a petit.....alors soyez forte!
ma gribouillette st partie il y'a 7 mois , et il n'y a pas une journée ou je ne pense pas a elle, son fils ghana m'apporte une grande consolation , car a travers lui....il y'a un peu d'elle!
bon courage...elle veille sur vous... amitié

Ma nounou, ma Parnelle, ça fait deux mois que tu es partie un samedi comme celui-ci. Comme tu nous manques. Tes petits pas feutrés, tes ronrons discrets, tes grognous de plaisir ou de surprise et toutes tes petites manies. Notre sauvageonne des jours heureux à la campagne, notre mamie-minou des années de tristesse quant ta maîtresse est tombée malade.
Il y a en nous bien plus que du chagrin, tu nous étais familière et essentielle et tu ne reviendras pas...

Juste de ce côté du ciel est un endroit appelé le "Rainbow Bridge".
Quand un animal meurt et qu'il a été particulièrement proche de quelqu'un ici, cet animal va sur le pont en arc-en-ciel.
Il y a des prés et des collines pour tous nos amis spéciaux ainsi ils peuvent vivre et jouer ensemble.
Il y a abondance de nourriture, d'eau et de soleil, et nos amis ont chaud et sont bien.
Tous les animaux qui avaient été malades et vieux sont ramenés à la santé et à la vigueur; ceux qui étaient blessés ou estropiés sont rendus entiers et forts encore, juste comme nous nous en souvenons dans nos rêves des jours et des périodes passés.
Les animaux sont heureux et contents, excepté une petite chose; il manque à chacun quelqu'un très spécial pour lui, qu'il a dû laisser.
Ils courent et jouent ensemble, mais le jour vient où soudainement l'un d'eux s'arrête et regarde au loin. Ses yeux lumineux sont attentifs; son corps est parcouru des tremblements du désir. Soudain, il commence à courir, volant au-dessus de l'herbe verte, ses pattes le portant de plus en plus rapidement.
Vous avez été repéré, et quand vous et votre ami vous retrouvez finalement, vous vous embrassez dans une union joyeuse, pour ne plus jamais être séparés. Les baisers heureux pleuvent sur votre visage; vos mains caressent encore la tête aimée, et vous regardez une fois de plus dans les yeux de confiance de votre animal chéri, parti depuis tellement longtemps de votre vie mais jamais absent de votre coeur.
* * * * * * * * * *
Est-ce la vérité ou le fruit de nos rêves ? mais un rêve peut devenir réalité.
J'ai été bouleversé pas le récit de votre merveilleuse PARNELLE sur le forum. L'amour vous a fait la retrouver mais PARNELLE est toujours là ... maintenant elle est bien au chaud dans votre coeur et gambade heureuse dans votre mémoire.
Merçi aussi d'avoir eu une douce pensée pour mes amour-chat.
Bien amicalement à vous deux.
A-M.

Doux repos belle Parnelle si tendrement évoquée par tes maîtres.Leur peine est immense mais tu restes à jamais dans leur coeur. Merci pour ma Duju, ma pauvre Mamounette! Ces deux petits anges et tous ceux qui m'ont quittée vivront toujours dans mes pensées les plus douces comme toi dans l'amour de ceux qui t'ont perdue ici bas

Nous avons une chance inouïe de les avoir croisées un jour et d'avoir fait un bout de chemin avec elles...
Mais la douleur de l'absence est terrible et c'est un combat quotidien pour vivre avec.
J'espère que de là où elles sont elles nous voient et savent combien nous les aimons.

Ma belle Parnelle, ma sauvageonne, celà va faire huit semaines que tu es partie, si soudainement, comme si tu avais eu un accident. Comme je regrette de n'avoir pas fait durer ce gros câlin que tu me demandais en ce jeudi 30 juin, c'était la veille de ton départ à la clinique, un vendredi synonyme d'espoir.
Espoir ! Car tu voulais vivre encore, je l'ai vu dans tes yeux quand je suis venu te chercher le samedi, vers midi. Comme tu étais heureuse de me revoir ma toute belle. Tu en avais fait des séjours dans les cages, autrefois, et c'était la première fois en six ans que tu te trouvais loin de nous, de ta maison, comme tu as dû être malheureuse cette nuit là, comme tu as dû te rappeler les mauvaises nuits de tes maladies d'autrefois, comme tu as dû te sentir abandonnée.
C'est pour ça que tu miaulais si fort quand tu m'as vu. Je t'ai prise dans mes bras et ramenée chez nous, en pensant qu'une fois encore, tu allais t'en sortir et continuer de vieillir doucement...
Ce fut l'enfer, tu t'es vite effondrée, ton vieux corps te lâchait. Il a fallu te ramener chez le vétérinaire et là-bas au fur et à mesure que tu t'éteignais, j'ai vu dans tes yeux que tu n'en pouvais plus, que tu ne luttais plus. Je te serrais doucement contre moi, je n'y croyais pas mais je savais que tu allais nous quitter et je t'ai prise dans mes bras pour ton ultime voyage, et je te disais "ça va aller ma fille, c'est rien ma pupuce, tout va bien", et tu étais calme, rassurée, parce que mes bras ça voulait dire pour toi "refuge et retour" et je t'ai embrassée pour moi, pour ta maîtresse, pour toi et on t'a endormie pour toujours et tu es partie. Et je ne sais plus ce que j'ai hurlé après et je t'ai couverte de baisers.
J'ai si mal et tu me manques tellement...

Tendresse pour toi si belle petite Parnelle. Tu as été aimée ... Ta petite étoile brillera à jamais dans le coeur de ceux qui t'ont tant aimée. Veille sur eux maintenant ...

Adorable Parnelle, sois heureuse au pays de l'Arc-en-ciel ! Calinous bel ange !

Merci pour vos fleurs, on pourrait croire qu'on en fait un peu trop, mais c'est jamais de trop pour nos petits animaux,
Parnelle et Vanille ont eu une longue et belle vie, elles nous ont quittés ca fait mal mais on a rien a regretté, elles seront irremplacables et nous garderons a jamais ces souvenirs partagés avec elles dans nos memoires....
courage a vous a bientot
sophie