Pour mon petit Tigrou, qui a été le chat le plus aimé du monde et qui m'a accompagnée de mes neuf ans à mes vingt-trois ans. J'ai passé tout un bout de ma vie (plus de la moitié!) avec toi, et je garde tellement de beaux souvenirs. Je n’oublierai jamais les câlins, les journées à s’amuser en été, à courir, à jouer, à rester l’un à côté de l’autre au soleil dans le lit de ma chambre. Tous les câlins, innombrables, par milliers sûrement, autant qu’il y a eu de jours avec toi. Je n'oublierai jamais quand tu te mettais sur le dernier barreau du lit en hauteur à me regarder pendant des heures parce que tu voulais monter mais que tu n'avais pas le droit ; et on avait fini par gagner bataille, je te faisais monter en douce, et papa laissait faire. Je n'oublierai jamais les nuits d’hiver à se blottir dans les couvertures avec moi. À patouner des heures durant sur ma combinaison toute douce. Je n'oublierai jamais quand tu mendiais du jambon, de la viande, des bouts de nourriture, quand tu te sentais systématiquement convié aux repas et t'asseyais à côté de nous, par terre, comme si tu participais au repas et que tu écoutais nos discussions. Je n'oublierai jamais tes quarts d'heure de folies, nos petites bagarres, les chasses aux papillons, je n'oublierai jamais tes miaulements après les mouches, les pigeons et les insectes en tous genre. Je n'oublierai jamais la sieste au soleil sur le balcon, qui me faisait si peur, parce que j'avais toujours peur que tu tombes. Et je n'oublierai jamais le dernier câlin. Le dernier regard. Et l'odeur de ton pelage, quand j'ai déposé des baisers partout en te disant je t'aime. Merci pour les quatorze années de vie mon petit chat, amuse-toi bien au paradis des animaux.