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En hommage à
Réglisse
EUROPEEN
Il est né le:25/04/2011
Il nous a quittés le:01/10/2013
 

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En hommage à Réglisse

------------Galerie souvenir pour mon p'tit criquet, ma petite Réglisse-------------


---------------------------------------------------------------------------

Ma toute belle, mon petit criquet, tu es arrivée dans ma vie après un gros malheur.
Longtemps, trop sans doute, tu es restée une petite chatte qui donnait plus d’amour qu’elle n’en recevait.

De pitreries en grosses bêtises décorées de ronrons très bruyants, tu t’es imposée et tu as conquis mon cœur.

Tu ne faisais rien doucement, calvacades dans les couloirs, câlins, sommeil, tout en volume et sans retenue.

Bagarres du matin? tu me mordillais les doigts en ronronnant.
Grondée? Tu te couchais brusquement sur le flanc pour dire « pouce »
ou réclamer l’indulgence, intelligente et tellement facétieuse.

Drôle, gentille, si originale. Tout le monde t’adorait car tu étais sociable et enjouée.
Bavarde et coquine, tu conversais sans cesse.

Maintenant que tu n’es plus, je peux te le dire, je t’ai aimée, autant qu’on a aimé Parnelle,
même si tu es restée si peu près de nous, deux ans et cinq mois pendant lesquels tu as brillé de mille feux.

Tu m'aimais, sans réserve! Tu me suivais partout dans la maison, j'avais fini par te surnommer ma p'tite Glue.

Jamais plus je n’entendrai tes étranges petits claquements de dents quand tu étais excitée par le jeu.
Au coucher, tu ne viendras plus sur mon dos pour faire ton footing de pattounes, mon massage nocturne.
Mes mots ne recevront plus tes petits miaous de grand chaton en écho.

Dans ton dernier éclair de lucidité, je sais que tu m’as reconnu,
tu es venue te blottir contre moi.
Pardonne-moi d’avoir été négligent, imprudent et maladroit.

Ma p’tite belette, ma cric-cric est partie vers le Paradis des chats.
Je t’aime Réglisse.




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un bouquet de caresses pour Réglisse, veille sur Joss et toutes les autres étoiles 😽❤️
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famille MISTRAL, RAMSES II, DOUGLAS et GOLDEN MILADY
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courte vie ! doux repos ...
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Pour tes 10 ans au paradis des minous, tu n'es pas oubliée et ça fait chaud au coeur ! plein de câlins, belle minette !!
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de la part de Mélusine et Mélisande
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🦋🐦Douces pensées🐦🦋
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Avec toute ma tendresse, joli petit coeur. 💙🌼💙
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Pour tes 9 ans au paradis des minous, tu n'es pas oubliée, belle princesse ! voici des roses en tendre hommage, et plein de câlins affectueux


162 messages

Déposé par sky le 17/07/2014  
Il est des larmes d'amour qui dureront pluu longtemps que les étoiles du ciel.

Déposé par Migisa le 09/07/2014  
Ce devrait être un beau jour mais ça ne l’est pas…
Le 9 juillet 2011, la petite Pushka, rebaptisée Réglisse, arrivait chez nous. Son destin aurait dû être de vivre une longue vie à nos côtés en étant de plus en plus choyée au fur et à mesure qu’elle grandissait, hélas… un jour et par ma faute elle s’en est allée.
Nous venions de perdre Parnelle et il nous fallait un chat, besoin pressant, besoin vital. C’est cette photo qui nous a décidés.
http://parnelle.pagesperso-orange.fr/reglisse/gallery2/images/gluglu_030.jpg
Je me souviens de son arrivée, après un trajet ponctué de nombreux miaous suraigus, la minette avait bravement exploré chaque recoin de son nouveau domaine. J’étais content et soulagé qu’elle soit là et en même temps confus, presque gêné de la voir occuper l’espace qui si peu de temps auparavant était celui de Parnelle.
Pendant les longs mois qui ont suivi, Réglisse a été mon « chat thérapeutique », à peine sevrée, elle passait une partie de la nuit blottie sur mon dos : pédaler, dormir, me téter les cheveux… Longtemps, trop longtemps, elle n’a été qu’une petite chatte avec laquelle je jouais, que je caressais et nourrissais mais –et c’était une espèce de décision, de plan absurde- je me refusais à voir en elle autre chose qu’un chat… comme je le regrette aujourd’hui car la période pendant laquelle je l’ai pleinement adorée a été finalement si courte, le temps d’un printemps et d’un été 2013 où je me suis rapproché d’elle intensément. Comme c’est injuste aussi car elle m’a aimé à fond immédiatement sans aucune retenue, usant de mille stratagèmes (bêtises et clignement des yeux…) pour capter mon attention.
Que personne ne le prenne mal, le chagrin est le chagrin, mais j’envie ceux et celles qui ont pu accompagner leur chat malade et vieillissant jusqu’au bout du chemin. Réglisse n’avait même pas deux ans et demi quand elle est partie, je n’ai même pas eu la chance de lui dire au revoir.
Quand parfois je discute chat avec des gens qui aiment vraiment les chats (une minorité dans une marée insondable d’abrutis), j’ai bien du mal à parler de la perte de Réglisse. On me demande le comment et le pourquoi de sa fin et tout le monde s’attend à un récit d’accident ou de maladie… non, c’est moi qui ai provoqué sa fin, c’est moi qui l’ai tuée.
Je me repasse dix fois, cent fois, mille fois le film de cette nuit où elle était si agitée, en souffrance, cette succession de pensées confuses, de mauvaises analyses qui m’ont conduit à penser qu’elle avait des puces et à prendre finalement une décision d’une rare inconscience et d’une totale imprudence, en vaporisant sur elle un insecticide ménager. J’étais à l’époque bien fatigué, épuisé même, c’est ma seule « excuse » ou plutôt « circonstance atténuante » devrais-je dire.
Il n’y a pas eu de deuil en fait, comme ça a été le cas pour Parnelle. Chaque fois que je la pleure, la tristesse est vite vaincue par de la colère voire de la honte, contre moi-même. Réglisse avait tout pour vivre longtemps, elle était en forme et pleine de vie…
Je ne l’aurais vue telle qu’elle était dans toute sa splendeur (si on apprécie les écailles-de-tortue, elle en était une superbe représentante) et toute son originalité (facéties, pitreries et attitudes d’une grande originalité) que quelques mois, à peine un an…
Quel épouvantable gâchis. Elle devrait être là et ce jour devrait être un beau jour, il ne l’est pas…

Déposé par Migisa le 28/06/2014  
ma petite Réglisse...je me souviens des premières semaines que tu as passées à la maison, ta première maison, ta litière était une aire de jeu, le "bac à sable"...sans doute une habitude gardée de chez ta nounou où tout se cotoyait dans ton petit espace personnel, ta gamelle, tes jouets et ta litière...
J'ai tant d'images de toi en ce moment, sûrement parce qu'il y a un an commençait ton dernier été sur cette terre, ton dernier été avec moi... un été difficile que cet été 2013, chargé de soucis, de tensions et de solitude...tu étais ma seule compagnie pendant de longues semaines et c'était bon de t'avoir là ...

Déposé par Touky le 14/06/2014  
Douces caresses, Réglisse, je réalise que je n'ai pas lu toutes les anecdotes si bien racontées par ton cher papa, je vais le faire, ce sera un peu moment de bonheur !

Déposé par Migisa le 13/06/2014  
Au début, elle trouvait ça drôle… les visites chez le véto.
Elle n’avait pas encore cinq mois quand je l’ai amenée la première fois pour ses vaccins. Elle n’avait rien dit dans la voiture mais n’avait guère apprécié le moment où je l’ai mise dans sa boîte de transport, les deux pattes avant bien calées contre les bords et des protestations, il avait fallu batailler.
La salle d’auscultation à la clinique c’était très intéressant en revanche, et que je descende de la table, que je renifle et escalade partout, quelle curieuse! La deuxième fois, ça a été pour la stérilisation, la pauvre ne se doutait de rien et avant qu’on l’emmène à l’anesthésie, rebelote, joujou et exploration dans la pièce. Le retour à la maison fut délicat, elle a eu mal pendant plusieurs heures, ça l’avait perturbée puis sonnée, je m’en étais un peu inquiété d’ailleurs… ce sera l’occasion d’un autre billet.
Toujours est-il que pour sa troisième visite, un rendez-vous avec la comportementaliste quelques semaines avant notre déménagement, son attitude s’est modifiée. Pas trop de cinéma pour entrer dans la boîte (je rusais et le faisais très rapidement) mais le bureau des pleurs pendant le trajet en voiture, miaou, miaou et encore miaou toutes les vingt secondes.
A la clinique pendant l’entretien, elle n’a pas cherché à sortir de sa boîte pour aller se promener comme les autres fois mais restait à l’entrée en me cherchant du regard. La véto m’a dit « vous voyez, elle se souvient qu’elle est venue ici pour un truc désagréable, elle se méfie, reste à l’abri dans sa boîte et cherche à se rassurer en vous regardant ». Je me souviendrai toujours de cette cliente au moment du départ, je réglais les honoraires et Réglisse était bien sage dans sa boîte : « oh quelle jolie écaille de tortue, vous en avez de la chance… »
Il y a eu deux visites ensuite, une simple visite de contrôle en avril 2013, je m’en souviens car c’est là que j’ai avoué au véto qui avait endormi Parnelle combien je m’étais attaché à cette petite Réglisse… puis une autre encore pour son renouvellement de vaccin. Pas agréable pour elle et pour moi le bonheur de la voir venir se blottir et se réfugier contre moi.
Il y en a eu une dernière une affreuse nuit de septembre et elle n’en est jamais revenue…

Déposé par chacaju le 12/06/2014  
Le Miroir
Philosophes hardis, qui passez votre vie
A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas,
Daignez écouter, je vous prie,
Ce trait du plus sage des chats.
Sur une table de toilette
Ce chat aperçut un miroir ;
Il y saute, regarde, et d'abord pense voir
Un de ses frères qui le guette.
Notre chat veut le joindre, il se trouve arrêté.
Surpris, il juge alors la glace transparente,
Et passe de l'autre côté,
Ne trouve rien, revient, et le chat se présente.
Il réfléchit un peu : de peur que l'animal,
Tandis qu'il fait le tour, ne sorte,
Sur le haut du miroir il se met à cheval,
Deux pattes par ici, deux par là ; de la sorte
Partout il pourra le saisir.
Alors, croyant bien le tenir,
Doucement vers la glace il incline la tête,
Aperçoit une oreille, et puis deux... à l'instant,
A droite, à gauche il va jetant
Sa griffe qu'il tient toute prête :
Mais il perd l'équilibre, il tombe et n'a rien pris.
Alors, sans davantage attendre,
Sans chercher davantage ce qu'il ne peut comprendre,
Il laisse le miroir et retourne aux souris :
Que m'importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit,
Après un long travail, n'entend ni ne saisit,
Ne nous est jamais nécessaire.
J. P. C. de Florian
Douces pensées petite Réglisse.

Déposé par PiouPiou le 08/06/2014  
Nous sommes éloignés et pourtant je suis proche,
Sentant cette connexion incassable qui nous unit.
Etrange et rassurante, elle me permet de surmonter ton absence et me rapproche un peu plus de toi chaque jour....
Impossible pour moi de croire que loin des yeux loin du cœur....

Déposé par Migisa le 01/06/2014  
Petites bagarres 2
Il ne faut pas faire jouer un chat avec ses mains paraît-il… c’est pourtant ce que j’ai fait avec Réglisse tout au long de sa petite vie et pour son plus grand bonheur je crois. Elle avait beau être d’une gentillesse qui frisait la naïveté, je crois bien qu’elle était très futée et très observatrice. Elle savait faire la différence entre la main qui jouait, celle qui caressait et celle qui grondait et qui pouvait amener une petite tape sur la fesse !
Bagarres au sol, sur le fauteuil, ma main en glisseur rapide sur le cuir du sofa et elle fonçait, reculait, revenait à la charge, mordillait et bien sûr j’avais droit au « gratgrat » des pattes arrières façon lapin.
Elle y allait un peu fort parfois, niveau griffes, mais elle ne m’a jamais fait vraiment mal et si elle sentait que je m’énervais ou si je lui disais « oh Réglisse, doucement » elle se retenait et passait ses nerfs en mordillant ses propres pattounes !
La dernière année, chaque matin au réveil, elle allait se positionner derrière la banquette et m’attendait pour que je fasse glisser ma main sur le dossier, foncer dessus puis redescendre et ainsi de suite jusqu’à ce que j’en ai assez car elle, de son côté aurait continué pendant des heures…
Elle est partie il y a de cela huit mois, ma petite Miss Joujou, et elle me manque.

Déposé par Migisa le 25/05/2014  
Un souvenir qui me vient comme ça… quand je travaillais au premier sur mon ordinateur, Réglisse venait souvent me rejoindre et cherchait à tout prix à s’installer sur mes genoux. Comme je n’étais pas toujours d’humeur ou disponible, elle faisait carrément le forcing et utilisait des tas de petites ruses pour arriver à ses fins.
D’abord, pour éviter que je me fâche, elle y allait doucement. Elle grimpait sur le plan de travail puis glissait sa tête entre mon bras et mon corps et ainsi centimètre par centimètre, elle progressait en direction de mes genoux tant convoités. C’était parfois très drôle car pour la décourager, je me rapprochais du plan de travail ou je relevais les genoux et elle était comme suspendue, les pattes avant et la tête près de mes genoux et l’arrière encore sur la table… qu’elle était têtue. Je capitulais très souvent et finalement après quelques minutes de haute lutte, elle s’installait sur mes genoux : un petit moment de pétrissage avec les pattounes, beaucoup de ronrons et puis elle se mettait sur le flanc pour parfois carrément s’endormir. Ma petite belette…

Déposé par Migisa le 20/05/2014  
Cinq souvenirs de toi qui resteront éternels…
Lorsque tu te couchais sur le flanc pour attirer mon attention ou te faire pardonner une bêtise…
Quand tu pédalais sur mon dos ou sur mon ventre, tout en ronronnant…
Tes inimitables ‘cric-crics', claquements de dents entrecoupés de miaous brefs et aigus
Ton petit ‘pas de danse’ pour dire bonjour ou manifester ta joie…
Tes petits ‘trottinus’, ses petits déplacements si drôles…
Je te vois toujours dans ces gestes qui étaient tellement toi…

Déposé par chacaju le 14/05/2014  
La nuit n'est jamais complète.
La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.
Paul Éluard.
Avec toute mon affection petite Réglisse.

Déposé par elise2512 le 10/05/2014  
Le sonnet du chat (Thomas P)
*****************
Sa fourrure souplesse, électrique texture,
Enchanta Baudelaire en poèmes divers ;
Etant maître partout, s’il subit un revers,
Il s’en remet aux dieux de la littérature.
La tendresse est intacte en sa désinvolture ;
Frère de l’ancolie, il comprend l’univers.
Surprenant le nuage en passant au travers,
Le silence apaisant est bien sa signature.
Tuant la solitude et fleurant le printemps,
Ses multiples aspects décorent notre temps,
Nous empêchant de croire à la moindre tristesse.
Un félin est trop fier, nul ne peut le dresser.
Au gré des pas feutrés, marche en délicatesse :
Moi, je n’ai que ma main pour bien le caresser.

Déposé par Migisa le 07/05/2014  
Une petite anecdote de rien du tout mais qui m’a cependant marqué et qui va bien avec le « personnage » qu’était Réglisse…elle ronflait !
Je ne me rappelle plus trop quand on l’a remarqué la première fois, toujours est-il que lorsqu’elle s’endormait profondément à proximité, elle se mettait à ronfler très fort. De gros « krron krron » avec râclement des fosses nasales et tout et tout comme si elle avait des végétations.
Ca lui arrivait quand elle s’endormait sur mon ventre quand on regardait la télé, on coupait parfois le son pour l’écouter et ça nous faisait rire. A côté du poêle, j’avais installé un carton pour y stocker du petit bois mais une fois vide, elle s’y est installée, s’en faisant une niche qui était parfaite pour elle : près d’une source de chaleur et suffisamment profond et haut pour procurer un peu d’obscurité.
Elle se glissait dedans et passait un petit moment à grignoter soigneusement un des bords puis se roulait en boule au fond. Elle faisait ça souvent quand on regardait un film et il valait mieux que ce soit un film d’action ou un truc avec une grosse bande son, sinon, au beau milieu d’une scène calme ou contemplative…krron krron krron… Miss Bourrinus ronflait comme un canot à moteur.

Déposé par elise2512 le 01/05/2014  
On n'est jamais si malheureux qu'on croit, ni si heureux qu'on avait espéré, et je profite de ce petit message, pour te souhaiter tout le bonheur du monde ma jolie Réglisse
et un peu de chaleur dans le cœur de tes parents...

Déposé par PiouPiou le 01/05/2014  
Le muguet
Cloches naïves du muguet,
Carillonnez ! car voici Mai !
Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.
Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !
Les yeux brillants, l'âme légère,
Les fillettes s'en vont au bois
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.
Carillonnez ! car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !
Maurice CARÊME
(1899-1978)
******************
Belle journée de 1er mai Jolie Réglisse avec ta grande Sœur Parnelle et tous tes potes....

Déposé par elise2512 le 26/04/2014  
Le chat (Téléphone)
*********
A pas de velours
Il vole l'amour
C'est un chat
Il aime les lumières
De la nuit
Il avance en dansant
Souplement, doucement
Il va ou il veut
S'en va comme il peut
A minuit il te suit
Ce qui luit est a lui
Place Pigalle
Ou autour de l'Etoile
Pas de petits passages
Pour cet enfant pas sage
Et de cheminée en cheminée
Voyou passionné
Etrange animal au sourire vertical
Il ne sait pas quand il fait mal
A minuit il te suit
A minuit il te fuit
A pas de velours
Il est de retour
Le chat
Ce voleur d'amour
Well, this is the end

Déposé par Migisa le 25/04/2014  
Réglisse est née le 25 avril 2011 : une toute petite puce, abandonnée avec son petit frère aux abords d’un refuge de la SPA, qui l’a aussitôt placée en famille d’accueil.
Je venais de perdre Parnelle après plus de quinze ans d’une relation exceptionnelle. J’ai choisi Réglisse sur photo, j’avais toujours eu envie d’avoir une ‘écaille de tortue’ et avec sa petite bouille de brigande, je la trouvais très jolie. Elle est entrée dans ma vie le 9 juillet.
Sa propension au jeu m’a vite plu. Les petites « bagarres » ont été notre moyen de communication favori pendant de longs mois. On dit que les écailles de tortue ont un brin de folie, je m’en suis vite rendu compte, Réglisse était un petit volcan, toujours en mouvement, à galoper, grimper et bondir. Au début, j’étais parfois dérouté et même agacé par certains de ses comportements, sûrement parce qu’elle vivait dans l’ombre prestigieuse de celle qui l’avait précédée .
Elle était mon « chat thérapeutique ». Affectivement je ne me lâchais pas vraiment, je n’y arrivais pas. Oh bien sûr je l’aimais, je m’inquiétais pour elle et je veillais à son bien-être mais ça n’était pas aussi grand, aussi profond que ça l’avait été pour Parnelle. Je n’osais pas, je me retenais et je crois qu’elle le sentait. Après tout ce temps, j’en suis sûr, quand je repense aux bêtises qu’elle pouvait faire pour attirer mon attention mais aussi aux longs moments qu’elle passait couchée sur un pouf à me regarder fixement tout en plissant des yeux pour me charmer. Elle m’a adoré sans aucunes réserves du début jusqu’à la fin.
Bêtises, petites et grosses, bavardages incessants, claquements de dents et de babines (ses fameux ‘crics-crics’), clignements des yeux et petits coups de pattes sur les jambes, elle a usé de tous les stratagèmes pour me séduire sans jamais renoncer, et un jour, c’est arrivé. Je ne sais pas trop quand exactement, quelque part à la fin de l’été 2012 sans doute, mon amour pour elle s’est mis à croître jusqu’à occuper tout mon cœur : hâte de la retrouver en rentrant du travail, envie de jouer davantage encore, d’être vraiment tendre, de m’occuper d’elle à fond.
J’ai rattrapé le temps perdu et nous sommes devenus très complices. Cela peut sembler idiot ou ridicule mais tandis qu’elle faisait son footing de pattounes sur mon dos, m’aidant à plonger dans le sommeil réparateur, je lui parlais abondamment et je m’excusais de ne pas l’avoir aimée plus, plus tôt et plus fort. Je ne sais pas si elle me comprenait vraiment mais plus je parlais plus elle pédalait et ronronnait.
Est-ce ma mémoire qui me joue des tours et transforme la réalité ou était-ce le destin qui se manifestait mais il me semble bien qu’à la veille du désastre, pendant le mois de septembre 2013, ce dernier mois passé ensemble, elle ne me quittait plus d’un pouce et bavardait encore plus que d’accoutumée…
Et il y a eu cette terrible nuit où elle m’a réveillé en sursaut, elle allait de droite à gauche, grognait, comme si elle était harcelée ou aiguillonnée par quelque chose. C’est arrivé au pire des moments, à une période où la fatigue me consumait et m’a ôté tout discernement. Plus de frontline en stock et une prise de décision que j’allais regretter amèrement. J’ai vaporisé sur elle un insecticide qui allait entraîner sa perte. Double et tragique méprise car ma petite belette n’avait même pas de puces. Je l’ai compris plus tard mais je ne saurai jamais ce qui l’avait tellement tourmenté cette nuit-là. C’est stupide et cruel le destin, trois peut-être quatre secondes de précipitation, d’imprudence, d’inconscience et d’ignorance et tout a basculé.
Elle qui n’avait jamais été malade et n’avait jamais eu le moindre accident s’est retrouvée aux urgences d’une clinique en pleine nuit. Suite à mon épouvantable erreur, j’avais réagi très vite mais le mal était fait, elle n’en est jamais revenue. Et dans mon souvenir, alors que la porte de la salle de soins se refermait, je revois et je reverrai toujours les yeux inquiets et incrédules de ma Réglisse qui ne comprenait ni ce qui lui arrivait ni pourquoi je m’en allais. Je ne l’ai jamais revue vivante. On m’a bercé de faux espoirs le lendemain jusqu’à me laisser croire que je pourrais la récupérer bientôt mais elle s’est éteinte loin de moi, loin de la maison qu’elle aimait tant…
Plus de six mois se sont écoulés, la tristesse ne m’a jamais quitté mais je n’ai pas pu la pleurer vraiment car chaque fois que j’ai voulu m’abandonner au chagrin, la colère est venue, colère contre moi-même et contre tous les éléments et personnes qui directement ou indirectement ont conduit à ce moment.
Parfois je me dis que si j’ai eu la chance de l’aimer et d’être aimé par elle, il aurait mieux valu pour Réglisse qu’un autre que moi l’adopte, elle aurait peut-être été encore plus heureuse, plus tôt et davantage, et elle serait encore en vie, tout simplement…
Elle aurait eu trois ans aujourd’hui , elle ne les aura jamais, ni cinq, ni neuf, ni quinze, ni dix-huit comme je l’avais rêvé pour elle et pour moi. Là où elle est, s’il y a vraiment un après, c’est dans un état où le temps et la conscience ont sans doute peu à voir avec le monde d’ici, celui des vivants, je ne peux pas lui souhaiter un « bon anniversaire » et pourtant je pense à elle très fort, en ce jour.

Déposé par Migisa le 20/04/2014  
Il y a de cela des mois, un dimanche, tu vivais tes dernières heures à mes côtés, dans le royaume qu'était ta maison et ni toi ni moi ne nous doutions de ce qui allait arriver...
Ta nounou t'avait appelée "Pushka", peut-être aurions nous dû gardé ce joli nom un peu "exotique", il t'aurait peut-être porté chance.

Déposé par elise2512 le 19/04/2014  
J'AI ÉCRIT TON NOM DANS LE SABLE
********************************
J'ai écrit ton nom dans le sable
mais la vague l'a effacé,
j'ai gravé ton nom sur un arbre,
mais l'écorce est tombée,
j'ai incrusté ton nom dans le marbre
mais la pierre a cassé,
J'ai écrit dans nom dans la neige,
mais le soleil l'a fait fondre,
j'ai enfoui ton nom dans mon coeur
et le temps l'a gardé.

Déposé par elise2512 le 17/04/2014  
L'homme voudrait être poisson et oiseau,
Le serpent voudrait avoir des ailes,
Le chien est un lion désorienté,
L'ingénieur veut être poète,
La mouche étudie pour devenir hirondelle,
Le poète essaie d'imiter la mouche,
Mais le chat,
Ne veut être que le chat,
Et chaque chat est chat,
De la tête à la queue.
******
Pablo Neruda




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